Dans la plupart des cas, le médecin prescrit un arrêt de travail, qui peut être de courte durée ou plus long, afin de vous permettre de vous reposer, de prendre du recul et de mettre en place les mesures nécessaires pour améliorer votre situation au travail. Il peut également vous recommander une psychothérapie.
Pour sortir du burn out, la prise en charge est urgente et l'arrêt de travail, vivement conseillé. Ce processus doit se faire en trois phases, à respecter de manière scrupuleuse, sous peine d'un grave risque de rechutes ou de séquelles.
Le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux à base d'anxiolytiques et d'antidépresseurs, si c'est nécessaire. Cette prescription n'est pas systématique pour traiter un burn out. Elle peut être envisagée dans les situations les plus graves, en association avec une psychothérapie.
Le temps nécessaire pour un arrêt de travail ou un arrêt maladie pour burn-out dépend du stade d'avancement de celui-ci. C'est le médecin qui détermine la durée, mais en moyenne, elle est de courte durée, seulement quelques jours.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler. Une personne qui souffre de burn-out est active le matin, mais apathique l'après-midi.
En cas de burn-out, votre médecin peut vous délivrer un arrêt de travail . Dans ce cas, vous pourrez bénéficier d'Indemnités journalières (IJ) délivrées tous les 14 jours par l'assurance maladie, à compter de votre 4e jour d'arrêt, afin de compenser en partie votre perte de salaire.
Quelles sont les différences entre burn-out et une dépression ? Le burn-out survient dans la sphère professionnelle alors que la dépression concerne tous les aspects de la vie de la personne. Le burn-out est un processus de dégradation lié au rapport au travail.
1) Je me sens émotionnellement vidé(e) par mon travail. 2) Je me sens à bout à la fin de ma journée de travail. 3) Je me sens fatigué(e) lorsque je me lève le matin et que jai à affronter une autre journée de travail. 4) Je peux comprendre facilement ce que mes clients*** ressentent.
Optez pour la rupture conventionnelle
L'abandon de poste n'étant pas une solution recommandée (elle peut aussi nuire sur la suite de votre parcours professionnel) vous pouvez choisir la rupture conventionnelle. Ce dispositif met un terme à votre contrat de travail, d'un commun accord entre le salarié et l'employeur.
Lorsque les conséquences du burn-out ont un retentissement important sur le travail et la santé, aussi bien mentale que physique, un médecin peut prescrire un arrêt de travail.
Le salarié doit faire une demande de reconnaissance de burn-out professionnel auprès de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM). Pour obtenir une reconnaissance de maladie, il doit d'abord se tourner vers la médecine du travail pour obtenir un certificat médical initial.
Il a une obligation de résultat qui découle de l'article 4121-1 du code du travail : « l'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. »
Le « burn-out », ou « syndrome d'épuisement professionnel », est un état mal défini au sens médical et psychiatrique du terme (par rapport à une maladie), mais qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement vis-à-vis de l'activité professionnelle et un sentiment d'échec, voire d'incompétence, dans son travail.
La première étape pour le médecin comme pour le patient est de reconnaître le burnout au double sens du terme de « reconnaissance », à savoir de l'identifier et de le nommer comme tel, mais aussi de fournir un premier lieu, un premier moment où le patient puisse se sentir « reconnu » dans sa plainte et ses difficultés.
Cet état de fatigue émotionnelle et physique que l'on appelle le burn-out ne figure pas dans les tableaux des maladies professionnelles de l'Assurance maladie. Il n'est donc pas reconnu directement comme une maladie professionnelle.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie.
> Frédéric Cazet, avocat au barreau de Paris, met en garde : " Il ne faut surtout pas démissionner, car en cas de démission, le salarié doit un préavis dont l'employeur ne va pas forcément le dispenser et, s'il l'en dispense, celui-ci ne sera pas payé : simplement, le salarié quittera l'entreprise plus tôt.
Si vous voulez avoir droit à l'allocation d'assurance chômage (ARE) et que vous démissionnez pour un projet de reconversion professionnelle, vous devez justifier d'une durée d'affiliation spécifique d'au moins 1 300 jours travaillés au cours des 60 mois qui précèdent la fin du contrat de travail.
Émotionnelles : sensation de vide, d'impuissance, perte de confiance en soi, pessimisme… Physiques : fatigue générale, maux de tête, de dos, tensions musculaires, trouble du sommeil… Cognitives : difficulté de concentration, indécision, difficultés à faire des opérations simples, altération de la qualité de travail…