La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
La socialisation s'effectue par trois grands mécanismes que sont l'inculcation, l'imprégnation et l'interaction. Elle est classiquement verticale et descendante, mais de nouvelles formes émergent : la socialisation inversée et la socialisation horizontale.
La famille, l'école, un groupe de pairs, la religion, une entreprise ou encore les médias sont des instances de socialisation. Les instances de socialisation sont multiples : la famille est une instance de socialisation déterminante. En effet, les parents et la fratrie sont les premiers référents des individus.
Elle s'opère principalement pendant la petite enfance. L'enfant n'est pas spontanément un être social, il doit apprendre à parler, à se conformer à des règles… Par socialisation primaire, l'enfant intériorise le monde qui l'entoure comme étant le monde en général.
Définition. La socialisation est le processus d'intériorisation des normes et valeurs d'un groupe social ou d'une société qui disposent les individus à agir, à penser, voire à anticiper l'avenir, d'une façon particulière.
La socialisation a deux fonctions principales : faire assimiler des modèles culturels à l'individu. adapter l'individu à son environnement social : il apprend à se comporter de la façon attendue en famille, au travail, à l'école.
« Tout individu est inscrit avant même sa venue au monde dans ses groupes familiaux, sociaux et culturels. L'individu n'existe pas sans ses groupes originaires et ses institutions d'appartenance1 ».
La socialisation a pour fonction principale de permettre l'intégration des individus dans la société. La connaissance et le respect des différentes normes et valeurs sont des conditions nécessaires pour que l'individu trouve une place dans la société.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
n'est qu'un cadre à l'intérieur duquel les parents dans leurs contacts quotidiens et intimes avec l'enfant jouent leur rôle de principaux agents socialisateurs : édu- quer l'enfant par leur exemple, leur attitude, par l'utilisation de mesu- res disciplinaires appropriées, voilà leur rôle.
Les facteurs d'intégration sociale sont : la famille, les groupes de pairs, les médias et le travail.
L'école est un lieu de socialisation car elle favorise l'apprentissage et l'intériorisation de connaissances fondamentales (en français, en mathématiques, etc.) et des valeurs de la République française.
1. Les enjeux de socialisation, qui amènent l'école à accentuer le développement de l'autonomie et de la citoyenneté par des dispositifs de formation spécifiques aussi bien qu'à travers l'ensemble des disciplines.
La socialisation est un processus continu, elle n'est jamais achevée. Il faut donc comprendre la socialisation à travers le cycle de vie. Certaines instances deviennent moins prédominantes (l'école), ou se transforment (la famille) ; d'autres interviennent plus tard (le monde professionnel).
Le milieu social d'origine influence les normes et les valeurs transmises. L'habitus (ensemble de dispositions durables acquises pendant l'enfance) varie grandement en fonction des catégories sociales étudiées. Cet écart de socialisation provoque là encore une forte reproduction des inégalités sociales.
Les mutations importantes de la famille (divorces, concubinage, célibat, familles monoparentales...) affaiblissent le lien social. Les ruptures familiales semblent fragiliser l'individu et participer au processus d'exclusion. Robert Castel fait un lien entre l'exclusion, l'emploi et la famille.
Les liens sociaux peuvent s'affaiblir ou se déconstruire. Plusieurs facteurs peuvent mener à l'affaiblissement de la cohésion sociale : les mutations économiques, les transformations sociales, ainsi que les inégalités et la ségrégation.
La famille : c'est une instance de socialisation primaire, c'est par elle que les enfants apprennent à marcher, parler, s'habiller, à avoir des émotions, etc. Elle permet l'intériorisation de comportements attendus : normes et valeurs, mais aussi les rôles masculins et féminins propres à la famille.
La famille est le premier agent de socialisation. Les mères et les pères, les frères et sœurs et les grands-parents, ainsi que les membres de la famille élargie, enseignent tous à un enfant ce qu'il a besoin de savoir.
La famille transmet à l'enfant, dès son plus jeune âge, le langage et les codes sociaux les plus élémentaires (apprendre à manger « correctement » par exemple), mais aussi les valeurs et les normes qui l'aideront ensuite à développer des relations sociales. Elle joue donc un rôle important dans la socialisation.
Qu'est-ce que la socialisation différenciée ? Le processus de socialisation différenciée transmet des valeurs et des normes adaptées à différentes catégories de la population en fonction de leur genre ou de leur milieu social notamment.
La socialisation primaire commence dès la naissance et permet à l'enfant d'intérioriser les normes et valeurs de sa société. Lors de la socialisation primaire, les « autrui significatifs » transmettent les normes et valeurs que l'enfant va intérioriser.