Le choix du sport est également important et il vaut mieux miser sur un sport plus doux comme la natation, la marche ou le vélo jusqu'à ce que le plancher pelvien soit rétabli.
Les sports amis du périnée
incluent les sports dépourvus d'impact qui développent les abdominaux profonds, travaillent le gainage. La liste est longue mais on pense à la natation, la randonnée, la marche rapide, le yoga, le Pilates, le vélo, le TRX, le Body balance, la Barre au sol, etc.
L'alimentation: plus riche en fibres, elle évitera la constipation et moins riche en graisses, le surpoids. Pour être utile, le régime devra être associé au sport. Résultats? La fin de cette sensation de pesanteur dans le bas ventre et une stabilisation du prolapsus.
Pour protéger votre périnée, vous pouvez également pratiquer des sports exerçant peu de pression sur le plancher pelvien comme la marche nordique, la natation, le vélo, le golf ou le pilates. Au contraire, il est déconseillé de pratiquer des sports à fort impact tels que la course à pied, le football ou le trampoline.
La course à pied, le footing et tout ce qui fait courir
Lorsque l'on court, le pied tape le sol à chaque foulée ce qui fatigue le périnée. La marche en revanche, n'est absolument pas déconseillée.
Heureusement, le port du pessaire et la rééducation permettent d'atténuer ou de faire disparaître les symptômes liés au prolapsus qui affectent la vie intime.
La descente d'organes empêche les femmes d'avoir des relations sexuelles. Il est vrai que la gêne, la peur qu'il soit dangereux ou impossible d'avoir une relation sexuelle, ou encore l'appréhension en regard des réactions du partenaire peuvent avoir des conséquences sur la sexualité de la femme.
Pratiquer en loisir, le vélo préserve le périnée
En balade ou en mode vélotaf, le vélo est idéal pour éviter les fuites urinaires et protéger les muscles pelviens. La selle, la position assise, ainsi que rouler sans à-coups, le vélo n'entraîne pas d'impact. Le périnée n'est donc pas martelé par la pression des organes.
Couché ou couchée sur le dos, genoux fléchis, à l'expiration, contractez les muscles du plancher pelvien au maximum comme pour retenir l'urine et les gaz. Tenez la contraction 5 secondes en respirant normalement, puis relâchez avec un repos de 10 secondes entre chaque contraction.
Ces exercices rapprochent le nombril du pubis en comprimant les viscères vers le bas, ce qui exerce une pression importante sur le périnée et sur les parois de la sangle abdominale. Résultat : le périnée se distend et le ventre s'arrondit". Pour travailler ses abdominaux intelligemment, mieux vaut miser sur le gainage.
La cystocèle, ou descente de la vessie, est une pathologie courante chez la femme, plus encore après plusieurs grossesses ou un accouchement difficile.
Souvent, le pessaire est proposé en combinaison avec une rééducation périnéale. Durant celle-ci, le pessaire sert en quelques sortes d'amortisseur et permet un travail des muscles pelviens sans la pression sur les organes, les muscles du périnée étant déjà bien affaiblis par le prolapsus.
Dans tous les cas, éviter d'être sédentaire ; éviter le port de lourdes charges ; apprendre à contrôler sa toux ; traiter ou prévenir une constipation chronique.
À l'inverse, certains sports sont recommandés parce qu'ils sont sans impact et aident à muscler les abdominaux profonds (et donc le périnée) : natation, yoga, Pilates, marche rapide et randonnée, vélo elliptique…
Les exercices à l'aide d'un accessoire : le ballon
- Inspirez et soufflez tout doucement en serrant d'abord votre ballon avec les genoux, - Puis, sur la même expiration, contractez le périnée, - Enfin contractez les abdominaux en rentrant le ventre, pour mieux les sentir, vous pouvez poser vos mains sur le ventre.
Au moment de l'expiration, contracter votre anus comme si vous souhaitiez retenir votre urine et/ou un gaz. Si vous contractez les trois sphincters (anus, muscles du vagin, méat urinaire) ensemble, c'est encore mieux. Maintenez la contraction pendant 3 secondes pour commencer. Puis relacher 5 secondes.
Pour corriger le prolapsus, on doit alors utiliser les ligaments naturels de la patiente en réduisant leur taille car ces ligaments ont été étirés. L'intérêt de cette technique est qu'on ne fait pas d'incision au niveau du ventre de la patiente", explique le chirurgien urologue.
Une sensation de lourdeur ou de douleur dans le bas ventre ; Une boule au niveau de la vulve, en position debout, à l'effort ou accroupie ; Une gêne ou une douleur pendant les rapports sexuels, des saignements après les rapports ; Des troubles de la défécation ou une incontinence anale.
Le symptôme principal quasi constant est la sensation d'une boule vaginale ou d'une pesanteur apparaissant en position debout, augmentée par les efforts et disparaissant en position allongée. La boule devient palpable lors des toilettes puis visible lorsqu'elle s'extériorise au-delà de l'orifice vulvaire.
Il est conçu pour libérer votre vagin et vous soulager de tout inconfort lié à un prolapsus ou à une incontinence urinaire à l'effort. Si vous ressentez une douleur ou une gêne, le pessaire n'est probablement pas, ou plus, adapté.
La première fois, c'est un médecin ou un physiothérapeute qui le mettra. Par la suite, vous pourrez le mettre vous-même ou avec l'aide d'une infirmière de votre CLSC. Il existe différents modèles de pessaires et différentes tailles. Il faut parfois plusieurs essais pour trouver celui qui vous convient le mieux.
Les organes génitaux risquent alors de descendre et de créer une gêne mécanique et, parfois aussi, fonctionnelle selon les organes touchés et le niveau auquel ils descendent. Certaines douleurs et pressions sont davantage ressenties en position debout et disparaissent généralement lorsque la femme s'allonge.