L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
Comme Maritxu et Sylvianne, elles sont plus de 30 % à refuser ou interrompre chaque année leur hormonothérapie. Un taux qui, selon une étude allemande publiée en 2013 dans la revue Breast cancer research and treatment, grimpe à 50 % chez les patientes ménopausées après trois ans de traitement.
Un test génétique identifie les patientes qui pourraient être dispensées d'hormonothérapie après chirurgie du sein. Une médecine personnalisée dont le bénéfice est important, notamment pour les femmes qui ont des effets secondaires importants.
Certaines plantes non hormonales comme l'Actaea racemosa ou l'Actaea cimicifuga peuvent limiter les effets secondaires sans empêcher l'action de ces antihormones. Plusieurs études montrent en effet leur efficacité sans interférer avec les traitements classiques.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles. Les tumeurs hormonodépendantes se forment principalement dans des tissus dont le fonctionnement est normalement régulé par des hormones.
La rechute est liée à une destruction incomplète des cellules cancéreuses lors du premier traitement. Ces cellules vont se multiplier et peuvent rester « dormantes » pendant des mois ou des années, ce qui explique les récidives tardives(2).
L'hormonothérapie est le plus souvent très efficace, notamment dans le traitement des cancers du sein hormono-dépendants (près des trois-quarts des cancers du sein), où elle est souvent prescrite en complément d'une chimiothérapie. Elle a fait chuter la mortalité liée aux cancers du sein.
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
Ils sont rapportés par plus de la moitié des patientes. l'humeur, avec fatigue et insomnies sont présents pour environ une patiente sur cinq. Des effets plus intimes comme une sécheresse vaginale, des douleurs pendant les rapports sexuels ou une baisse de la libido peuvent également apparaître.
THS : quand l'arrêter ? Au bout de deux ans, il est souvent conseillé de suspendre le traitement hormonal substitutif une fois par an pour voir s'il est toujours nécessaire ou si l'on ne peut pas diminuer les doses.
Le Code de la santé publique prévoit que « si la volonté de la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la convaincre d'accepter les soins indispensables ».
L'arrêt de l'hormonothérapie après la première année augmentent le risque de rechute du cancer du sein chez les femmes jeunes.
Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n'importe quand pendant l'hormonothérapie, tout de suite après ou quelques jours voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de l'hormonothérapie (effets tardifs).
Privilégiez les aliments bénéfiques à notre santé (fruits, légumes, féculents de préférence complets, poissons…) Limitez la consommation de produits sucrés, salés et gras. L'équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou une journée mais plutôt sur la semaine.
Cancer foudroyant des voies biliaires intrahépatiques
C'est un des cancers les plus foudroyants qui existent, car il s'étend très rapidement aux organes voisins et notamment au foie et au duodénum. Il peut également rapidement provoquer un cancer du péritoine.
Un cancer hormono-dépendant est un cancer dont la croissance est, au moins au début, "boostée" par les hormones qui constituent des messages qu'utilise le corps pour dire à des cellules de se multiplier ou de fonctionner dans un certain sens.
Certains traitements comme l'hormonothérapie peuvent entraîner une prise de poids non souhaitée... et une perte de masse musculaire. En effet, une chute de la testostérone provoque un ralentissement du métabolisme.
Les bienfaits de l'hormonothérapie — suppression des bouffées de chaleur et augmentation de la densité minérale osseuse — ont aussi disparu. Le risque de cancer du sein était légèrement élevé, et il y avait des indices d'une augmentation des risques de cancer du poumon (et d'autres cancers) et de mortalité.
Les métastases se développent de préférence dans les poumons, le foie, les os, le cerveau. Ce n'est pas un autre cancer, mais le cancer initial qui s'est propagé. Par exemple, une métastase d'un cancer du sein installée sur un poumon est une tumeur constituée de cellules de sein ; ce n'est pas un cancer du poumon.
La fatigue, véritable signal d'alarme de l'organisme
Un état de grande fatigue persistante peut représenter un signal d'alarme : l'organisme est en train de se défendre contre le cancer, et les mécanismes mis en place sont épuisants pour le malade.
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Votre cancer est en rémission lorsque, suite au traitement, votre état de santé s'améliore et que vous ne présentez plus aucun signe de la maladie. Au bout d'un certain temps, qui diffère selon le type de cancer, la rémission devient guérison.
Les sièges de métastases à distance les plus courants sont les os, le cerveau, le foie et les poumons. Les cellules cancéreuses peuvent aussi se propager à la membrane qui recouvre les poumons (plèvre) et provoquer un épanchement pleural malin, ou bien se propager au péritoine, ce qui engendre alors une ascite maligne.