Un taux bas de CRP a été défini comme une valeur inférieure à 10 mg/l. La poussée était définie par un CDAI supérieur à 150 points. Notre étude a porté sur 156 patients en poussée. Le CDAI moyen était de 233.6 (155 - 383).
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Il n'y a pas de marqueurs spécifiques dans le sang. Le diagnostic repose sur l'association des examens cliniques et endoscopiques, mais la présence d'anticorps anti-Saccharomyces cerevisiae (ASCA) possède une sensibilité de 60 pour cent et une spécificité de 85 pour cent, ce qui est assez bon.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
La formule sanguine complète (FSC) est couramment utilisée par les professionnels de santé pour les tests de dépistage de la maladie de Crohn et de la colite. Il recueille des informations sur les types et le nombre de cellules dans le sang.
Lors de poussées de maladie de Crohn, les patients souffrent de maux de ventre (en particulier après les repas), d'épisodes de diarrhée pouvant durer plusieurs semaines, d'émissions de selles contenant du sang (parfois en quantité importante) ou des glaires, ainsi que de nausées, de vomissements et de perte d'appétit.
Les patients ayant un taux initial de CRP inférieur à 10 mg/l avaient une survie significativement meilleure que les patients ayant un taux initial de CRP supérieur à 10mg/l (p = 0,04) (Figure5).
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
Le scanner abdomino-pelvien est indiqué dans la maladie de Crohn, notamment lorsqu'on suspecte une complication aiguë nécessitant une décision rapide de prise en charge (perforation digestive, occlusion, abcès).
Les signes d'une inflammation dans l'analyse de sang
L'inflammation est caractérisée biologiquement par une augmentation de la protéine C réactive ou CRP, de la vitesse de sédimentation et de la quantité de globules blancs. Ceci traduit la mise en place des mécanismes de lutte de l'organisme contre l'agression.
La calprotectine fécale à un seuil de 50 μg/g permet devant des symptômes digestifs non spécifiques de distinguer une pathologie fonctionnelle d'une pathologie organique de type MICI. Un seuil de 250 μg/g de calprotectine fécale permet de distinguer de manière fiable une MICI active d'une MICI en rémission.
Un résultat élevé signifie la présence d'une inflammation dans l'organisme. Cette inflammation peut être causée par une infection (bactérienne ou fongique), une maladie inflammatoire, un cancer, etc.
Comment interpréter son résultat ? Une concentration élevée ou croissante de CRP dans votre sang est en faveur d'une infection ou d'une inflammation aigüe- la plupart des infections et inflammations ont pour conséquence des concentrations de CRP supérieures à 10 mg/l.
Les maladies systémiques : dans le lupus érythémateux, disséminé (LED) et la rectocolite hémorragique (RCH), la CRP est peu élevée, inférieure à 30 mg/L (< 30 mg/L). Son augmentation peut être liée à une surinfection bactérienne. Pour le déterminer, le médecin vous prescrira d'autres examens.
Une explication possible de l'augmentation de la CRP en cas d'infection à la COVID-19 est la surproduction de cytokines inflammatoires. Les cytokines combattent l'agent pathogène. Cependant, en cas d'hyperactivité du système, les tissus pulmonaires peuvent être endommagés.
Le dosage de la CRP est prescrit lorsque le médecin soupçonne l'existence d'une infection bactérienne ou virale ou d'une inflammation. Ce test est très précoce et très sensible. Il permet de suivre au plus près l'évolution de la maladie. Sa normalisation est le signe que l'affection est en cours de résolution.
Les marqueurs de l'inflammation :
La vitesse de sédimentation (VS) et la CRP (C réactive protéine) sont des marqueurs de l'inflammation. Ces dosages correspondent à la production, par l'organisme, des protéines de l'inflammation dans le sang.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
Cette dernière présente ainsi des lésions et a tendance à davantage saigner au contact d'aliments. Le sang dans les selles peut être rouge clair ou au contraire rouge très foncé. "La présence de sang dans les selles est un symptôme d'alerte et doit pousser à consulter un médecin, insiste l'experte.
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (ou MICI) regroupent la maladie de Crohn (MC) et la rectocolite hémorragique (RCH). Toutes deux se caractérisent par une inflammation de la paroi d'une partie du tube digestif, due à une dérégulation du système immunitaire intestinal.
Elle provoque une inflammation et une irritation qui peuvent toucher tout l'intestin, de la bouche à l'anus. Le plus souvent, elle atteint la partie terminale du petit intestin (« l'intestin grêle ») ou « iléon », le gros intestin (« le côlon ») et l'anus.
De nombreuses personnes atteintes de la maladie de Crohn et de la colite souffrent de flatulences et de ballonnements. Le ballonnement correspond à la sensation de gonflement du ventre après les repas. Flatulences et ballonnements semblent aller de pair.