Détails. Actuellement de 18 centimes d'euros par litre, la « remise carburant » évolue au 1er septembre 2022en application du décret n°2022-1168 publié au Journal officiel le 23 août 2022.
En fin d'année 2023, les prix à la pompe connaissaient une légère hausse. Avec un litre de SP95-E10 proposé à 1,78 euro et à 1,75 euro pour le gazole, on reste loin de. Toutefois, malgré ces quatre derniers mois de baisse, la tendance ne devrait pas se prolonger.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Depuis plusieurs semaines, les prix du carburant ont connu une baisse, laissant envisager un retour à des tarifs encore plus faibles à la pompe en 2024.
Alors que l'année qui vient de s'écouler a vu le coût du carburant avoisiner les 2 euros le litre, les prévisions pour 2024 ne semblent guère positives. Selon les données fournies par le ministère de l'Écologie, 2023 s'est achevée avec le SP95-E10 proposé en moyenne à 1,78 € le litre et le gazole à 1,75 €.
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique. Les prix de l'essence et du gazole affichent leur troisième semaine consécutive de hausse.
En projetant une augmentation moyenne du prix du baril de Brent, le prix du Gazole devrait rejoindre le prix du SP-95 en 2020 puis le dépasser en 2021/2022 pour culminer à 1.67 €.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Des prix déjà en hausse
Des prévisions qui se confirment déjà en ce début de mois de juin 2023. En effet, selon le ministère de l'écologie, le prix de l'essence SP95 a augmenté de 2,2 centimes en une semaine, contre 1,2 centime pour le diesel.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
L'une des raisons de ce changement : le mode de fabrication du gazole. En effet, à partir d'un baril de pétrole (de 159 litres environ), il est possible d'obtenir 74litres d'essence. Pour la même quantité de matières premières, après raffinage, il n'est possible d'obtenir que 35litres de gazole.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
C'est effectivement plus élevé qu'en 2000 (l'équivalent de 1,39 euro d'aujourd'hui) ou qu'en 1990 (1,22 euro) mais c'est un niveau équivalent à celui du début des années 70 (1,50 euro en 1973) et même inférieur à celui du début des années 80.
Il passerait à 24 centimes en 1995. «Il ne faut pas toucher à ce différentiel, a déclaré M. Calvet; si on le réduit, il sera le plus bas d'Europe. L'Etat va ainsi freiner la protection de l'environnement et pousser les gens à consommer du gazole qui pollue plus que l'essence.
Ainsi, le litre de gazole, qui — toutes taxes comprises — était chez nous, en moyenne, à 3,49-francs en janvier 1993, se retrouvait à 4,03 francs en janvier 1999, à 4,41 francs en mai 1999 et à 4,55 francs au début du mois d'août.
Votre véhicule est un : L'interdiction du diesel est actée pour l'année 2035 en Europe.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
Les voitures classées Crit'Air 4 (diesel d'avant 2006) seront interdites dans la ZFE à compter de janvier 2024, puis ce sera le tour des Crit'Air 3 (diesel d'avant 2011 et essence d'avant 2006) en janvier 2025.
En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
"La cause essentielle reste le prix du baril, qui est passé de 75 à 86 dollars en un mois, une forte hausse qui se retrouve mécaniquement à la pompe", explique Francis Pousse, président de la branche stations-service et énergies nouvelles du syndicat professionnel Mobilians.
Actuellement, le prix moyen de l'essence en France est de 2,1165 euros pour le gasoil et 1.967 euro le sans-plomb. En Espagne, le prix moyen est désormais de 1.782 euro le gasoil et de 1.784 euro le sans-plomb.
Le taux d'inflation : + 4,9 % en 2023
L'Insee publie un graphique et un tableau du taux d'inflation en France pour chaque année depuis 1991, calculé à partir de la moyenne de l'évolution des prix à la consommation de l'année. L'inflation annuelle s'établit ainsi à + 4,9 % en 2023, selon l'Insee.
Selon les chiffres de l'Union française des industries pétrolières à l'époque, le litre de gazole était commercialisé en moyenne à 1,27 euro et 1,35 euro celui du SP95.