Le sevrage brutal (cold turkey) dure de 5 à 15 jours, en fonction de la dose pour l'héroïne, l'oxycodone, l'hydromorphone et la morphine. Pour ce qui est de la méthadone, en cas de sevrage du jour au lendemain, les effets de sevrage peuvent durer jusqu'à deux mois.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Dépendance physique : (à une substance exclusivement) lorsque l'arrêt (sevrage) de la substance provoque des troubles physiques (physiologiques), parfois graves, voire mortels.
Des produits/pratiques au potentiel addictif variable
Le tabac, puis l'héroïne, la cocaïne ou l'alcool sont ainsi les produits les plus à risque et dont la consommation problématique est la plus fréquente.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend. Mais le cannabis est beaucoup plus dosé qu'autrefois. Selon son pays d'origine, sa concentration peut être conséquente", alerte-t-elle.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
D'autres réactions fréquentes sont les sueurs, un pouls accéléré, parfois aussi hyperventilation et hypertension. La personne peut également présenter une forte agitation, de l'irritabilité, avoir des troubles du sommeil, des cauchemars, des angoisses et être d'humeur dépressive.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
On estime que 192 millions de personnes ont consommé du cannabis en 2018, ce qui en fait la drogue la plus utilisée au monde.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Pratiquer ce genre de méditation "pleine conscience" peut permettre à un cerveau très agité de ralentir, laissant place à un sentiment de paix et de calme. Quand le stress monte, l'urgence de retrouver notre calme peut nous pousser vers des moyens contre-productifs - comme la drogue, l'alcool ou la gloutonnerie.
La cocaïne peut également nuire directement aux reins en réduisant la quantité d'une molécule antioxydante importante appelée glutathion.
Au début de votre sevrage, préparez-vous concrètement à être non-fumeur. Réfléchissez à ce que vous allez dire lorsque l'on vous proposera une cigarette : ne pas avoir à y songer au moment crucial permettra à votre cerveau de ne pas hésiter, et donc de ne pas s'insinuer dans les failles de votre volonté.
- Les moments de détente
Boire un grand verre d'eau ou mâcher un chewing-gum sont des astuces efficaces pour vous aider à dépasser la dépendance psychologique lié au manque de cigarette. Occupez vos mains avec un stylo par exemple et fixez votre esprit sur des pensées agréables ou sur vos projets.
- Pour en parler : faire preuve d'écoute, tenter de comprendre les raisons qui poussent l'autre à boire. Les reproches et le chantage peuvent se montrer néfastes. Restez ouvert au dialogue. - Pour l'aider à résoudre ses problèmes : orienter vers des professionnels, des numéros d'aide ou des associations locales.
En effet, lorsqu'une personne est en sevrage d'alcool, elle peut ressentir des tremblements, des sueurs, de l'anxiété, de la dépression, des nausées, voire un état de malaise et des douleurs abdominales, durant les deux premiers jours.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
Pour accompagner le sevrage, le médecin prescrit des médicaments anxiolytiques à longue durée d'action destinés à aider à surmonter les symptômes de manque les plus pénibles. Il peut également prescrire des vitamines B (B1, B6) et il recommande de boire beaucoup d'eau (le sevrage peut provoquer une déshydratation).
Il se pourrait que l'alcool cause chez vous une hypoglycémie, c'est à dire une baisse du taux de sucre dans le sang. Les symptômes sont les sueurs, les tremblements, des palpitations, de la faim, etc. Pour éviter cela, modérez votre consommation d'alcool et ne buvez surtout pas en étant à jeun (estomac vide).