Durkheim donne un certain nombre d'exemples de faits sociaux : « tâche de frère, d'époux ou de citoyen », « les croyances et les pratiques de [la] vie religieuse », mais aussi le langage, la monnaie, les pratiques professionnelles…
Le fait social possède comme attributs fondamentaux la contrainte, l'extériorité et l'inévitabilité. Contrainte : les individus sont amenés à se soumettre à son existence, comme ils doivent se soumettre à celle de la pesanteur ou de la composition de l'air.
La ville comme révélateur et analyseur social
La ville symbolise le passage à la modernité, c'est-à-dire à une société où l'individu s'impose comme figure de sens. Contrairement au village ou à la campagne, la ville est un terrain propice à l'individuation, autrement dit à la possibilité de maîtriser son existence.
Selon Durkheim, un fait social consiste « en des manières d'agir, de penser et de sentir, extérieures à l'individu, et qui sont douées d'un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s'imposent à lui ». Or, un fait social ne peut pas se définir par sa généralité.
La construction du fait social : Le sociologue cherche à construire un fait social dans le but de l'étudier. Pour ce faire, il utilise les statistiques ( qui révèlent des faits que l'on ne voit pas ). La statistique : outil pour se dégager du subjectif.
Cet article précise que : « L'action sociale collective ou individuelle, vise à améliorer les conditions de vie des agents publics et de leurs familles, notamment dans les domaines de la restauration, du logement, de l'enfance et des loisirs, ainsi qu'à les aider à faire face à des situations difficiles.
En effet, pour lui, les individus, à travers la socialisation, intériorisent des comportements consciemment ou non. Le fait social est alors transmis d'une génération à l'autre. 👉 Le fait social peut être organisé ou non. 📃 En effet, il peut découler d'une règle édictée clairement dans la loi ou dans un règlement.
La socialisation est le fruit d'un conditionnement
Pour Durkheim, le fait social s'impose à l'individu, qu'il le veuille ou non, et non l'inverse. Le fait social est l'ensemble « des manières d'agir, de penser et de sentir » qui s'imposent à l'individu.
Selon Max Weber, la sociologie doit devenir une étude des actions sociales ; toute action ne serait pas sociale (lorsqu'il n'existe aucune interaction physique ou mentale (intention) avec un individu). Une action sociale est celle qui un sens pour le sujet et qui est en rapport avec le comportement d'un autre individu.
Il a défini la langue comme un fait social, c'est-à-dire comme un fait qui est indépendant de l'action de l'individu et de ses actes et qui, au contraire s'impose à lui dans la société, dans la « masse parlante » de tous ceux qui parlent la même langue que lui.
L'observateur qui s'observe observer
Pour comprendre convenablement un fait social, il faut l'appréhender totalement. C'est-à-dire, en tenant compte de l'Observateur. L'observation doit être interne: elle doit être celle de l'indigène ou tout au moins celle de l'observateur revivant l'expérience indigène.
Pour la collectivité, le mariage est une composante essentielle de la reproduction démographique et sociale : il définit des droits sur la descendance des femmes et organise ainsi la filiation ; il alimente aussi, par le jeu des alliances, les rapports politiques et sociaux entre les groupes.
Pour Émile Durkheim, le social est constitué par les « manières de faire, de penser et de sentir » qui s'imposent à l'individu. L'activité économique comme toute activité sociale prend donc des formes qui préexistent à l'action de l'individu et qui, suivant la formule consacrée, « s'imposent à lui ».
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2. Qui intéresse les rapports entre un individu et les autres membres de la collectivité : Avoir une vie sociale très développée. 3. Qui concerne les relations entre les membres de la société ou l'organisation de ses membres en groupes, en classes : Les inégalités sociales.
Le fait social devient phénomène politique dès lors que la société en prend conscience comme d'une partie intégrante de sa structure.
Le comportement social se distingue de l'instinct, en ce qu'il est appris lors des interactions sociales, ou de la socialisation. Les sciences sociales étudient les comportements sociaux, qui sont une sous-catégorie des comportements humains. Un comportement social : une file d'attente pour entrer dans un bus.
Elle est complémentaire de l'aide sociale et de la protection sociale. Elle regroupe toutes les actions destinées à faciliter les conditions du ``vivre ensemble'', à travers des actions de prévention, d'accompagnement ou de solidarité [1]
Les fondements de l'action sociale et médico-sociale
l'autonomie et la protection des personnes ; la cohésion sociale ; l'exercice de la citoyenneté ; la prévention des exclusions et la correction de ses effets.
Weber construit alors une théorie de l'action sociale et classe les différents types d'actions en quatre catégories : les actions traditionnelles (les coutumes ou actions effectuées par habitude), les actions affectives (réaction immédiate à une émotion), les actions rationnelles en valeurs et les actions rationnelles ...
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction.
Expliquer un fait social, c'est en rechercher la cause. Elle doit être de même ordre que le fait, c'est-à-dire sociale. «La cause déterminante d'un fait social doit être cherchée parmi les faits sociaux antécédents, et non parmi les états de la conscience individuelle.»
La socialisation est le processus d'intériorisation des normes et valeurs d'un groupe social ou d'une société qui disposent les individus à agir, à penser, voire à anticiper l'avenir, d'une façon particulière.
Le fait social total et la théorie de l'échange-don
Tout d'abord parce qu'elle engage bien plus des groupes sociaux (clans, tribus, unités de parenté) que des individus, et que les entités mises en circulation ne sont pas uniquement des biens matériels, mais des femmes, des services, des prières, etc.