Le plus que parfait du subjonctif ''il eût fallu que + passé simple, c'est uns forme verbale utilisée seulement dans le langage littéraire. Dans le langage journalier on doit utiliser le conditionnel passé '' il aurait fallu que + subjonctif.
b) L'imparfait du subjonctif
On utilise la même voyelle : a, i, u, in, à laquelle on ajoute les terminaisons : -sse, -sses, -t, -ssions, -ssiez, -ssent. Ex. : (il fallait) que j'allasse ; que tu prisses, que nous lussions, qu'ils vinssent.
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
Cette forme de subjonctif est employée comme forme vieillie du conditionnel passé "il aurait fallu". Cette dernière est d'usage courant pour tout irréel ou tout regret dans le passé, la forme au subjonctif est vieillie, mais on la trouve fréquemment jusqu'au début du XXe siècle.
Lorsque la principale est au conditionnel présent, on peut mettre la subordonnée soit au présent soit à l'imparfait du subjonctif même si dans la pratique, on utilise plutôt le présent du subjonctif dans ce cas-ci. - il faudrait qu'il vienne demain ou il faudrait qu'il vînt demain.
Le subjonctif se conjugue à quatre temps, deux temps simples (présent et imparfait) et deux temps composés (passé et plus-que-parfait). De manière générale, le subjonctif présent se forme sur le radical de l'indicatif présent auquel il faut ajouter les terminaisons suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent.
– Le futur est employé lorsque la réalisation d'une action s'inscrit dans l'avenir avec certitude. – Le conditionnel sert à communiquer une information non vérifiée, à formuler une hypothèse ou une demande polie.
Le subjonctif imparfait (ou l'imparfait du subjonctif) est un temps simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation. Le subjonctif imparfait a la même valeur que le subjonctif présent, mais il est employé dans un texte écrit au passé.
Le subjonctif imparfait est formé à partir du radical du passé simple de l'indicatif et des terminaisons en : -sse, -sses, -^t, -sions, -siez, -sent. Ex. : Que je parlasse, que tu rendisses, qu'il envoyât, que nous fussions, que vous vinssiez, qu'ils eussent.
Comment conjuguer le conditionnel ? Le conditionnel présent se construit à partir du radical du verbe au futur suivi des terminaisons de l'imparfait : j'aimerais, tu aimerais, il aimerait, nous aimerions, vous aimeriez, ils aimeraient.
La concordance des temps doit respecter certaines règles grammaticales selon la relation de temps entre la phrase de base, aussi appelée principale, et la subordonnée : Le verbe de la phrase de base peut être au présent, au passé, au futur ou au conditionnel.
Il est probable que (+ indicatif ou conditionnel) : il est probable qu'elle partira avant la fin de la réunion ; il était probable qu'il viendrait. Est-il probable que / il n'est pas probable que / il est peu probable que (+ subjonctif) : il est peu probable qu'il vienne.
À (la) condition que se construit en général avec le subjonctif, parfois avec l'indicatif. Cette voiture est durable à condition que tu fasses l'entretien régulièrement. Ce gâteau est très moelleux, à la condition que tu fouettes vigoureusement la pâte.
Cependant, après les expressions de temps avec que (après que, pendant que, alors que, tandis que, etc), on utilise l'indicatif. Elle a téléphoné pendant que j'étais sortie. Après que tu es parti, je me suis ennuyé. Il va faire la vaisselle une fois qu'il aura fini de faire le ménage.
Le subjonctif s'emploie dans la subordonnée si le verbe de la principale exprime le doute, l'improbabilité, la volonté, le désir, la défense, la nécessité, la possibilité, l'impossibilité ou un sentiment. Je doute que vous arriviez à temps. Il est peu probable que je puisse y aller. Je veux que vous écoutiez.
Dans une phrase avec deux verbes conjugués, quand le verbe principal est au passé composé ou à l'imparfait, la conjugaison du second verbe suit les règles suivantes : Pour une action antérieure à l'action principale, on utilise le plus-que-parfait.
Dans une phrase où la proposition principale est à l'imparfait de l'indicatif, on utilise le plus-que-parfait du subjonctif dans la subordonnée pour rester cohérent avec la concordance des temps.
existent : l'une des conjugaisons, « j'aimerai » correspond au futur simple, qui s'utilise pour exprimer une action qui aura lieu dans le futur, « j'aimerais », conjugué au présent du conditionnels'utilise pour exprimer une action hypothétique, une possibilité ou un souhait.
Pour ne pas confondre le futur simple et le conditionnel présent, il faut changer de personne et mettre le verbe à la 3e personne du singulier. Par exemple : Demain, j'irai au cinéma → on passe à la 3e personne du singulier → Demain, il ira au cinéma (et non pas il irait au cinéma.
Le subjonctif futur permettrait donc de mettre le subjonctif présent en cohérence avec son sens grammatical, d'éviter à coup sûr une ambigüité possible, et, au besoin, lorsque ce dernier indique un présent, de s'épargner une formulation peu élégante.
- au subjonctif: quand le fait est simplement envisagé ou souhaité (Son envie est que tu fasses ce spectacle. Le plus important est que nous gagnions ce soir). - au conditionnel: quand le fait dépend d'une condition - exprimée ou non (La vérité est que tu aurais intérêt à le faire).
Les valeurs du conditionnel
Si j'avais appris ma leçon, j'aurais eu une bonne note. Le conditionnel peut exprimer une incertitude ou une supposition. Il pense qu'elle mériterait de gagner ce prix. Le conditionnel peut exprimer un désir irréalisable.
Dans les récits au passé, le conditionnel passé sert à exprimer un fait incertain ou un souhait. Il joue donc le même rôle que le conditionnel présent dans un récit au présent. Elle aurait voulu qu'il soit plus patient. Il n'aurait pas dû s'emporter ainsi.