Il portait le titre de kaya-magan, c'est-à-dire « maître de l'or », ou celui de tunka (ou tounka), qui sert toujours aux chefs des Soninké.
Leur société est organisée par un système de castes : les hommes libres, parmi lesquels les nobles, les artisans (forgerons, griots, cordonniers) et les esclaves. Le roi est le neveu, par sa mère, du roi précédent (système matrilinéaire). La sœur du roi régnant est appelée « linguère ».
Plus largement, l'empereur à Rome est celui qui porte les titres suivant : Imperator, Augustus, Cæsar et dans un premier temps Princeps. L'équivalent en grec de ces termes, à savoir autocrate, sébastocrate et basileus a, par la suite, été utilisé dans l'Empire byzantin.
Le « pays de l'or » des géographes arabes
Abu Ubayd al-Bakri, en 1068, a décrit le puissant empire à son apogée, son souverain, le Tounka Menin, capable de mettre en campagne 200 000 guerriers, sa capitale, appelée aussi Ghana, formée de deux villes séparées, celle du roi animiste et celle des marchands musulmans.
Le Ghana, une ancienne colonie britannique connue sous le nom de « Gold Coast » (Côte-de-l'or), proclame officiellement son indépendance le 6 mars 1957. Il s'agit d'une première pour un pays de l'Afrique noire.
L'année de l'émancipation
Dans les années 1940 et 1950, du Maghreb à l'Asie du Sud-est, plusieurs territoires obtiennent leur indépendance. Le 1er janvier 1960, en Afrique, c'est le Cameroun qui acquiert le premier la souveraineté cette année-là.
Il existe neuf langues nationales : l'akan (twi, fanti), le dagaare (wale), le dagbane, le dangme, l'ewe, le ga, le gonja, le kasem et le nzema. Le haoussa est largement utilisé comme lingua franca chez les musulmans du Ghana.
Imhotep compte parmi les Pharaons de l'Egypte ancienne. Ce roi africain est aussi connu pour avoir été le premier génie du monde.
L'empire du Ghana est un ancien empire africain qui a existé du III e au XIII e siècle de notre ère dont le centre se trouve dans la zone frontalière actuelle entre le Mali et la Mauritanie. Sa capitale était Koumbi-Saleh. Il est le premier des trois grands empires marquant la période impériale ouest-africaine.
L'empereur, Mohammed Silla ou Touré, prend le titre d'askia et fonde une nouvelle dynastie. Il adopte une politique d'islamisation, s'entoure de lettrés originaires de Tombouctou et, une fois que son autorité est suffisamment assise, il entreprend le pèlerinage à La Mecque (1496-1497).
Voici les principales : L'étendu de leur territoire : Sur ce point précis, l'empereur est le grand gagnant. Le territoire sur lequel il exerce son pouvoir et son autorité est généralement plus étendu que celui du roi. Le nombre de ses sujets et la diversité de leurs origines : Cet élément est évidemment lié au premier.
Auguste (Augustus) est reconnu comme étant le premier empereur. Jules César (Caius Julius Caesar) ne fait pas partie de la liste. Officiellement, au moment de sa mort en 44 av. J.
La formation de l'empire du Ghana
À la fin du VIIIe siècle, le roi du Wagadou, Kaya Magan Cissé rallie sous sa domination les tribus des alentours. Il est ainsi à l'origine de la formation de l'empire du Ghana, qui se situe en Afrique de l'Ouest et qui recouvre partiellement la Mauritanie et le Mali actuels.
Au 9ème siècle de notre ère, le géographe et historien arabe al-Yaqubi décrit le royaume de Kawkaw dont le nom correspondrait à l'actuelle Koukia et aurait été dirigé par la dynastie Dia “comme le plus grand royaume du pays des Noirs, le plus important et le plus puissant”.
En politique, un royaume est un pays dont le régime est la royauté et le chef de l'État porte le titre de roi ou un titre similaire.
C'est probablement au XVII e siècle, au moment où la royauté s'installe à Kansala, que le Cabo farin prit le titre de Gabou mansa-ba (Grand chef du Gabou) pour se distinguer des nombreux mansa ou chefs de provinces.
Les premiers États africains connus sont nés à la fin du Ier millénaire et au début du second millénaire de notre ère. Il s'agit de royaumes sahéliens rapidement islamisés, tel le Ghana, le Mali ou encore le Songhaï. Ils ont prospéré en exportant vers le monde arabo-musulman l'or extrait entre le Niger et le Sénégal.
Alkebulan, ou Alkebu-lan, est une appellation, sans doute arabe, désignant l'Afrique - qui est parfois citée par les écrivains européens de la période moderne.
Les Pygmées, l'un des plus anciens peuple d'Afrique, restent fidèles à leur mode de vie millénaire.
Dans une Afrique où les Négus, les Pharaons, les Mansah, les Kaya Manga, les Ingonyama ou encore les Almamy n'appartiennent plus qu'au lexique des griots, le roi Mswati, troisième du nom, est le dernier monarque absolu du continent et peut-être même du monde.
C'est finalement le peuple Songhaï, qui vit le long du Niger entre le Mali et les cités Haoussa, qui tire son épingle du jeu. Par des conquêtes militaires, ils parviennent à reformer un empire le long du fleuve à la fin du XVe siècle.
Mi dowapaa. Mi dowapaa est la manière de dire, je t'aime en twi. C'est une langue très largement représentée au Ghana et elle est originaire du peuple Akan.
L'ethnie des Ga-Adangbe comprend les variétés suivantes: le ga parlé notamment dans la capitale (Accra), l'adangbé, l'ada et le krobo (ou kloli). Quant aux Éwé, il parlent également plusieurs variétés, dont le nkonya, le tafi, le logba, le sontrokofi, le lolobi et le likpe.