De manière générale, la narration se fait après que les évènements aient eu lieu. Le temps de la narration est donc le passé. C'est ce qu'on appelle la narration ultérieure. Le passé simple et l'imparfait vont abonder dans les textes où l'histoire est racontée à l'aide d'une narration ultérieure.
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent. Il est employé pour les évènements considérés comme principaux, qui constituent la trame de l'histoire et y apparaissent dans l'ordre selon lequel ils se sont réellement produits.
Temps de la narration, l'imparfait permet de décrire le cadre général de l'histoire, par exemple le décor, les habitudes de personnages, les situations préexistantes au récit. L'imparfait ne fait pas progresser l'histoire, puisque ce n'est pas le temps qui permet de décrire des incidents ou des événements soudains.
Il permet de raconter un fait précis et délimité dans le temps, une succession d'actions brèves. Il indique alors un fait achevé, accompli. Exemple : La jeune fille partagea son eau, rafraîchit la vieille dame et lui sourit.
Tu vas faire le choix important de raconter ton histoire soit majoritairement au présent, soit au passé. Puis, si tu choisis d'utiliser le passé, tu vas affiner en te tournant vers un temps en particulier. Une majorité d'auteurs qui écrivent au passé choisissent l'imparfait.
On considère que le présent, le passé composé et le passé simple sont les temps de base du récit. C'est à l'un ou l'autre de ces temps qu'est rédigé le récit de base.
Quant au passé composé, il sert à décrire les actions principales dans l'histoire. Que s'est-il passé ce jour-là ? Pour répondre à cette question, tu utiliseras le passé composé. Par exemple, on t'a invité à un dîner entre collègues et tu veux raconter ce qui s'est passé lors de la soirée à un ami.
Si le narrateur se place après ce qu'il raconte, il s'agit d'un récit passé, on emploie donc plus souvent le passé simple / imparfait. Si le narrateur raconte des événements qu'il est actuellement en train de vivre, il s'agit d'un récit généralement au présent.
Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps. L'astuce c'est de rajouter « pendant longtemps » pour l'imparfait et « soudain » pour le passé simple et voir ce qui fonctionne le mieux.
Généralités sur le passé simple. Le passé simple est un temps du passé du mode indicatif, tout comme l'imparfait. Il sert à présenter une action ponctuelle, des actions successives ou encore une situation dont on perçoit les limites temporelles comme étant déterminées.
Le temps dominant dans la plupart des textes explicatifs est le présent de l'indicatif, appelé présent de vérité générale.
On utilise l'imparfait pour faire des descriptions ou pour exprimer des actions qui sont habituelles ou qui se répètent. Le passé simple exprime les actions inhabituelles ou soudaines.
Quand on a réellement l'impression d'assister à la scène en direct, le temps de la narration et le temps de l'histoire s'équivalent. Dans certaines parties du texte, quelques passages plutôt longs de l'histoire sont résumés en quelques lignes. Ceci va alors créer un effet d'accélération de la narration.
Le temps de base du discours est le présent, accompagné surtout du passé composé et du futur simple ou périphrastique (Je vais vous raconter comment...) ; on peut y trouver tous les autres temps sauf le passé simple. Le discours ne perd jamais le contact avec le temps de référence que constitue l'énonciation.
L'imparfait est utilisé pour une description, parler d'une habitude, d'une action en progression dans le passé : Quand il faisait froid il n'oubliait pas de mettre ses gants sur la cheminée. Ici, c'est une habitude. Pour le passé composé, l'action est précise et achevée.
Dimitri est pris à la piscine. → C'est la forme au participe passé qui fonctionne, donc on écrit –é : Dimitri est allé à la piscine. ► La forme « prenait » est à l'imparfait : si « prenait » peut remplacer le verbe en [é] à écrire, alors ce verbe est également un imparfait et il s'écrit avec –ai–.
Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration. Les temps les plus courants sont alors l'imparfait et le passé simple qui alternent, ayant des valeurs et emplois bien spécifiques.
Vous pouvez commencer par noter tous les événements importants de votre vie et les dates clés : naissance, études, carrière, mariage, enfants, etc. Puis vous pouvez aller plus loin et rassembler des détails, des anecdotes, des moments de vie.
Le temps de l'histoire (cf. narrated time/ erzählte Zeit) est le temps sur le plan de la fiction, le temps vécu par les personnages ; le temps du récit (time of narrating / Erzählzeit) est le temps du discours qui représente une histoire, celui des des pages du livre.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient connaît tout des personnages et peut voir tous leurs faits et gestes. C'est le point de vue d'un dieu, d'un narrateur démiurge, qui sait tout sur les personnages. C'est donc une focalisation totale, subjective et exhaustive.
L'ordre du récit Lorsqu'un narrateur raconte des évènements dans l'ordre où ils ont eu lieu, on dit que le récit est chronologique. Mais le narrateur peut aussi faire des retours en arrière (appelés flashbacks au cinéma), pour évoquer par exemple le passé d'un personnage.
Le présent de narration est utilisé quand, dans un texte au passé, une action est transcrite au présent pour apporter plus de vivacité au récit et donner au lecteur l'impression de voir la scène sous ses yeux.