Le taux d'incapacité permanente et définitive pour un état dépressif chronique n'excède pas 40 % : l'assurance applique dès lors le barème prévu pour un tel pourcentage d'incapacité partielle. Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans.
36,44 % des personnes en invalidité au 31 décembre 2021 le sont en raison d'un trouble mental. Parmi ces personnes, 66,39 % souffrent d'une dépression ou d'un burnout.
Reconnaissance de la dépression en affection de longue durée
La dépression dans sa forme récurrente (au moins trois épisodes dépressifs) peut être reconnue "affection de longue durée" (ALD).
A titre de rappel : la dépression ne figure pas dans le tableau des maladies professionnelles de l'assurance maladie. La dépression ne figure pas dans le tableau des maladies professionnelles.
Le taux de 25% étant considéré comme inatteignable dans le cas d'un burn-out et donc décourageant pour les salariés concernés.
C'est le médecin conseil de l'Assurance maladie qui évalue l'incapacité de travail. Il examine à son tour l'assuré et peut demander l'avis d'un médecin expert. Le médecin-conseil examine l'état des séquelles par rapport au barème indicatif d'invalidité de l'Union des Caisses Nationales de Sécurité Sociale (UCANSS).
En cas de dépression, l'arrêt maladie n'est pas systématique. Comme pour le burn-out, sa durée est variable selon sa gravité. Néanmoins, la durée d'un arrêt maladie est de 3 ans maximum.
Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans. Ensuite est décidée une consolidation (état non guéri considéré comme définitivement fixé en l'état) avec un taux d'invalidité de 20 à 40 %.
Comme évoqué plus haut, la dépression est reconnue par la MDPH, et ce, au même titre que toute autre pathologie.
une perte d'intérêt pour ses activités préférées, ou parfois, généralisée; un sentiment de culpabilité ou de dévalorisation; un sentiment de perte de contrôle ou de désespoir; des idées noires ou suicidaires.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La psychothérapie est recommandée, quelle que soit la sévérité de l'épisode dépressif caractérisé. Elle peut être la seule prise en charge dans les épisodes dépressifs caractérisés légers à modérés, ou être associée à un médicament antidépresseur dans les formes plus graves de dépression.
Le taux d'incapacité est déterminé par la CDAPH. Ce taux est défini en trois tranches : inférieur à 50%, de 50 à 79% et supérieur à 80%.
Pour savoir comment connaître son taux d'incapacité, la procédure est assez simple : une fois que l'instruction de votre dossier est terminée, vous recevrez par courrier le résultat de la part de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) dont vous dépendez.
Le taux d'incapacité d'une personne en situation de handicap est établi par une équipe pluridisciplinaire de la Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) dont elle dépend.
Handicaps psychiques : troubles anxieux sévères, troubles bipolaires, dépression chronique. Maladies chroniques invalidantes : fibromyalgie, maladies auto-immunes, cancer en situation de handicap. Handicaps cognitifs : troubles du spectre autistique, déficiences intellectuelles, troubles de l'apprentissage.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
Vous êtes concerné si vos possibilités d'obtenir ou de conserver votre emploi sont réduites du fait de la dégradation d'au moins une fonction physique, sensorielle, mentale ou psychique.
L'invalidité de catégorie 1 décrit une capacité de travail réduite au 2/3. Dans ce cas, il est possible d'obtenir une pension d'invalidité pour compenser la perte de salaire dû à cette incapacité au travail. Le montant de cette pension s'élève entre 311,56€ et 1099,80€ par mois.
Le psychiatre est un médecin
En tant que médecin, il est habilité à établir un diagnostic et peut prescrire des médicaments ou un arrêt maladie. Il est le plus compétent pour traiter des maladies psychiatriques comme la dépression, l'anorexie, la schizophrénie, les troubles bipolaires…
Pour envisager un arrêt maladie pour dépression, vous devez d'abord consulter un médecin généraliste pour discuter de vos symptômes, et décider ou non si un arrêt de travail pourrait être bénéfique pour vous. Le médecin vous examinera et déterminera si vous avez besoin d'un arrêt maladie.
Si votre situation remplit ces conditions, vous pouvez demander votre retraite avant 62 ans et bénéficier d'une pension à taux plein, indépendamment du nombre réel de trimestres cotisés et de la durée d'assurance. Vous bénéficierez alors du taux maximum de 50 % de votre salaire annuel moyen de vos 25 meilleures années.