Les esclaves travaillaient à toutes sortes de tâches. On les trouvait bien entendu dans les exploitations agricoles, où ils cultivaient, défrichaient, posaient des enclos, construisaient et réparaient les maisons et les granges, déchargeaient les bateaux, travaillaient dans les moulins.
Les esclaves peuvent aussi être employés comme domestiques, suppléant ou complétant le travail assigné aux femmes à l'intérieur de la maison, en fonction d'une tradition qui, pour elles, aura la vie longue.
La définition du travail forcé
29) sur le travail forcé, 1930 , le travail forcé ou obligatoire désigne: «tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré».
Les esclaves s'occupaient de différentes activités, comme des travaux agricoles, de la tenue de la maison du maître, de l'artisanat, de la construction, ou encore de l'éducation des enfants.
Dans la nuit du 22 au 23 août 1791 éclate une violente insurrection à Saint-Domingue, colonie française des Antilles. Esclaves noirs et affranchis revendiquent la liberté et l'égalité des droits avec les citoyens blancs.
Le travail dissimulé Le marchandage. Le prêt illicite de personnel. L'emploi d'un étranger démuni de titre de travail.
LE TRAVAIL FORCE (forced labor)
Caractéristiques : Être obligé de faire un travail qu'on n'aime pas pour gagner sa vie n'est pas de l'esclavage (il y a bien eu consentement au départ). Un travail dur n'est pas de l'esclavage dans la mesure où la réglementation est respectée.
Le travail contraint est un concept général qui embrasse plusieurs formes d'exploitation de main-d'œuvre. Parmi ces formes, on trouve la servitude, le travail temporaire obligatoire, la dépendance, l'assujettissement, la corvée et, peut-être, l'esclavage.
Au XVIIIe siècle par exemple, le prix moyen d'un esclave oscillait entre 500 et 2000 livres . Rappelons qu'à la même époque, le prix d'achat de captifs au Sénégal variait entre 100 et 200 livres et, à la fin du siècle, seule la pièce d'Inde pouvait atteindre les 300 livres » (p. 111).
Les esclaves percevaient en compensation un véritable salaire évalué à 1 F 60 de chaque jour de travail de la semaine. En réalité, ce salaire est acquitté en presta tions de vivres et autres objets, l'argent ne servant qu'à l'achat de la morue, achat qui paraît être effectué par l'inter médiaire du géreur.
Le travail aux champs
Les esclaves noirs semaient, arrosaient, entretenaient les cultures, et récoltaient. Leur journée commençait dès l'aube et se terminait au coucher du soleil. Ils souffraient notamment de la chaleur et des conséquences de leurs conditions de vie catastrophiques.
Chaque matin la journée débute au son de la cloche. Ils forment des bandes pour se rendre sur le lieu de leur travail. Ils travaillent dans les champs de café ou de canne à sucre. Ils sont surveillés par un gardien surveillant ou commandeur qui doit rendre des comptes au régisseur.
Le travail est une nécessité. En effet, l'Homme n'a pas le choix, il est obligé de travailler, car s'il ne travaille pas, il meurt. La nature, spontanément, ne lui fournit pas de quoi survivre. Donc plutôt que de parler d'obligation, on peut dire que le travail est une contrainte.
E. M'B. : Les colonisations donnent naissance à des formes de travail très spécifiques que nous finirons par appeler le « travail forcé* ». Celui-ci apparaît à partir des années 1880 pour être progressivement légalisé au cours des deux décennies suivantes.
Cinq formes en ont été décrites dans la Conférence générale de 1930 du Bureau international du travail : les réquisitions de main-d'œuvre, les prestations, le travail des conscrits, le travail pénal, les cultures obligatoires.
En effet, le salarié et l'esclave sont salariés. Cependant, l'esclave est nourrit et sa récompense pour un bon travail peut être son affranchissement. Ainsi, le salariat est rapproché de la servitude.
Sapeuse-pompière
Après 75 ans d'interdiction, les femmes vont enfin pouvoir conduire des métros en Russie en 2021. En revanche, devenir sapeuse-pompière est toujours impossible.
La pêche au crabe en Alaska est le métier le plus dangereux au monde : les eaux sont froide et agitées, l'équipement peu maniable et l'environnement instable. On recense ainsi dans cette profession une proportion de décès de 1 sur 500.
L'héritage musical de l'esclavage
Les work songs . Ce sont des chants a cappellauniquement chantés, donc sans accompagnement d'instruments interprétés essentiellement dans les champs de coton. Dans une recherche d'harmonie et d'unité, ils accompagnent le mouvement et l'effort des esclaves.
Tout au long de l'histoire, la musique et principalement les chants religieux ont permis aux Noirs d'Amérique de préserver leur unité et leur culture, d'assurer, face à l'esclavage puis à la ségrégation raciale, leur autonomie, d'affirmer leur différence et leur fierté.
Marseille. Venu d'Italie, le chant "Aux armes" est une reprise de "All'armi" des troupes de Mussolini dans les années 40. Importé par les supporters CU84 (Commando Ultra fondé en 1984) qui étaient allés assister à un derby entre le Milan AC et l'Inter MIlan à San Siro, il est lancé dans les années 80 à Marseille.