La lutte gréco-romaine, probablement le sport le plus ancien de l'histoire, « est interdite aux femmes », explique la Fédération française de lutte, que nous avons contactée. C'est l'un des deux bastions masculins aux JO. « La lutte existe en trois styles : la lutte gréco-romaine, la lutte libre et la lutte féminine.
La marche à pied est également la première activité exercée par les hommes sportifs (61 % d'entre eux) ; elle devance nettement le cyclisme et la course à pied (27 % et 18 %).
« On a une économie du sport à deux vitesses entre sport masculin et féminin, en partie liée à ce manque de médiatisation, souligne-t-il. L'affaire Mediapro a rappelé qu'une énorme partie des revenus du sport vient des droits TV. Moins un sport est médiatique, moins il est facile de le vendre.
Sur un total de 997 athlètes, 22 femmes concourent dans cinq sports: le tennis, la voile, le croquet, l'équitation et le golf. Le CIO s'est engagé pour l'égalité des sexes dans le sport.
Selon le Ministère du Sport, 63 % des femmes pratiquent une activité sportive régulière, contre 69 % pour les hommes.
C'est finalement depuis 1964 que les femmes peuvent prendre part à toutes les épreuves d'équitation, faisant de la discipline l'unique sport mixte des Jeux Olympiques.
D'abord par la non-mixité des pratiques sportives qui entérine la supposée supériorité physique des garçons et amène les deux classes de sexes à se séparer dès l'adolescence, au détriment des filles : difficulté à constituer des équipes féminines et des clubs dans les disciplines réputées masculines (foot, rugby, vélo) ...
Un manque d'engouement général qui s'explique par un "cercle vicieux" entre déficit de médiatisation, réputation et infrastructure, comme l'explique la journaliste spécialiste du handball Gaëlle Louis au HuffPost.
Ainsi, si un tiers des Français se reconnaît dans l'expression « téléspectateur sportif », c'est davantage le cas des hommes (45%), des moins de 35 ans (48%), des cadres (42%), et des personnes qui pratiquent un sport régulièrement (41%).
le football. Malgré une légère baisse, le football reste le sport préféré des Françaises et des Français avec plus de 1 896 208 licenciés. L'engouement lié au football vient sans doute du fait qu'il est le plus suivi et le plus pratiqué en France. Ce qui fait de lui le sport le plus populaire.
Le Kabaddi est un sport quasiment inconnu en France et pourtant suivi par plus de 430 millions de téléspectateurs dans le monde, c'est un sport de gros dur !
1. Le golf. Découvrir le golf, c'est s'ouvrir à un monde de raffinement jusqu'au bout de la chaussure. Il faudra déjà compter 50€ pour un cours, et quelques centaines de plus avec l'équipement et l'adhésion au club et les fringues adéquates.
Voici le top 10 des sports féminins : gymnastique, équitation, randonnée pédestre, natation, volley ball, badmington, basket ball, athlétisme, ski, handball.
6 femmes participent aux Jeux Olympiques de Paris en 1900, en tennis et en golf. A partir cette olympiade, elles seront sans cesse plus nombreuses et dans de plus en plus de disciplines à y participer. Aujourd'hui, de nombreux progrès sont à faire sur la parité et l'égalité des disciplines pratiquées par les femmes.
Le manque de temps ou la faible médiatisation du sport féminin peuvent expliquer la moindre pratique physique ou sportive des jeunes femmes. Les stéréotypes de genre contribuent à maintenir des différences dans le choix des disciplines.
Niveau. « Par ailleurs, on a souvent reproché aux joueuses d'avoir un niveau plus faible que celui des hommes. Mais, jusqu'à récemment, les femmes n'avaient pas accès aux mêmes formations que les hommes. C'est en train de changer : de plus en plus de centres de formation sont accessibles aux femmes.
Cependant, on considère que le handball est un sport de conception danoise. Le Danois Holger Nielsen créa les règles du handball moderne (håndbold) en 1898.
Le 30 septembre 1917 , se tient le premier match de football féminin disputé en France. Ce match met aux prises deux équipes du Fémina Sport (club omnisports féminin fondé à Paris en 1912). Un France - Angleterre attire 12 000 spectateurs au stade Pershing en 1920.
En ressentant les bienfaits physiques et psychiques d'une activité physique régulière, elles gagnent en estime d'elles-mêmes, retrouvent une hygiène de vie et par effet de domino s'émancipent et jouent un rôle plus facilement, chacune à leur niveau niveau, en fonction de leurs particularités.
Pour les femmes elles-mêmes, le sport serait une opportunité d'évoluer dans la société et de s'émanciper. Dès que la femme cherche à atteindre le pouvoir, les responsabilités, c'est-à-dire de faire comme les hommes, elles sont souvent considérées comme des féministes ou des femmes qui veulent faire carrière.
Ainsi, la pratique du sport reste un vecteur de différenciation du genre et de reproduction d'inégalités sociales et de stéréotypes. En premier lieu, la pratique du sport dépend du milieu social d'origine du pratiquant et de son niveau de diplôme.
1. L'équitation. Toutes les disciplines équestres sont, avec la voile, les deux seules épreuves entièrement mixtes des Jeux Olympiques, c'est-à-dire des épreuves dans lesquelles des hommes et des femmes peuvent s'affronter en individuel.
Sur les 28 disciplines olympiques des Jeux de Rio en 2016, une seule était complètement mixte : l'équitation. Il s'agit du seul sport qui permet aux hommes et aux femmes de s'affronter sur les mêmes épreuves (pas des compétitions séparées).
À la différence de nombreux autres sports, l'équitation a toujours été un sport mixte. En compétition, sur ses trois disciplines majeures - saut d'obstacles, dressage et concours complet -, les femmes sont les égales des hommes. Pourtant, il ne s'agit pas encore d'une réelle parité.