« Si j'avais un pouvoir, je voyagerais dans tous les pays » : exprimez l'hypothèse avec la structure « si + imparfait », sans oublier les terminaisons du conditionnel présent. On utilise la structure "Si + verbe à imparfait, verbe au conditionnel présent" pour exprimer une hypothèse.
Cette règle de grammaire découle du mode conditionnel en français. Pour exprimer une condition passée ou une action hypothétique dans le passé en français, il faut utiliser « si j'avais su ».
Les phrases avec si doivent respecter la concordance des temps : Pour exprimer une quasi-certitude ou probabilité : Si + présent de l'indicatif → verbe 2 à l'indicatif (présent ou futur simple) ou à l'impératif. Pour exprimer une hypothèse (incertain) : si + imparfait → verbe 2 au conditionnel présent.
Rappelons la règle: lorsqu'on emploie la conjonction «si», qui traduit de fait une condition, il est inutile d'y ajouter un verbe conjugué au conditionnel. Ainsi, il faut écrire: «Si j'avais su, je ne serais pas venu.»
Bien que le verbe ne puisse être employé au conditionnel lorsque si exprime une condition, tant le conditionnel que le futur sont admis dans le cas où si véhicule une idée de concession. Le conditionnel est aussi correct lorsque si introduit une interrogation indirecte.
Si est suivi d'un verbe à l'imparfait pour exprimer la(les) condition(s) (ou probabilités) sans laquelle (lesquelles) un événement ou une action ne pourrait se réaliser, puis d'un verbe au conditonnel présent pour lequel les conditions énumérées précédemment sont nécessaires pour sa réalisation concrète.
Si je faisais plus attention, je ferais moins de fautes
Dans la première partie de la phrase, "si" est suivi d'un verbe conjugué à l'imparfait de l'indicatif. Dans ce cas, le verbe de la seconde partie de la phrase est conjugué au conditionnel.
Pour ne pas confondre le futur simple et le conditionnel présent, il faut changer de personne et mettre le verbe à la 3e personne du singulier. Par exemple : Demain, j'irai au cinéma → on passe à la 3e personne du singulier → Demain, il ira au cinéma (et non pas il irait au cinéma.
Cette règle s'applique bien si on utilise la conjonction si pour introduire une hypothèse. On doit alors employer l'imparfait et on n'écrit donc pas « si j'aurais su », mais si j'avais su. Et on n'écrit pas « si tu voudrais », mais si tu voulais.
Cette tournure fautive a été rendue célèbre par un film de 1962. Malgré cela, c'est une faute que l'on entend encore parfois. La bonne tournure est « si j'avais su ».
Il suffit de remplacer votre conjugaison aux personnes du singulier par "nous" pour entre "ons" (futur) ou "ions". Si en remplaçant par nous "ions" sonne bien alors utilisez le conditionnel. Je mangerai du chocolat demain soir (on ne peut pas dire "nous mangerions du chocolat demain soir").
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
Donc, on ne dit pas : “Si j'aurais su”, mais “Si j'avais su”. Le conditionnel, il arrive dans la deuxième partie de cette grande phrase. Dans notre exemple, on dit : “Si j'avais su”, on est bien à l'imparfait, “je ne serais pas venu”.
Si j'avais ce poste, je serais très heureux.
Après si + plus-que-parfait, on emploie le conditionnel présent ou le conditionnel passé. Si j'avais eu ce poste, je serais très heureux (conséquence dans le présent). Si j'avais eu ce poste, j'aurais été très heureux (conséquence dans le passé).
Si tu vas à la boulangerie, tu achèteras du pain. Rappel : Les terminaisons au futur sont : -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont. -Lorsqu'il y a SI+verbe conjugué à l'imparfait, le verbe de la deuxième proposition sera au conditionnel présent. Si tu allais à la boulangerie, tu achèterais du pain.
Littéralement, « plus mieux », c'est « plus plus bien ». Comme les formes synthétiques (« mieux, pire ») sont rares en français, elles ne sont pas senties comme de « vrais » comparatifs.
Locution conjonctive introduisant une condition et ses conséquences éventuelles, mettant l'accent sur la probabilité qu'elles se produisent. Exemple : Si jamais tu n'arrives pas à faire cet exercice, n'hésite pas à demander de l'aide.
– Le futur est employé lorsque la réalisation d'une action s'inscrit dans l'avenir avec certitude. – Le conditionnel sert à communiquer une information non vérifiée, à formuler une hypothèse ou une demande polie.
existent : l'une des conjugaisons, « j'aimerai » correspond au futur simple, qui s'utilise pour exprimer une action qui aura lieu dans le futur, « j'aimerais », conjugué au présent du conditionnels'utilise pour exprimer une action hypothétique, une possibilité ou un souhait.
Les modes de la conjugaison : le conditionnel
Le conditionnel existe sous trois temps : le présent, le passé première forme et le passé deuxième forme.
Le conditionnel peut avoir d'autres valeurs modales que l'hypothèse : il peut exprimer le doute, le regret, le souhait, l'incertitude ou l'atténuation. Exemple : pour ne pas brusquer quelqu'un, il est possible de dire « Tu pourrais ranger ta chambre » au lieu de dire « Range ta chambre ! ».