Les taux faibles de CRP dans le lupus participeraient au défaut d'épuration des particules d'apoptose et favoriseraient l'auto-immunité vis-à-vis des constituants des vésicules d'apoptose. Le taux sérique de la CRP dans une population normale est inférieure à 5 ou 10 mg/l.
Test CRP-hs - Un résultat supérieur à 1 mg/L pourra être associé à la présence de maladies cardiovasculaires. Si, après plusieurs évaluations, le CRP-hs est toujours élevé pour des raisons inexpliquées (> 10 mg/L), le patient devrait être évalué pour exclure les causes autres que cardiovasculaires.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
« Selon les résultats, les personnes qui éprouvaient plus d'anxiété de l'attachement connaissaient une augmentation de l'inflammation systémique, indiquée par une hausse du taux de CRP.
Le lupus s'accompagne fréquemment d'une altération de l'état général. La fatigue est souvent associée aux poussées inflammatoires des maladies. Plus rarement, peut survenir un amaigrissement ou un fébricule, mais ces dernières manifestations sont le plus souvent discrètes.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
Un résultat élevé signifie la présence d'une inflammation dans l'organisme. Cette inflammation peut être causée par une infection (bactérienne ou fongique), une maladie inflammatoire, un cancer, etc.
Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.
Une éventuelle contamination par la COVID-19 semble augmenter considérablement les niveaux de protéine C-réactive (CRP) (moyenne de 30 à 50 mg/l) (1-3). De plus, les concentrations de CRP chez un patient répondent à l'évolution de la maladie : le patient va-t-il mieux ou son état s'aggrave-t-il (3-5) ?
Les plaques et taches rouges peuvent concerner d'autres régions du corps (les mains, le décolleté). Elles se développent souvent après une exposition au soleil. Elles peuvent être à l'origine de démangeaisons et disparaissent à la fin de la poussée. Ces lésions de la peau touchent 80 % des malades.
Les antipaludéens de synthèse (hydroxychloroquine ou chloroquine) agissent sur le système immunitaire et présentent des propriétés anti-inflammatoires. Ils sont efficaces notamment dans les atteintes de la peau et des articulations du lupus.
Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :
Des anomalies immunologiques (auto-anticorps) Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d'organe.
En effet, les douleurs musculaires ou articulaires, le stress et l'anxiété provoqués par la maladie, entraînant des troubles du sommeil, sont des causes possibles de la fatigue. Dans ce cas, elle disparaîtra avec le traitement de la maladie.
L'atteinte rénale du lupus concerne 20 à 30% des patients atteints de lupus érythémateux systémique en France. Les sujets à peau noire ont un risque augmenté de développer une atteinte rénale du lupus. Cette atteinte peut être présente dès le début de la maladie, ou apparaître secondairement au cours du suivi.
Les symptômes les plus communs du lupus sont les suivants: fatigue intense ; maux de tête ; articulations gonflées ou douloureuses ; fièvre ; anémie (faible nombre de globules rouges ou d'hémoglobine) ; gonflement (œdème) dans les pieds, les jambes, les mains ; douleur dans la poitrine et/ou essoufflement (pleurésie, ...
Il est possible de guérir d'un lupus spontané, surtout après la ménopause, mais cette guérison est incertaine. Le plus souvent, les traitements permettent d'obtenir au minimum une rémission prolongée. Les traitements administrés dépendent notamment de la sévérité de la poussée du lupus et de sa nature.
– L'hydroxychloroquine (PLAQUENIL©)est le premier traitement du lupus. Son efficacité pour réduire le nombre des poussées, mais aussi la sévérité des poussées de la maladie, a été démontrée. – Les corticoïdes (prednisone: CORTANCYL©) sont utilisés lors des poussées, à des doses variables en fonction du type d'atteinte.
Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
Notre étude rentre dans le cadre d'une étude de registre. Au total, 194 patients était inclus initialement présentant une spondylarthrite selon les critères ASAS 2009 et sont tous sous traitement biologique. Une CRP négative (basse) est définie comme inférieur ou égal à 6 mg/L.
Dans quel but est-il prescrit ? La CRP est souvent prescrite chez les patients présentant des maladies inflammatoires, telles que certaines formes d'arthrites, maladies auto-immunes ou maladies inflammatoires du tube digestif, pour évaluer l'activité de l'inflammation et pour surveiller l'efficacité du traitement.
En conclusion, la pravastatine, la simvastatine et l'atorvastatine réduisent de manière significative le taux de CRP. Ces données supportent l'effet anti-inflammatoire de ces médicaments.