Les bons sols sont rocheux ou constitués de sable et de graviers. Avant de signer, renseignez-vous sur le coût du raccordement aux équipements publics si le terrain n'est pas viabilisé. Il peut être beaucoup plus élevé que vous ne pensez (plusieurs milliers d'euros).
Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits. On creuse des trous de 80 cm de diamètre et de 2 à 4 mètres de profondeur pour atteindre la couche solide.
Le sable est en effet un bon terrain, qui ne bouge pas trop. Il présente des vertus intéressantes telles que son côté amortisseur. Impacts en construction : L'inconvénient d'un sol sablonneux est qu'il peut, par contre, offrir des inégalités avec des zones sablonneuses, d'autres argileuses et d'autres encore rocheuses.
L'étude de sol permet de déterminer si votre terrain est constitué d'argile, de sable ou de tout autre élément. L'étude de sol est réalisée par un géotechnicien sur la base de la documentation fournie par les services domaniaux de la région, mais aussi grâce à des outils spécifiques.
Le Contrat de construction de maison individuelle n'impose pas l'étude de sol. Cependant de nombreux constructeurs l'intègrent dans leurs prestations. Certains départements affectés par des risques particuliers (séismes, glissements de terrain, argiles gonflantes, présence de vides…) l'imposent.
Le prix d'une étude de sol avant construction d'une maison est compris en moyenne entre 800 € et 2 000 €. Le coût de l'étude de sol obligatoire réalisée dans le cadre de la loi ELAN (zone à risque lié à la sécheresse et à la réhydratation des sols) est à la charge du vendeur.
Une mission géotechnique obligatoire
Étape préalable d'un projet de construction, l'étude de sol est obligatoire dans les zones définies comme moyennement ou fortement exposées au phénomène de Retrait-Gonflement des Argiles (RGA), phénomène lié à des périodes de sécheresse ou de pluies intenses.
Lorsqu'elle est obligatoire, l'étude de sol est fournie et payée par le vendeur. En dehors de toute obligation légale, il est toujours recommandé d'effectuer une étude de sol avant de se lancer dans l'achat d'un terrain ; dans cette hypothèse, son coût est supporté par l'acheteur.
En règle générale, l'étude de sol G2 coûte entre 5 000 et 15 000 euros.
L'étude de sol G2 est obligatoire dans le cas où vous prévoyez de construire sur une zone sismique, ou si vous envisagez une zone réputée pour être argileuse.
Les fondations superficielles
Ce sont les plus courantes. Elles sont adaptées aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elles sont peu profondes et sont idéales pour les constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
On peut retrouver trois principaux types de fondation qui sont : la fondation superficielle. la fondation profonde. la fondation spéciale.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Le pH d'un sol fertile se situe entre 6 et 7. Au-delà de 7, le sol est basique, en deçà de 7, le sol est acide. Le pH influe notamment sur la solubilité des minéraux dans le sol et leur assimilation par les plantes.
L'étude géotechnique préalable (G1) ne comprend pas d'ébauche dimensionnelle et est insuffisante pour qualifier un projet. Elle nécessite d'être approfondie par une étude géotechnique de conception (G2) pour assurer la définition d'un projet et en maîtriser tous les risques.
La mission G5 permet de contrôler si les fondations existantes d'une construction sont adaptées au sol et au projet ou d'étudier un élément géotechnique spécifique (risque de liquéfaction, essais laboratoires...).
L'étude géotechnique de conception G2 définit la conception des ouvrages géotechniques en les dimensionnant précisément. Elle détermine également les risques géotechniques par une évaluation complète des sols.
Le prix moyen d'une mission G1 oscille entre 500 et 2 500 €.
Depuis août 2020, la loi ELAN rend obligatoire une nouvelle étude géotechnique préalable en cas d'achat d'un terrain à bâtir ou d'extension d'une maison. Cette étude de sol, fournie par le vendeur, a pour but de sécuriser la vente de terrains constructibles et la construction de bâtiment.
La récente loi Elan rend l'étude de sol obligatoire. C'est désormais au vendeur du terrain de fournir cette étude géotechnique et de l'annexer à la promesse de vente.
Si votre terre est collante et que vous arrivez en la roulant entre vos mains à faire un petit boudin comme avec de la pâte à modeler c'est qu'elle contient plus de 20% d'argile. Si avec ce boudin vous arrivez à former un anneau sans qu'il ne se casse c'est que cette proportion d'argile est > à 30%.
Qui peut réaliser une étude de sol ? La législation française indique que l'étude de sol est à la charge du vendeur du terrain. Ce dernier doit donc faire appel à un bureau d'étude thermique pour une expertise de type G1.
Contrairement aux détecteurs de métaux qui peuvent sonder la terre sous plusieurs dizaines de centimètres, le Georadar peut sonder le sol sur plusieurs mètres de profondeur. Pour pouvoir fonctionner, le georadar transmet à travers le sol des ondes électromagnétiques grâce à une antenne émettrice.