Avec le DAS28-VS ou CRP, on estime que la maladie est en rémission lorsque le score est inférieur à 2,6, en faible activité lorsqu'il se situe entre 2,6 et 3,2, modérément active entre 3,2 et 5,1, et très active au-delà.
Quand s'inquiéter en cas d'augmentation de la CRP ? Un taux supérieur à 6 mg/L doit donner lieu à une surveillance. Une légère élévation laisse à penser qu'il s'agit d'une infection banale, passagère et sans gravité.
Le diagnostic repose sur des examens biologiques (des prises de sang qui montrent l'inflammation et la présence d'anticorps) et radiographiques (érosions, pincement) - cf. imagerie . C'est la conjonction de ces différents arguments qui permet de suspecter une polyarthrite rhumatoïde.
Le médecin fait également pratiquer un bilan sanguin : recherche de marqueurs de l'inflammation (vitesse de sédimentation, protéine C réactive, par exemple), recherche de facteur rhumatoïde (parfois absent), recherche d'autres anticorps indiquant une maladie auto-immune, etc.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
Notre étude rentre dans le cadre d'une étude de registre. Au total, 194 patients était inclus initialement présentant une spondylarthrite selon les critères ASAS 2009 et sont tous sous traitement biologique. Une CRP négative (basse) est définie comme inférieur ou égal à 6 mg/L.
L'analyse de la C Réactive Protéine (CRP), de la vitesse de sédimentation, de la numération formule sanguine recherche un syndrome inflammatoire avec une éventuelle anémie inflammatoire.
Quand la polyarthrite rhumatoïde (PR) est active, elle se manifeste par une inflammation articulaire avec des douleurs de rythme inflammatoire , des réveils nocturnes, des gonflements et un dérouillage matinal de toutes les articulations, mais surtout les mains et les pieds.
Quels sont les symptômes? Le premier signe de la polyarthrite est le raidissement douloureux et le gonflement des articulations au niveau des poignets, des mains et des doigts. Progressivement, ces symptômes s'étendent au reste du corps: cou, épaules, coudes, hanches, genoux, pieds, orteils…
Un nouveau dosage du facteur rhumatoïde est prescrit. Cette fois, le taux est très élevé : 411 Unités Internationales/mL (valeur normale : 18 UI/mL). Le facteur rhumatoïde (qui est un autoanticorps) est présent chez environ 70 % des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde.
Chez les personnes qui souffrent de polyarthrite rhumatoïde (PR), la fatigue est l'un des symptômes les plus fréquemment rencontrés. Plusieurs études ont montré qu'elle est un symptôme au moins aussi handicapant que la douleur.
Les marqueurs de l'inflammation :
La vitesse de sédimentation (VS) et la CRP (C réactive protéine) sont des marqueurs de l'inflammation. Ces dosages correspondent à la production, par l'organisme, des protéines de l'inflammation dans le sang.
Comment interpréter son résultat ? Une concentration élevée ou croissante de CRP dans votre sang est en faveur d'une infection ou d'une inflammation aigüe- la plupart des infections et inflammations ont pour conséquence des concentrations de CRP supérieures à 10 mg/l.
Les maladies systémiques : dans le lupus érythémateux, disséminé (LED) et la rectocolite hémorragique (RCH), la CRP est peu élevée, inférieure à 30 mg/L (< 30 mg/L). Son augmentation peut être liée à une surinfection bactérienne. Pour le déterminer, le médecin vous prescrira d'autres examens.
Un résultat élevé signifie la présence d'une inflammation dans l'organisme. Cette inflammation peut être causée par une infection (bactérienne ou fongique), une maladie inflammatoire, un cancer, etc.
La polyarthrite rhumatoïde occasionne dans 30 % des cas des douleurs vertébrales, mais au niveau cervical. La PR va alors progressivement détruire : l'articulation occipito-atloïdienne, l'articulation atloïdo-axoïdienne.
Les causes de cette fatigue sont multiples. La fatigue peut tout d'abord être liée à ces substances émises par le système immunitaire lors de poussées inflammatoires et qui épuisent totalement le corps. La fatigue peut également être causée par la douleur inflammatoire chronique des articulations.
Les patients atteints d'arthrite inflammatoire doivent connaître les risques liés à l'uvéite. Bien que l'uvéite ne soit pas causée par le soleil, le soleil ou toute lumière vive aggrave la douleur et la sensibilité à la lumière et crée un sentiment d'inconfort au niveau des yeux.
La cause précise de la polyarthrite rhumatoïde n'est pas connue. Un ensemble de facteurs semblent intervenir dans le déclenchement de la pathologie. Un terrain génétique prédisposé pourrait favoriser la maladie. Parmi les facteurs environnementaux incriminés, le tabagisme est un facteur de risque.
La polyarthrite rhumatoïde est associée à une augmentation de la survenue d'un lymphome ou de cancer du système lymphatique, ce dernier jouant un rôle dans la capacité de l'organisme à combattre les infections, selon une étude suédoise publiée dans la revue "Arthritis and Rheumatism".
Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :
Des anomalies immunologiques (auto-anticorps) Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d'organe.
Taux normal de CRP
Risque trop élevé : plus de 10 mg/L ou 1 mg/dL; Risque élevé: 2,0 mg/L ou 0,2 mg/dL; Risque modéré: entre 1,0 e 2,0 mg/L ou 0,1 e 0,2 mg/dL; Risque bas: moins de 1,0 mg/L ou 0,1 mg/dL.
Contrairement à la polyarthrite rhumatoïde qui touche plus souvent les femmes, la spondylarthrite rhumatoïde touche autant les hommes que les femmes. Mais chez ces dernières, le diagnostic est plus souvent difficile à établir car les formes sont moins sévères et les atteintes articulaires plus tardives.
Une éventuelle contamination par la COVID-19 semble augmenter considérablement les niveaux de protéine C-réactive (CRP) (moyenne de 30 à 50 mg/l) (1-3). De plus, les concentrations de CRP chez un patient répondent à l'évolution de la maladie : le patient va-t-il mieux ou son état s'aggrave-t-il (3-5) ?