Le Japon est un pays fortement exposé aux risques naturels et aux risques industriels et technologiques. Le 11 mars 2011, un séisme suivi d'un tsunami entraine la catastrophe nucléaire la plus importante au monde depuis celle de la centrale nucléaire de Tchernobyl (1986).
Début 2021, la préfecture de Fukushima, selon les chiffres officiels rapportés par l'ACRO, comptabilisait 2 317 décès indirects dus à des suicides ou à une dégradation des conditions de santé suite à l'évacuation.
Le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano, confirme que la partie haute du bâtiment (murs et toiture) s'est effondrée à la suite d'une explosion d'hydrogène induite par la surchauffe du réacteur à la suite de la baisse du niveau d'eau de refroidissement.
les rejets volontaires ou involontaires (fuites) d'eaux contaminées provenant de l'usine ; l'arrivée en mer de polluants radioactifs issus de l'érosion de sols contaminés et du ruissellement, ou encore de la lixiviation de déchets issus des trois explosions de réacteurs.
Quel est l'impact d'un accident nucléaire sur l'environnement ? En cas d'accident dans une centrale nucléaire, des substances radioactives sont rejetées dans l'environnement. On parle alors de "panache radioactif". Ce panache va se disperser et entraîner une contamination de l'air et de l'environnement.
N'importe quel bâtiment en dur, sans fenêtre de préférence
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
- 26 avr 1986 - URSS - Le réacteur numéro 4 de la centrale soviétique de Tchernobyl (Ukraine) explose au cours d'un test de sûreté, causant la plus grande catastrophe du nucléaire civil et faisant plus de 25.000 morts (estimations officieuses).
Une problématique centrale, dix ans après la catastrophe nucléaire, que le pays devra régler au plus tôt avant l'automne 2022, date à laquelle l'espace de stockage de Fukushima-Daiichi se retrouvera entièrement saturé d'eau contaminée.
Zones d'exclusion
Une large zone autour de la centrale est fortement contaminée et la plupart des espèces vivantes ont été atteintes. Après la catastrophe, des malformations génétiques et des troubles de la reproduction ont été observés chez certaines espèces animales, dans la zone d'exclusion.
Environ 337 km2, soit 2,4 % de la superficie du département de Fukushima, demeurent actuellement inhabitables, et la population des déplacés est tombée à environ 36.000 personnes, selon des chiffres officiels, que de nombreux experts jugent toutefois largement sous-évalués.
le tsunami, conséquence du séisme, est à l'origine de plus de 90 % des morts et disparus, ainsi que de l'essentiel des dégâts matériels. l'accident nucléaire de Fukushima, conséquence du tsunami provoqué par le séisme.
Survenue en 2011 au Japon, la catastrophe de Fukushima avait suspendu toutes les centrales atomiques du pays. Mais ce mercredi 23 juin, un réacteur nucléaire a été remis en route, respectant les nouvelles normes de sécurités imposées depuis par le Japon.
Un impact bien connu : les rejets radioactifs et les déchets
Toutes les installations nucléaires rejettent de la radioactivité dans l'environnement. Ces pollutions contaminent les fleuves, les océans, les nappes phréatiques et l'air.
Rayonnement libéré par l'accident de Tchernobyl. Les employés et le public furent exposés à trois grands types de radionucléides: l'iode 131, le césium 134 et le césium 137. L'iode 131 libéré dans l'environnement est rapidement absorbé par la glande thyroïde de l'humain.
Puis, les animaux domestiques présents depuis le début de l'accident se sont adaptés et ont évolué pour être plus résistants. Enfin, toujours d'après German Orizaola, "l'absence d'humains à l'intérieur de la zone d'exclusion pourrait favoriser de nombreuses espèces, en particulier les grands mammifères".
Fukushima I est équipée de six réacteurs, mis en service entre 1971 et 1979, dont cinq selon l'architecture Mark 1. Ils ont été construits par General Electric,Toshiba et Hitachi.
Le Japon, sous la menace des risques industriels anciens et nombreux. Le risque industriel est constitué de centrales nucléaires, dont celle de Fukushima à moins de 100 kilomètres au Sud de Sendai, métropole située à 300 kilomètres au Nord de Tokyo.
En plus du manque de nourriture, des conditions climatiques, les animaux doivent faire face à la prédation par les loups, aux maladies, à l'absence de soins. "Leur espérance de vie là-bas est très courte, elle est de quatre ans à peine", déplore-t-elle.
En 2015, des mesures confirment que les réacteurs 1 et 2 ont complètement fondu, l'étendue réelle des dégâts subis par les trois réacteurs ne pourra être constatée que lorsque les conditions d'accès le permettront. Catastrophe de Tchernobyl (Ukraine) en 1986 : fusion complète du cœur du réacteur 4.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
La France compte aujourd'hui environ 400 bunkers privés, un chiffre loin d'égaler celui de l'Allemagne, de la Norvège ou encore de la Suisse. Et ce, malgré les 56 réacteurs nucléaires que compte aujourd'hui la France.