Deux méthodes peuvent être employées : la chirurgie ou le traitement endovasculaire. Le traitement chirurgical consiste à placer une petite pince (ou clip) au niveau du collet de l'anévrisme. Ainsi, le sang ne passe plus dans l'anévrisme et la taille de celui-ci diminue progressivement.
Une personne sur deux décède dans le mois qui suit la rupture d'anévrisme cérébral. Les trois quarts des survivants souffrent de séquelles importantes comme la paralysie et des troubles de la parole, de la vision, de la mémoire, etc.
Grâce à des séances d'orthophonie, d'ergothérapie et de kinésithérapie, le patient récupère peu à peu tout ou partie de ses compétences. Mais il faut compter plusieurs années pour se remettre complètement. Une grande fatigue et des difficultés de concentration peuvent perdurer à plus long terme.
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
En cas de rupture d'anévrisme du cerveau, les symptômes ressemblent à ceux d'un AVC avec maux de tête intenses, troubles de la vision, paralysie partielle, troubles de l'élocution, etc. Les ruptures des anévrismes de l'aorte produisent souvent des hémorragies importantes avec perte de connaissance et décès rapide.
Le pronostic dépend fortement de l'âge de la personne et de la sévérité des symptômes. Un patient jeune qui n'a pas de pas de perte de connaissance au moment de la rupture d'anévrisme a environ trois chances sur quatre de guérir sans séquelles, mais seulement une chance sur dix en cas de coma.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
Les élévations subites de la pression en cas de stress, d'orgasme ou d'exercice physique intense peuvent servir de déclencheur. Entre 2 et 4% de la population serait porteuse d'un anévrisme cérébral, selon plusieurs études.
Lorsque l'anévrisme se développe dans le cerveau, certains symptômes peuvent faire soupçonner son existence : maux de tête inhabituels. fatigue. troubles de l'équilibre, de l'audition, de la vision ou paralysies partielles.
Une manière de traiter l'anévrisme consiste à le boucher en passant par les artères. Sous anesthésie générale, un petit tuyau appelé microcathéter est introduit par l'artère fémorale au pli de l'aine et remonté jusqu'au cerveau dans l'artère où est situé l'anévrisme (figure 2).
Votre chirurgien recommandera cette chirurgie : Lorsque la taille de l'anévrisme est supérieure à 5,5 cm chez l'homme et de 5 cm chez la femme. S'il grossit rapidement.
Cela entraîne une augmentation brutale de la pression intracrânienne pouvant aller jusqu'à la perte de connaissance (coma). En cas de rupture et d'hémorragie méningée, on dénombre 10% de mortalité immédiate2.
L'évolution naturelle de l'anévrisme se fait vers une augmentation de son calibre; c'est-à-dire qu'à terme, tout anévrisme est menacé de rupture. Plus l'anévrisme est grand, plus ce risque est élevé, raison pour laquelle une surveillance régulière de sa taille est importante.
Un mal de tête soudain et sévère est le symptôme clé d'une rupture d'anévrisme. Ce mal de tête est souvent décrit comme le « pire mal de tête » jamais connu.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
Une rupture d'anévrisme dans le cerveau provoque une hémorragie qui va exercer une pression sur les zones voisines et entraîner des lésions du cerveau. Les anévrismes du cerveau sont responsables d'environ 10 % des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Il apparaît que parmi les patients ayant survécu pour être évalués six mois après la survenue de l'AVC, ceux qui étaient indépendants pour les tâches de la vie quotidienne avaient une survie médiane de 9,7 ans, contre 6 ans pour ceux qui étaient dépendants.
L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère. Le terme AVC devrait toujours s'accompagner de son adjectif hémorragique ou ischémique. L'anévrisme fait parti des AVC."
En raison du risque élevé de l'apparition de complications telles qu'un AVC à la suite d'une rupture de l'anévrisme, le voyage en avion est déconseillé pour le patient. D'ailleurs, même si une personne a déjà subi un AVC, elle a 20 % plus de risque d'en subir un autre dans le premier mois.
L'échographie, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et la tomodensitométrie (TDM) permettent toutes de localiser les anévrismes.
une létalité à un an de 37 % (23 % après standardisation). Les patients pour lesquels la nature de l'AVC n'est pas précisée ont une survie intermé- diaire entre les AVC hémorragiques et les infarctus cérébraux. La mortalité tous âges confondus est de 32 % à un an, dont 53 % au cours du premier mois (graphique 2).
Après un accident vasculaire cérébral (AVC), la séquelle la plus connue est l'hémiplégie (paralysie de la moitié du corps), mais il en existe d'autres : troubles de la parole, troubles sensitifs, négligence d'un côté de l'espace environnant…
Un suivi médical indispensable après un accident vasculaire cérébral. Agir au quotidien sur vos facteurs de risque cardiovasculaire et prendre régulièrement votre traitement médicamenteux sont des éléments importants pour faire régresser les séquelles et prévenir les récidives d'AVC.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
Généralement, en cas d'AVC constitué, le patient est confiné au «lit strict», durant au moins 48 heures, parfois plus. Ces mesures permettent d'éviter des variations de la pression artérielle qui pourraient s'accompagner d'une aggravation du déficit neurologique.