« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'
Le coma correspond à une abolition de la conscience et de la vigilance. Le patient ne peut ni bouger, ni parler, ne répond pas aux stimuli externes, ne réagit pas à son environnement et garde les yeux fermés. Cet état est directement lié à un dysfonctionnement du système nerveux central.
Vue de l'extérieur, la personne dans le coma semble plongée dans un profond sommeil. En réalité, son cerveau est en souffrance et elle doit le plus souvent être admise en réanimation. En France, plusieurs centaines de milliers de personnes seraient concernées chaque année.
Communiquer avec un patient dans le coma - 26/10/11
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Le réveil du coma s'annonce par des petits signes, comme ouvrir les yeux ou faire une grimace sur commande. Avec le temps, ces réactions deviennent de plus en plus reproductibles, jusqu'à ce qu'une véritable interaction s'installe. Le patient a certes besoin de stimulation, mais aussi de beaucoup de repos.
Coma urémique (stade terminal d'insuffisance rénale chronique) ; Coma myxoedémateux et de l' hyperthyroïdie ; Coma hypercapnique ; Coma hépatique : l'encéphalopathie hépatique se voit lors des hépatites graves.
Le record du plus long coma est de 37 ans. Certains en reviennent, d'autres pas, et quelques-uns, de bizarres de façons. Elaine Esposito est restée dans le coma pendant 37 ans. Un record, selon le livre des records Guinness.
« Il faut parler à une personne dans le coma » entend-on dans les films. Tout dépend de ce qu'on appelle coma. Entre l'état végétatif, où le patient peut encore sourire ou sursauter de façon réflexe, et l'état de conscience minimale où il entend ce qu'on lui dit, la frontière est ténue.
«Même si Terri Schiavo grogne à certains moments, ouvre et ferme les yeux, semble rire et pleurer, ces différentes réactions ne sont pas reliées à ce qui se passe dans son environnement. Elles ne sont pas associées à ce qu'elle voit ou à un effort qu'elle ferait pour communiquer.
Faut-il en déduire que le coma a laissé des séquelles ? Interrogé à ce sujet au cours de l'émission “Allodocteurs”, le docteur Alain Cariou, du service de réanimation de l'hôpital Cochin, à Paris, apporte une réponse formelle : « Le coma en lui-même ne laisse pas de séquelles. »
La durée d'un coma est variable, il peut durer entre quelques heures et plusieurs années, mais plus il est long plus les risques sont importants.
En théorie, il suffit d'arrêter l'administration de sédatifs ou de faire remonter la température corporelle. Mais il arrive que le patient ne se réveille pas. Tout dépend de la gravité des lésions qui ont nécessité le recours à un coma artificiel, et pas uniquement au traitement engagé.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
La conscience qui ne peut être détectée que par ces tests est appelée conscience cachée. Les personnes en état végétatif ne contrôlent pas la miction et la défécation (incontinence).
En 1984, Terry Wallis, alors âgé de 19 ans, tombe dans le coma après un gravissime accident de voiture. Pendant dix-neuf ans, Terry reste alors dans un état végétatif profond et sera maintenu à la vie grâce à des soins administrés quotidiennement.
Il est tout à fait possible de sortir du coma. Ce réveil se fait avec plus ou moins de séquelles. Qu'il ait eu lieu suite à un arrêt cardiaque, un traumatisme crânien ou encore un accident vasculaire cérébral, le coma nécessite souvent une rééducation pluridisciplinaire qui débute dès la réanimation.
Au stade III, le patient ne présente plus aucune réactivité, mais les fonctions végétatives, notamment la respiration, peuvent être conservées. Le coma est dit "profond" ou "carus". A ce stade encore, le réveil est possible.
« Coma stade 3 » : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction aux stimuli douloureux.
Le coma vigil est un coma de stade 1, autrement dit le malade n'est pas totalement inconscient. Le coma s'étend de la phase d'obnubilation à la phase d'hébétude.
Il ne faut pas confondre la mort cérébrale et le coma. La mort cérébrale correspond à l'arrêt des fonctions cérébrales, et donc de la respiration et du cœur, alors que ces fonctions peuvent être conservées dans le coma.
En effet, l'apport d'oxygène est indispensable, en particulier au niveau du cerveau et du cœur, pour assurer sa survie. Au cours d'un arrêt cardiaque, les lésions du cerveau, consécutives au manque d'oxygène, surviennent dès la première minute.
Les signes avant-coureurs de l'arrêt cardiaque
Lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter, dans les jours ou les heures qui précèdent, une douleur thoracique prolongée pouvant s'étendre jusqu'aux bras, une sensation d'oppression, de serrement voire d'écrasement.
D'après une recherche américaine, les personnes souffrant d'apnée du sommeil présentent un risque beaucoup plus élevé que la normale de mourir d'une crise cardiaque au cours de la nuit.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Aucune personne répondant aux critères de mort cérébrale ne se rétablit. Ainsi, une fois la mort cérébrale confirmée, la personne peut être considérée comme décédée.