Le plaisir sexuel est bon, il nous permet de mieux nous aimer et de donner la vie. Le plaisir de boire un coup est bon, il nous permet de fêter l'amitié autour d'une table ou sur un zinc. Là le plaisir donne le bonheur, parce qu'il est moyen, et non fin.
Le plaisir est ressenti de façon viscérale alors que le bonheur est plutôt spirituel (ethereal). Le plaisir prend, le bonheur donne. Le plaisir peut être atteint avec des substances, mais ce n'est pas le cas du bonheur. Le plaisir se vit seul alors que le bonheur se vit en groupe social.
Se faire plaisir : pourquoi ? Le besoin de plaisir est fondamental. Grâce à lui, il est plus facile d'être en relation positive avec soi-même, les autres et notre environnement. Il est nécessaire également à notre bien-être physique.
C'est alors en effet que nous éprouvons le besoin du plaisir quand, par suite de son absence, nous éprouvons de la douleur ; mais quand nous ne souffrons pas, nous n'éprouvons plus le besoin du plaisir. Et c'est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse.
Les plaisirs sont de courte durée, le bonheur perdure. Mais ce qui les distingue avant tout est la sécrétion des neurotransmetteurs qu'ils libèrent l'un et l'autre dans notre cerveau : les plaisirs fabriquent de la dopamine et le bonheur, de la sérotonine.
Chacun doit s'imaginer une conception de la vie heureuse tout en respectant les lois. Il faut donc tout de même acquérir une certaine vertu afin de désirer le bien et diffuser le bonheur. Ainsi l'on peut donc dire que le désir n'est pas toujours un obstacle au bonheur.
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Issu du latin placare (« apaiser »), le plaisir est ce que procure la satisfaction d'un besoin ou d'un désir. Physique ou psychique, il constitue avec la douleur l'un des deux pôles de la vie affective.
Le plaisir s'obtient sans effort
Étant donné que le plaisir s'achète et se prend, il ne requiert aucun autre effort que celui de le payer et de le prendre. Oui, vous aurez peut-être fait l'effort d'économiser de l'argent pour vous procurer une source de plaisir.
La valeur intrinsèque du plaisir n'est pas une valeur morale (on ne peut pas, en général, blâmer quelqu'un parce qu'il ressent du plaisir). Mais elle demeure une valeur moralement pertinente.
Cette formule s'emploie en guise «d'au revoir», lorsqu'on veut signifier à son interlocuteur que l'on espère le voir bientôt. Le «plaisir» nous vient de l'ancien français plaisir, qui signifiait «plaire», du latin placere, «être agréable, agréer». Jusqu'ici, rien ne semble justifier l'opprobre lancé sur notre formule.
L'estime de soi ! C'est un gage de bonheur, une dimension de votre personnalité qui a besoin d'être alimentée. Une personne qui a une haute estime d'elle-même, se traite en diva, "elle prend la responsabilité de sa vie, et donc de son bonheur, sans blâmer les autres", explique le psychiatre Christophe André.
Bonheur : vivre heureux pour être moins malade
Il existe un lien entre le bonheur et la santé. Autrement dit, plus vous seriez heureux, moins vous risqueriez de choper certaines maladies.
Le plaisir comme fin et principe de la vie bienheureuse
« Car c'est le plaisir que nous avons reconnu comme le bien premier et congénital, et c'est à partir de lui que nous commençons à choisir et refuser, et c'est à lui que nous aboutissons, en jugeant tout bien d'après l'affection prise comme règle.
" Épicure retrouve Platon et le Philèbe : il faut toujours préférer les plaisirs de la pensée aux plaisirs du corps. Si un homme ne veut pas rencontrer la douleur, il lui faut cultiver les plaisirs de l'esprit, qui ne provoquent aucune addiction et nous laissent libres, contrairement aux plaisirs du corps.
bien-être, bonheur, contentement, gaieté, joie, satisfaction.
« Plaisir partagé », ça veut dire qu'il a aussi eu du plaisir à faire ta connaissance.
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
On peut toutefois dire que le bonheur est un état durable et stable de satisfaction complète caractérisé par une sensation agréable où l'esprit et le corps sont dans une forme de plénitude. Ainsi la souffrance, le stress et l'inquiétude sont quant à eux absents de cette définition.