480-4 du code de l'urbanisme). En cas de récidive ou de non-respect des décisions du tribunal dans les délais impartis la loi prévoit des sanctions plus lourdes comme la majoration de l'amende, des pénalités financières par jour de retard ou encore une peine d'emprisonnement de 6 mois dans les cas les plus extrêmes.
Des contrôles sont effectués par des agents de l'État commissionnés par le ministère en charge de la construction et assermentés à cet effet.
Les sanctions et peines encourues sont multiples :
Amende, la prison dans l'hypothèse d'une récidive (article L 480-4 du code de l'urbanisme) ; Mise en conformité ou démolition de la construction (article L 480-5 du code de l'urbanisme)
d'une amende de 75 000 € et d'un emprisonnement de 3 mois.
La contestation d'un permis de construire se fait suivant des modalités et une procédure bien précise. Le requérant a le choix entre un recours gracieux auprès de la mairie ayant délivré le document ou un recours contentieux devant le tribunal administratif.
En effet, l'Etat, par la personne du Préfet, peut s'opposer à un permis de construire qu'il juge illégal au moyen d'un déféré préfectoral ou d'un recours gracieux préalable.
L'État peut contester une autorisation d'urbanisme. Son statut de personne morale de droit public lui confère le droit d'agir contre un projet de permis de construire, quel que soit son type. L'État peut demander l'annulation d'une autorisation d'urbanisme pour cause d'illégalité.
Afin de régulariser la situation auprès des services de l'urbanisme, le propriétaire devra monter un dossier complet de permis de construire incluant les travaux déjà réalisés et les travaux éventuellement à venir. Pour se faire, la commune met à disposition des formulaires accompagnés de notices explicatives.
La visite sera effectuée en présence de l'occupant des lieux ou de son représentant, qui pourra se faire assister d'un conseil de son choix. En l'absence de l'occupant des lieux, les agents chargés de la visite ne pourront procéder à celle-ci qu'en présence de deux témoins qui ne sont pas placés sous leur autorité.
Le délai de prescription des infractions est de 6 ans. Il démarre une fois les travaux totalement terminés.
Types de sanctions
Un rappel à l'ordre : il s'agit d'un avertissement de la CNIL de prendre les mesures qui s'imposent pour corriger la défaillance. Une injonction de se mettre en conformité, qui peut être assortie d'une astreinte pouvant aller jusqu'à 100.000 € par jour de retard.
La commune ainsi que l'établissement public de coopération intercommunale compétent en matière d'urbanisme peuvent exercer les droits reconnus à la partie civile, en ce qui concerne les faits commis sur leur territoire et constituant une infraction à l'alinéa premier du présent article.
En cas de non-respect de la règle de droit, le pouvoir judiciaire a prévu deux natures de sanctions : la sanction pénale, répressive, et la sanction civile. Les sanctions pénales ont pour fonction de punir les individus coupables d'infractions en les condamnant à des peines corporelles et pécuniaires.
Soit de mettre la construction, l'aménagement, l'installation ou les travaux en cause en conformité avec les dispositions dont la méconnaissance a été constatée, y compris, si la mise en conformité l'impose, en procédant aux démolitions nécessaires.
La vente d'une maison sans certificat de conformité est quand même difficile, car un acheteur préférera toujours une maison qui possède tous ces papiers. En effet, il est possible que l'acheteur risque une amende ou dans le pire des cas, une condamnation de démolition.
Demander au maire d'annuler le permis de construire
Vous avez deux mois pour lancer ce recours gracieux (de préférence par lettre recommandée) à partir du premier jour de l'affichage par votre voisin de son autorisation d'urbanisme sur le terrain.
Cas général. Le permis de construire, d'aménager, de démolir ou la déclaration préalable de travaux ont une durée de validité de 3 ans. L'autorisation est périmée si vous n'avez pas commencé les travaux dans les 3 ans ou si, passé ce délai, vous les interrompez pendant plus d'1 an.
Le maire : garant du respect des règles d'urbanisme.
L'attestation est établie par un contrôleur technique ou par un architecte. L'architecte ne peut pas être celui qui a conçu le projet, établi les plans ou signé la demande de permis de construire.
Déposer une demande de permis de construire ou une déclaration préalable à la mairie pour régulariser des travaux. Mentionner que les travaux sont déjà achevés dans la description. Travaux non déclarés : amendes jusqu'à 300 000€ et peine d'emprisonnement de 6 mois. Possibilité d'imposer des taxes aux propriétaires.
Si vous venez d'achever une construction, il n'existe aucune procédure spéciale pour la légaliser après-coup. Il faut déposer une demande de permis de construire en précisant qu'il s'agit d'une régularisation. Il est possible que votre commune fasse preuve de souplesse et n'engage pas de poursuite pour vous pénaliser.
Si l'emprise au sol ou la surface de plancher est supérieure à 5 m², seule une déclaration préalable de travaux sera demandée pour les surfaces construites qui sont à la fois : de moins de 20 m² d'emprise au sol ; de moins de 20 m² de surface de plancher ; d'une hauteur inférieure ou égale à 12 m.
On appelle cela le recours des tiers - le tiers étant généralement un voisin proche de votre habitation. Le délai de recours des tiers pour un permis de construire ou tout autre type d'autorisation est limité dans le temps. Il est de deux mois à compter du jour d'affichage du permis de construire sur votre parcelle.
Une preuve difficile à apporter en pratique. Par ailleurs, pendant les trois mois qui suivent la délivrance (tacite ou expresse) du permis, l'administration (mairie ou préfecture) peut le retirer, si elle l'estime illégal.
À partir de la date de signature du contrat de construction, vous bénéficiez d'un délai de réflexion de 10 jours. Durant cet intervalle de temps, vous pouvez annuler votre engagement en informant le constructeur par lettre recommandée avec accusé de réception.