Première enquête. Le chômage influe négativement sur le vécu psychologique des jeunes chômeurs et cause chez eux un état d'anxiété permanente, des sentiments d'infériorité et une baisse de confiance en soi.
Les conséquences visibles sont: l'entrée plus tardive dans la vie économique, voire le renoncement pour certains avec la délinquance et le nihilisme, la déqualification pour de nombreux diplômés au détriment d'autres postulants, la pression sur les salaires est à la hausse.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
Selon un rapport de la Brookings Institution, un groupe de réflexion basé à Washington, « Les jeunes [africains] trouvent du travail, mais celui-ci est souvent mal rémunéré et ne leur permet pas de perfectionner leurs compétences ni de jouir d'une certaine sécurité de l'emploi ».
Le taux de chômage élevé des jeunes et les difficultés d'insertion qu'ils rencontrent sont d'abord le reflet du dualisme du marché du travail et de sa faible fluidité : quel que soit l'âge, l'accès à l'emploi stable est difficile pour les entrants.
Introduction : Le chômage constitue aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de la santé économique d'un pays. Il détermine, dans la majorité des pays, la nature des politiques de l'emploi mises en œuvre et témoigne des mutations de notre société.
Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
Une cause présente la raison de quelque chose, c'est un élément qui en produit un autre, c'est un fait qui en entraîne un autre, etc. Une conséquence explique ce qui arrive (l'effet), c'est le résultat de quelque chose (les répercussions).
Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.
Au Sénégal, le manque de compétences est la première cause du chômage des jeunes. (Agence Ecofin) - Les établissements de formation professionnelle au Sénégal peinent encore à accorder leurs programmes aux besoins des entreprises. Les 200 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail manquent de compétences.
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
Le chômage représente l'ensemble des personnes de 15 ans et plus, privées d'emploi et en recherchant un. Sa mesure est complexe. Les frontières entre emploi, chômage et inactivité ne sont pas toujours faciles à établir, ce qui amène souvent à parler d'un « halo » autour du chômage.
Selon le rapport, les jeunes ont non seulement moins de chance que les adultes de trouver un emploi, mais ils se heurtent à une discrimination fondée sur l'âge, le sexe et le profil socio-économique.
Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes augmente de 1,3 point, à 17,8 %, mais demeure nettement inférieur à son niveau d'avant-crise (de 3,7 points). En revanche le taux de chômage est quasi stable pour les 25-49 ans (+0,1 point) à 6,7 % et diminue pour les 50 ans ou plus à 5,2 % (–0,3 point).
Le taux de chômage est à son plus bas niveau depuis début 2008, un niveau qu'il avait également atteint au deuxième trimestre 2020 grâce aux aides permettant d'atténuer l'effet du confinement.
Parce que l'assurance chômage porte sur la perte d'emploi, elle possède un premier avantage évident : elle limite les conséquences financières d'une perte d'emploi sur votre budget et sur l'équilibre de vos finances. Si vous venez à perdre votre travail, vos revenus vont logiquement baisser.
Le chômage entraîne souvent à la fois une dégradation du niveau de vie et un affaiblissement de la vie sociale. Le fort taux de chômage en France peut ainsi être perçu comme l'une des causes de la fragilisation du lien social.
Au plan social, dans un pays comme le Sénégal avec beaucoup de préjugés, le chômage est perçu comme un échec social avec pour conséquence la pauvreté, la marginalisation, la recherche de mauvais refuges tel que le tabagisme, l'alcoolisme et la prise de drogue.
L'analyse sociologique du chômage a pour objet le double caractère social de ce phénomène qui concerne toute une société et affecte directement cer- tains individus. Le chômage caractérise une société globale et dans celle-ci une population particulière. Ce fait social est également économique et démogra- phique.
Toute augmentation du taux de chômage entraîne une baisse de la taille du marché (le chômage réduit le pouvoir d'achat moyen). Il en résulte une baisse de la production de biens intermédiaires et de la rentabilité des brevets qui se traduit par un ralentissement de l'innovation et une baisse du taux de croissance.