Le subordonnant composé étant donné que Étant donné que signifie « puisque, du fait que, en considérant que » et est toujours suivi d'un verbe à l' indicatif. Le présent, l'imparfait, le futur simple et le passé composé, notamment, sont des temps grammaticaux de l'indicatif.
Étant donné (que), introduit une cause, un motif ; vu que, puisque : Étant donné les circonstances. Étant donné qu'il pleut, nous resterons à la maison.
En considérant que, puisque. Exprime la cause. Attendu que, car, comme, puisque, etc.
Si autrefois l'accord était admis, la grammaire actuelle considère « étant donné » comme invariable ; l'accord n'est plus justifié aujourd'hui car « étant donné » est analysé en tant que locution prépositive lorsque celle-ci commence la phrase ou la proposition.
Dans un contexte au futur, l'emploi du futur antérieur est obligatoire après l'expression de temps « une fois que » : - Le joueur reprendra ses activités sportives une fois qu'il se sera remis de ses blessures.
À la différence de avant que, qui implique une notion d'éventualité, après que, marquant que l'on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l'indicatif.
Comme sujet de la phrase
En règle générale, le subjonctif et l'indicatif sont tous deux permis. Si le fait que forme le sujet de la phrase, l'emploi du subjonctif est plus fréquent. Le fait qu'elle soit/est revenue est rassurant. Le fait que la guerre se soit/s'est poursuivie si longtemps est triste.
Quelle est la nature de étant donné ? L'expression "étant donné" est assimilée à une préposition, c'est-à-dire un terme grammatical qui sert à introduire un complément. Le tout en marquant explicitement le rapport qui lie ce complément au mot ou groupe de mots complété (exemples de prépositions : "de", "à"...).
Auxiliaire de temps et de mode, servant à former la conjugaison... étant donné prép.
736) » [6]. Contrairement à cependant et pourtant qui ont un sens concessif, toutefois signifie plutôt la restriction. Ainsi, on dira : Sa voiture est en rodage ; cependant / pourtant il ne la ménage pas (« Bien qu'elle soit en rodage »).
étant + participe passé
Si le participe composé avec étant se trouve dans une proposition sans sujet, cela veut dire qu'il complète le verbe principal. Le participe passé s'accorde donc en genre et en nombre avec le sujet du verbe principal. Exemple : S'étant bien entraîné, il gagna le match.
cependant, mais, du moins, néanmoins, pourtant, seulement.
L'opposition d'une action à une autre, le contraste ; alors que : Vous reculez, tandis qu'il faudrait avancer.
(Familier) Les choses étant ainsi. Note : Généralement en début de phrase (après une phrase qui précède), et suivi d'une virgule.
en conséquence, par conséquent, partant, par suite, d'où.
C'est un moyen mnémotechnique, qui aide dans beaucoup de cas mais n'est pas infaillible. Par exemple, la pensée prend un -e. Cela fonctionne si l'on pense à la fleur, que l'on peut toucher, mais pas dans le sens d'idée – idée que l'on ne peut toucher non plus d'ailleurs…
La locution conjonctive en tant que signifie selon que, autant que, elle ne porte ainsi aucune signification temporelle. De fait, elle s'écrit toujours en tant que. Si l'erreur est souvent commise de l'écrire en temps que, c'est simplement parce qu'elles ont exactement la même prononciation phonétique.
De ce fait,
pour cette raison, en conséquence.
En raison de; par la faute de; du fait de. Par suite de.
attendu que, comme, étant donné que, dans la mesure où, du moment que, parce que, vu que.
Locution conjonctive
Exprime la concomitance. Pendant que. Il sert aussi à marquer opposition, contraste et signifie au lieu que ; alors que.
- au subjonctif: quand le fait est simplement envisagé ou souhaité (Son envie est que tu fasses ce spectacle. Le plus important est que nous gagnions ce soir). - au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (La vérité est que tu aurais intérêt à le faire).
L'indicatif, le conditionnel, l'impératif et le subjonctif sont des modes personnels, c'est-à-dire qu'ils admettent la distinction des personnes grammaticales (je, tu, les hommes...). L'infinitif, le participe et le gérondif sont des modes impersonnels qui n'admettent pas la distinction des personnes grammaticales.
le mode indicatif exprime des actions réalisées ou dont on est certain qu'elles se réaliseront ; le mode subjonctif exprime des actions éventuelles ou dont on n'est pas certain qu'elles se réaliseront.