Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile. De ce fait, l'endomètre saigne peu, mais fréquemment, ce qui peut être gênant et parfois très fatigant si les saignements sont importants.
50 à 60% des femmes qui ont un implant ont des règles régulières ou moins fréquentes que pendant leur cycle naturel. La période menstruelle peut être très courte ou parfois bien plus longue et durer une dizaine de jours.
Avantages de l'implant
Chez certaines femmes, elles peuvent disparaître sans aucun danger pour leur santé. Puisque l'hormone est libérée sous la peau, l'efficacité contraceptive se maintient en cas de vomissements ou de diarrhée.
Ce médicament est un implant contraceptif qui libère progressivement un progestatif dans le sang. Il se présente sous la forme d'un petit bâtonnet flexible inséré sous la peau. Il permet de bloquer l'ovulation et de modifier la glaire cervicale tant que l'implant est présent dans l'organisme.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : - Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
► La contraception est active 24 h après la pose de l'implant mais il est conseillé de mettre un préservatif lors des 15 premiers jours.
De même, beaucoup d'utilisatrices de pilules ou d'implant ne prennent pas de poids : on estime que la prise de poids concerne 1 femme sur 5. Autrement dit : 80 % ne prennent pas de poids avec leur contraception, ce qui est tout de même beaucoup.
Si les implants sont la solution la plus habituelle pour augmenter le volume des seins, il en existe de plus naturelles qui ont été mises au point depuis quelques années : les injections de gel volumateur ou de graisse.
WASHINGTON, 11 juin 2018 (APMnews) - Les femmes utilisant l'implant contraceptif libérant l'étonogestrel (Implanon*/Nexplanon*, Merck & Co) présentent une prise de poids à 3 ans légèrement plus importante que celles utilisant un stérilet au cuivre, selon une étude internationale publiée dans Contraception.
Les femmes en surpoids sont particulièrement à risque de prendre du poids avec l'implant. Si vous pesez plus de 80 kilos, il est conseillé de changer l'implant plus tôt (au bout de 24 à 30 mois, et non 3 ans).
Quels sont les effets indésirables ? Le principal risque associé à l'implant, rare mais grave, est la migration dans l'artère pulmonaire. Dans de très rares cas, l'implant peut se déplacer dans le bras voire même dans un vaisseau sanguin.
En effet, l'implant et le stérilet sont plus efficaces que la pilule ou le préservatif, et sont considérés comme presque aussi efficaces que la stérilisation tubaire (aussi appelée "ligature des trompes").
L'implant contraceptif
Taux d'efficacité : plus de 99 %. Pour qui ? Pour les femmes qui ont tendance à oublier leur pilule. Pour celles qui ont des règles très abondantes : l'implant agit comme un stérilet hormonal et tarit le flux.
Les contraceptifs hormonaux, comme la pilule ou l'implant, sont connus pour augmenter très légèrement le risque de cancer du sein hormonodépendant.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
AURAI-JE MAL ? La plupart des femmes tolèrent très bien la pose d'un stérilet ou d'un implant. Votre médecin pourra vous conseiller de prendre des antidouleurs pour atténuer la gêne. Pour l'implant, une anesthésie locale est réalisée.
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
La palpation de l'implant sous la peau permet de vérifier son positionnement correct. En cas de doute, sa position peut être contrôlée par échographie ou radiographie.
Quand on enlève l'implant, on peut être enceinte tout de suite. Avec un rapport sexuel à risque, il faut prendre la pilule du lendemain le plus rapidement possible si l'on souhaite éviter une grossesse. Sinon, il faut attendre 3 semaines après un rapport sexuel à risque pour que le test de grossesse soit fiable.
les contraceptions progestatives (stérilet hormonal, implant, pilules microdosées) ont souvent un effet booster d'acné : en imitant la progestérone, elles suractivent les glandes sébacées. les oestroprogestatives (pilules combinées, anneau vaginal, patchs) contrebalancent le progestatif par des œstrogènes de synthèse.
"Le plus souvent il va bouger un tout petit peu dans le bras, mais parfois, si il est inséré dans un vaisseau sanguin, il peut migrer jusqu'à l'artère pulmonaire" précise Isabelle Yoldjian, la cheffe du pôle gynécologie à l'ANSM.
PRENDRE LA PILULE sans risquer de grossir, un grand nombre de femmes le réclament depuis plusieurs années. Cette semaine, un nouveau contraceptif oral, Jasmine, est commercialisé en France.
Il peut être utilisé à n'importe quel âge, de l'adolescence à la quarantaine passée et ne nécessite aucune manipulation et aucune précaution. Les femmes utilisant cette contraception doivent s'attendre à des saignements (importants ou très légers) de façon imprévisible ou alors à une absence totale de règles !
L'implant contraceptif se présente sous la forme d'un petit bâtonnet de la taille d'une allumette, qui une fois implantée sous la peau diffuse du progestatif. Sa durée de vie est de 3 ans et son prix est d'environ 102 €. Il est pris en charge à 65 % par l'Assurance Maladie.
Parmi les différents modes de contraception possibles, les femmes peuvent recourir à l'implant contraceptif, un petit bâtonnet de quelques centimètres inséré juste sous la peau, au niveau du bras, où il va libérer en continu un micro-progestatif.