Droit de vote, contraception, autorité parentale conjointe : 1945-1974. Les femmes votent en France pour la première fois lors des élections municipales. La loi "Marthe Richard" interdit les maisons de tolérance sur le territoire national.
Elle s'accompagne d'une modification du régime légal du mariage, qui de communauté de meubles et acquêts passe à celui de communauté réduite aux acquêts. Le régime dotal, qui accordait à l'époux l'administration et la jouissance d'une partie des biens apportés lors du mariage, est supprimé.
1944 : Droit de vote des femmes
Le 21 avril 1944, les femmes françaises obtiennent le droit de vote. Celles qui le souhaitent pourront voter pour la première fois lors des élections municipales d'avril 1945. Ce droit de vote est obtenu pratiquement un siècle après l'instauration du suffrage universel masculin de 1848.
En 1950, soit juste après la Seconde Guerre Mondiale, le rôle de la femme semble se résumer aux seuls faits d'être une bonne épouse, une bonne mère et une bonne ménagère. Après la guerre, l'économie est peu à peu relancée et vise les femmes et par conséquent la famille par des publicités.
La femme ne pouvait pas travailler sans l'accord de son mari et avant 1907, elle ne pouvait pas percevoir de salaire. Pendant la guerre 14-18, le mari étant parti à la guerre, la femme prend conscience de ses capacités. Elle administre le foyer, les enfants : elle s'occupe de tout !
En 1975 est instauré le divorce par consentement mutuel. C'est également dans les années 1970 que les femmes peuvent enfin accéder à la libre maîtrise de leur maternité. La loi Neuwirth de 1967 autorise la contraception et celle de 1974 permet sa prise en charge par la Sécurité sociale.
En deux cents ans, du droit au divorce en 1804 à l'autorisation de l'IVG médicamenteuse en 2004, les femmes ont acquis de nombreux droits, souvent au prix de luttes acharnées. Aujourd'hui encore, les combats féministes perdurent.
1876Modifier. Hubertine Auclert fonde Le Droit des femmes, groupe suffragiste qui devient Le Suffrage des femmes en 1883.
Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
I. LES RÉGIMES COMMUNAUTAIRES
Ainsi tous les mariages conclus sans contrat avant le 1er février 1966 sont soumis à l'ancien régime légal qui est de celui de la communauté de meubles et acquêts. Ce régime s'applique à toutes les personnes mariées sans contrat à partir du 1er février 1966.
Vous souhaitez vous marier sans signer de contrat de mariage ? Vos biens seront automatiquement soumis au régime légal de la communauté réduite aux acquêts. Les biens que vous possédez avant le mariage restent votre propriété personnelle.
Le régime de la communauté de meubles et acquêts : Biens communs, mobiliers ou immobiliers, acquis par les époux pendant le mariage, ensemble ou séparément, grâce à leur travail ou leurs économies s'applique à vous si vous remplissez les 2 conditions suivantes : Vous vous êtes mariés après janvier 1966.
1966 Les femmes peuvent travailler sans le consentement des maris.
Il s'est notamment généralisé dans les sociétés occidentales dans les années 1960, avec les mouvements féministes qui s'y sont notamment développés dès la fin du XIX e siècle, avec des avancées marquées pour la période des années 1970-1990, mais faibles ou en déclin depuis.
Le 26 août 1970, à Paris, plus précisément sous l'Arc de Triomphe, naissait un mouvement historique pour le féminisme français. Il s'agissait du MLF, le Mouvement de libération des femmes. Un mouvement qui était alors de tous les combats de la décennie 1970, dont celui pour l'avortement “libre et gratuit”.
En France, alors que les hommes obtiennent le droit de vote « universel » en 1848, les femmes devront attendre 1944 pour l'obtenir et 1945 pour l'exercer pour la première fois.
En France, il a fallu attendre le 21 avril 1944 pour que les femmes obtiennent le droit de voter et de se présenter à une élection, après plus de 150 ans de mobilisations civiques.
Seules dans les foyers, les femmes françaises seront mères et travailleuses. Elles l'étaient déjà dans le monde rural, employées à toutes sortes de tâches paysannes ; elles vont désormais investir des métiers d'hommes, plus pénibles, ou prendre plus de responsabilités.
En matière d'indépendance financière des femmes, s'il y a une date à retenir, c'est le 13 juillet 1965. Ce jour-là, le Parlement vote une loi autorisant les femmes à ouvrir un compte bancaire en leur nom et à travailler sans le consentement de leur mari.
Le divorce et l'avenir financier d'une femme sans travail
Pour la femme sans travail, il est possible de demander une pension alimentaire pour l'avenir en attendant le divorce définitif. Cette pension résulte de l'obligation alimentaire. Elle est versée tous les mois et dépend des revenus du conjoint qui travaille.
La loi du 11 juillet 1975 initiée par Valéry Giscard d'Estaing constitue une profonde réforme du divorce. La volonté de dédramatiser le divorce se conjugue avec celle d'en régler définitivement les conséquences lors du jugement.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Outre des horaires de travail longs, imprévisibles et rigides, des politiques peu propices à la vie de famille et à la garde d'enfants et des salaires faibles, les femmes sont confrontées à d'énormes difficultés lorsqu'elles entrent dans le secteur de la restauration.
Le droit à l'éducation est la première revendication des pionnières du féminisme au XVIII e siècle. Tout au long du XIX e siècle, ce sujet reste important. En effet, par le savoir, les femmes pourront mieux intégrer le monde du travail, elles seront aussi plus aptes à jouer un rôle politique.