Les règles de la poésie classique placent la césure au milieu de l'alexandrin, le séparant en deux hémistiches de même longueur mais la césure n'est pas toujours placée au centre du vers. La césure se trouve sur "fait", si bien qu'il faut insister sur ce mot lors de la lecture et le mettre en valeur.
Pour analyser un poème, il est nécessaire de maîtriser certains éléments de versification. Il faut toujours associer le repérage de ces procédés avec l'effet qu'ils produisent. C'est le nombre de syllabes du vers : un alexandrin est un vers de 12 syllabes, un décasyllabe un vers de 10 syllabes.
La versification française, qui repose sur le décompte des syllabes, est dite syllabique ; comme il faut et il suffit d'une voyelle pour composer une syllabe, elle est aussi dite vocalique. Le vers suivant contient douze mots d'une syllabe : Je sais ce que je suis et ce que je me dois.
L'alexandrin est, en métrique française classique, un vers composé formé de deux hémistiches (ou sous-vers) de six syllabes chacun, soit un total de douze syllabes.
l'alexandrin (12 syllabes), le décasyllabe (10 syllabes), l'octosyllabe (8 syllabes).
- une strophe de 2 vers s'appelle un distique - une strophe de 3 vers s'appelle un tercet - une strophe de 4 vers s'appelle un quatrain - une strophe de 5 vers s'appelle un quintil - une strophe de 6 vers s'appelle un sizain - une strophe de 8 vers s'appelle un huitain - une strophe de 10 vers s'appelle un dizain → Un ...
Il crée un effet de continuité rythmique, de fluidité. Pour un poème en alexandrin, le rythme est régulier quand les alexandrins ont un rythme 6/6 avec césure à la fin de la 6ème syllabe, sinon le rythme est irrégulier.
A l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un e muet si la syllabe suivante commence par une consonne. On ne la compte pas lorsque la syllabe suivante commence par une voyelle. A la fin d'un vers on ne compte jamais le e muet.
Le décompte des syllabes et l'emploi de la rime sont soumis à des règles précises, fixées au xviie s. par Malherbe et Boileau, et pratiquées, avec parfois des variantes elles-mêmes clairement définies, jusqu'à la fin du xixe s., où le vers régulier laisse une très large place au « vers libre ».
Rimes plates
Les rimes sont dites plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux (« AABB »).
Les vers. Un vers, c'est une ligne d'un poème. Il commence le plus souvent par une majuscule par une majuscule, et ne se termine pas forcément par un point. Il est donc différent de la phrase.
On sépare les syllabes entre une voyelle et une consonne. Lorsque trois consonnes se suivent et sont différentes, on sépare après la deuxième consonne. On ne sépare jamais les groupes qui forment un seul son comme « ch », « ph », « th », « gn », « cr », « br » etc.
La versification traditionnelle respecte l'alternance entre rime masculine et rime féminine (terminée par un « e » muet). Assonance et allitération : A l'intérieur des vers, les répétitions de sons sont elles aussi fréquentes. On appelle assonance la répétition d'une même voyelle.
une syllabe : monosyllabe. deux syllabes : dissyllabe. trois syllabes : trisyllabe. quatre syllabes : tétrasyllabe ou quadrisyllabe.
Les règles françaises à appliquer pour différencier les syllabes à l'oral et à l'écrit sont simples : À l'oral, un mot contenant un "e" muet ne comprend qu'une seule syllabe : parl/. Une fois écrit, il est découpé en deux : par/le. Les consonnes prononcées sont considérées comme un phonème.
Lorsqu'on identifie des rimes, il faut porter une attention particulière aux sons produits et non à l'orthographe des mots. En effet, une rime peut être composée d'un même son écrit de différentes manières ou de lettres muettes à la fin des mots. On utilise souvent des lettres comme A, B, C, etc.
L'alexandrin est à lui seul le signe de cette tension: il fait voir, entendre, sentir à travers ses images et ses rythmes les plus turbulentes agitations tout en donnant aux auteurs l'ambition de l'équilibre esthétique et de la stabilité des formes.
Une rime croisée désigne un type de rime dans une strophe de quatre vers, selon la structure A/B/A/B. Par exemple : à la fin du vers 1, le dernier mot se termine par « tion ». Au vers 3 aussi. Ce sont des rimes croisées.
Il y a rejet lorsqu'une partie de phrase se termine au début d'un vers. Plus particulièrement, le rejet se compose des mots qui terminent la phrase. De manière générale, le rejet sert à mettre ces mots en valeur grâce à sa situation particulière, au rythme, à la césure et à la ponctuation.
Dans un poème, un enjambement est le rejet au vers suivant d'un ou plusieurs mots nécessaires au sens du premier vers.
On peut placer les accents, les coupes et la césure ainsi : « Brûlé / de plus de feùx // que jè / n'en allumaì » Le rythme est donc : 2/4 // 2/4, ce qui donne au vers sa musicalité particulière. mort).
Le haïku est un poème bref en trois lignes et 17 syllabes, visant à traduire une sensation vis-à-vis d'un événement naturel ou d'une saison, par exemple.
Un monostique est, comme l'indiquent les deux racines grecques qui le composent, une strophe d'un seul vers. Ce terme s'emploie aussi comme adjectif. La variante monostiche est utilisée par de nombreux auteurs ainsi que par des universitaires compétents en linguistique.