Aujourd'hui, 1 Français sur 6 est en situation de handicap.
Parmi les handicaps dits visibles, on trouve les atteintes d'ordre physique. Certains de ces cas peuvent relever de maladies neurodégénératives. Une déficience motrice va, elle, recouvrir « l'ensemble des troubles (dextérité, paralysie, …)
Le handicap invisible est un handicap non détectable si la personne concernée n'en parle pas. Les troubles dont elle souffre impactent pourtant sa qualité de vie. Les manifestations symptomatiques des handicaps invisibles peuvent être très divers, mais ne sont pas comparables entre eux.
Handicap mental (ou déficience intellectuelle)
La trisomie 21 est la forme la plus connue de handicap mental, et vient d'une anomalie chromosomique. Elle concerne 50 000 à 60 000 personnes en France (soit 10 à 12% des personnes handicapées mentales françaises) et touche 1 000 nouveaux nés chaque année.
Le handicap visuel recouvre un panel important de déficiences, allant d'un trouble visuel bénin (myopie par exemple) à une cécité totale. Actuellement, en France, 3 millions de personnes sont concernées, ce chiffre augmentant progressivement avec l'allongement de la durée de vie.
Le handicap mental
Appelé aussi déficience intellectuelle, il correspond selon l'OMS à "une capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe, et d'apprendre et d'appliquer de nouvelles compétences (trouble de l'intelligence).
Le handicap invisible est un handicap qui n'est pas apparent, ce qui revient pour un individu au fait d'avoir une limitation durable des possibilités d'interaction sans que l'entourage ne puisse aisément comprendre qu'il s'agit bien d'un handicap.
La mobilité réduite concerne environ 3,5 millions de personnes, soit 5,3% de la population. Parmi ces personnes, 650 000 sont en fauteuil. On pense à tort qu'il s'agit du handicap le plus répandu car c'est le plus visible.
Considéré jusqu'à récemment en France comme une forme de psychose infantile, l'autisme est identifié à présent comme un handicap d'origine neuro biologique, se manifestant par des altérations de la communication et des interactions sociales, des comportements et centres d'intérêt restreints et répétitifs.
Définition du handicap physique
Ainsi, le handicap physique comprend des handicaps très variés : le handicap visuel, le handicap auditif, les maladies invalidantes (allergie, sclérose en plaques…) et le handicap moteur.
12 millions de personnes handicapées, en France, dont 80 % avec un handicap invisible.
Le handicap cognitif est la conséquence de dysfonc- tionnements des fonctions cognitives1 : troubles de l'attention, de la mémoire, de l'adaptation au chan- gement, du langage, des identifications perceptives (gnosies) et des gestes (praxies).
Elle est accordée à la personne handicapée âgée d'au moins 21 ans (3) dont l'état physique ou psychique a réduit sa capacité de gain à 1/3 ou moins de ce qu'une personne valide pourrait gagner sur le marché général de l'emploi.
Même si certaines personnes peuvent ne pas considérer le port de verres correcteurs comme étant « normal », leur port ne constitue certainement pas un handicap. La myopie n'est pas non plus considérée comme une déficience visuelle.
Le terme « polyhandicap » est défini par le décret du 9 mai 20171 en ces termes : « Les personnes présentant un dysfonctionnement cérébral précoce ou survenu au cours du développement, ayant pour conséquence de graves perturbations à expressions multiples et évolutives de l'efficience motrice, perceptive, cognitive et ...
« Toute personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l'accomplissement d'activités courantes. » Cette définition s'applique à tout individu, femme ou homme, ayant une déficience.
Les maladies mentales représentent 23 % des handicaps générés par des maladies non-mortelles dans le monde. Une recrudescence inquiétante qui se heurte à l'absence de politique publique. Les tabous ont la vie dure.
Le handicap mental ne se guérit pas, mais une action éducative, thérapeutique et pédagogique adaptée peut en réduire les conséquences et apporter à la personne qui en est atteinte la plus grande autonomie possible.