Ce médicament existe sous plusieurs formes et dénominations (Ritaline®, Concerta®, Quasym®, Medikinet®), et est administré selon des doses progressives. Le médecin prescripteur surveille en particulier le poids et la taille de l'enfant, le produit pouvant aussi engendrer un retard de croissance.
Chez l'adulte, la prescription de méthylphénidate, sous les formes Ritaline ® ou Concerta ®, s'avère efficace dans 50 à 60 % des cas. A noter que si le patient fume, il répond souvent mieux au méthylphénidate en raison de la présence de nicotine dans le tabac.
L'exposition à des carence affective, du stress, des infections, de la pauvreté et des traumatismes sont des facteurs qui augmentent le risque de TDAH.
Pour confirmer le diagnostic, plusieurs consultations sont nécessaires auprès du médecin traitant, puis auprès d'un médecin spécialiste du TDAH : pédiatre, neurologue, psychiatre pour enfant, neuropsychologue (spécialiste des troubles du fonctionnement cérébral).
Effets secondaires
«Le Ritalin et la famille des psychostimulants peuvent augmenter le rythme cardiaque et la tension artérielle. Chez les gens qui sont prédisposés à des problèmes cardiaques, ça peut être dangereux.
Le meilleur moyen d'augmenter la capacité de concentration consiste à renforcer le contrôle de la volonté en pratiquant, comme pour les muscles du corps, une gymnastique régulière et répétitive du cerveau : des exercices de méditation de pleine conscience (mindfulness) .
S'il n'existe aucun traitement guérissant le TDAH, un ensemble de mesures permettent de réduire autant que possible les symptômes. Elles atténuent aussi les conséquences du TDAH sur le développement de l'enfant, et sur ses relations avec son entourage.
Le méthylphénidate est en effet un stimulant du système nerveux central, augmentant l'activité des neurones dont le signal dépend principalement de la dopamine (molécule sécrétée par un neurone pour en activer un autre).
accélération du cœur, palpitations, troubles du rythme cardiaque, augmentation de la tension artérielle ; maux de tête importants, engourdissement, faiblesse ou paralysie d'un membre, troubles de la coordination, de la vision, de la parole ou de la mémoire pouvant être le signe d'un trouble cérébral.
T : Trouble, le TDAH n'est pas une maladie mais un trouble qui se caractérise par un ensemble de symptômes, donc plus dans le sens d'un syndrome. DA : Déficit de l'Attention.
On assiste depuis quelques années à un nouveau phénomène : prendre des médicaments — Ritalin, Adderall, Alertec — pour augmenter ses capacités cognitives. Appelés « smart drugs », ces médicaments ont été conçus à l'origine pour soigner des troubles tels que l'hyperactivité ou la narcolepsie.
Le ginseng qui est souvent considéré comme un stimulant de la mémoire et de la concentration. Proche du ginseng, l'éleuthérocoque qui aurait une action sur la mémoire mais ses effets sont plutôt considérés comme des effets anti-fatigue.
LE TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ET LE TDAH. Contrairement au DSM-IV-TR, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) indique que le TSA et le TDAH ne sont pas des affections mutuellement exclusives, mais qu'elles coexistent souvent chez la même personne.
Or, par définition, le diagnostic de TDAH exclut la déficience intellectuelle. Si l'on ne considère, dans l'étude de Williams et al., que les enfants souffrant du TDAH seul, l'écart de prévalence (12 % versus 7,5 %) est tout de même très modeste même s'il est significatif (p = 0,008).
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Le manque de concentration signifie que les personnes sont incapables de penser clairement et de maintenir leur attention pour accomplir une tâche particulière. Ces problèmes de concentration peuvent constituer un obstacle à la réalisation d'objectifs et de buts, qu'ils soient professionnels ou personnels.
Enfin, bien qu'on ne constate pas de risque important de dépendance au Ritalin® chez les enfants ayant un TDA-H, le méthylphénidate est reconnu comme une drogue d'abus et il existe un marché noir qui atteint même la cour d'école exposant les enfants qui prennent du Ritalin® à toutes sortes d'agressions et de chantage ...
Les effets du méthylphénidate sur les patients « hyperactifs » Chez la personne hyperactive, la Ritaline va avoir l'effet inverse : au lieu de stimuler l'enfant, elle va plutôt la calmer.
Comme dit précédemment, la Ritaline est un psychostimulant. Au même titre que toutes les substances contenant des amphétamines, elle agit comme un coupe-faim ce qui induit tout logiquement une perte de poids et subséquemment un ralentissement au niveau de la taille.
L'exercice : L'exercice contribue à l'attention et à l'humeur. Les enfants qui ont un TDAH profitent de pauses pour bouger pendant la journée scolaire et d'exercices quotidiens. Le sommeil : Un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité peut nuire à l'attention et favoriser l'irritabilité et les sautes d'humeur.