Pour valider 4 trimestres sur l'année, il est nécessaire de percevoir un salaire annuel brut d'au moins 6 990 €. Attention, seuls les salaires bruts soumis à cotisations retraite sont pris en compte, et dans la limite du Plafond de la Sécurité Sociale, soit 3 864 € par mois pour un temps plein, en 2024.
Pour valider 4 trimestres au titre d'une année, il faut donc que le revenu soit au moins égal à 600 SMIC horaire.
La cotisation minimale de retraite de base doit permettre de valider 3 trimestres de retraite. Pour pouvoir valider 4 trimestres de retraite de base en 2024, il est nécessaire d'avoir un revenu professionnel annuel de 600 Smic horaire (6 990 € au 1er janvier 2024).
Voici donc le salaire (brut !) qu'il faut gagner sur 3 mois pour valider un trimestre en vue de votre retraite en 2024 : 1 747,50 euros, donc 3 495 euros pour deux trimestres et 6 990 euros sur l'année pour quatre trimestres.
Pour valider 1 trimestre de retraite, il faut percevoir dans l'année un salaire soumis à cotisations représentant 150 fois le montant du Smic horaire brut. Ainsi, ce montant évolue chaque année en fonction de la revalorisation du Smic. Au 1er janvier 2024, celui-ci est à 11,27 € (contre 11,06 € en 2023).
Pour prendre connaissance du nombre de trimestres que vous avez accumulés, il vous suffit de consulter votre relevé de situation individuelle ou relevé de carrière qui vous permettra d'avoir une vision d'ensemble de vos droits à la retraite.
Votre relevé de carrière est mis à jour annuellement, le 31 mars de l'année N+1 au plus tard.
Dans le secteur privé, la validation des trimestres pris en compte pour la retraite ne se fait pas sur la base de la durée de travail. Elle dépend du salaire perçu. En effet, pour valider un trimestre de retraite, il faut toucher, dans l'année, un salaire équivalant à 150 fois le montant du SMIC horaire brut.
Le montant maximal de l'Aspa est de 961,08 € par mois pour une personne seule et de 1 492,08 € par mois pour un couple en 2024 . Si vous n'avez jamais travaillé (ou presque) avant de partir à la retraite, vous pourrez donc bénéficier de certaines aides, voire d'une petite retraite de base.
Vos périodes de chômage indemnisé sont assimilées à des périodes d'assurance et comptent pour votre retraite. Un trimestre est validé tous les 50 jours de chômage indemnisé, dans la limite de 4 trimestres par an. Comme vous ne cotisez pas pour votre retraite, aucune somme n'est reportée sur votre relevé de carrière.
Pour valider 4 trimestres sur l'année, il est nécessaire de percevoir un salaire annuel brut d'au moins 6 990 €. Attention, seuls les salaires bruts soumis à cotisations retraite sont pris en compte, et dans la limite du Plafond de la Sécurité Sociale, soit 3 864 € par mois pour un temps plein, en 2024.
Les trimestres validés comprennent les trimestres cotisés et les périodes éventuelles n'ayant pas donné lieu à une cotisation (périodes de chômage, période d'aide familial…).
Actuellement, il faut impérativement passer par une demande écrite, demande qu'il faut adresser à la fois à votre caisse principale et à votre complémentaire. Et les deux caisses vont vous réclamer des preuves : à savoir les bulletins de salaire correspondant aux trimestres oubliés !
Il y 3 cas de figure : 1er cas : vous partez à la retraite avant 67 ans en ayant le nombre de trimestres exigé pour avoir droit à une retraite à taux plein et tous ces trimestres sont cotisés, le montant de votre pension ne peut pas être inférieur à 10 513,61 € brut par an, soit 876,13 € brut par mois.
Pour illustrer, une personne ayant cotisé seulement 40 trimestres et ayant un revenu annuel moyen de 23 000€ subira une décote de 37,50 %. Son taux sera donc de 12,5 % (50 % - 37,50 %) et elle touchera une retraite de base d'environ 57,39 € par mois.
Pour rappel, pour pouvoir bénéficier de ce départ précoce à la retraite, vous devez avoir cotisé 5 trimestres avant la fin de l'année civile de vos 20 ans. Cette obligation est réduite à 4 trimestres si vous êtes né en octobre, novembre ou décembre.
Si, à 67 ans, vous n'avez pas le nombre de trimestres correspondant à votre année de naissance, vous pouvez bénéficier, si vous continuez à travailler, d'une augmentation de votre durée d'assurance auprès de l'Assurance retraite égale à 2,5 % pour chaque trimestre accompli.
Ainsi, pour un salaire de 1500 euros net par mois, on pourrait s'attendre à une retraite d'environ 973 euros (de base) + 291,33 euros (complémentaire), soit un total d'environ 1264,33 euros par mois.
Si vous justifiez de moins de 120 trimestres cotisés au régime général de la Sécurité sociale, le montant du minimum contributif est fixé à 8 796,36 € par an, soit 733,03 € par mois.
Les trimestres non-cotisés ou assimilés correspondent à des trimestres attribués gratuitement lors de vos périodes d'interruption involontaire d'activité professionnelle.
Si vous voulez qu'il le soit pour améliorer votre moyenne, vous aurez intérêt à demander le versement de votre retraite à compter du 1er janvier de l'année suivante. Cette stratégie vous permettra d'effacer la “moins bonne” de vos 25 meilleures années.
1 trimestre est validé tous les 50 jours de chômage, dans la limite de 4 trimestres par année civile : Du 1er janvier au 31 décembre. France Travail (anciennement Pôle emploi) transmet automatiquement les informations à l'Assurance retraite.
Oui, dans la plupart des cas, la formation professionnelle compte pour la retraite.
Pourquoi vos trimestres 2022 n'apparaissent-ils pas ? « Les points de retraite sont calculés au fur et à mesure du traitement des déclarations sociales faites par les employeurs, explique l'Agirc-Arrco sur son site.