L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon. L'écriture le fatigue et entraine des douleurs du poignet et du bras.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Les enfants dysgraphiques sont incapables d'automatiser l'écriture pour en faire un outil rentable pour accéder aux apprentissages. - difficulté autre surajoutée : dyslexie-dysorthographie (association très fréquente), dyspraxie, trouble du langage, hyperactivité, précocité.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
La rééducation de l'écriture peut remédier à ce trouble de l'apprentissage. Autre alternative : l'emploi, en classe, de l'ordinateur, pour compenser les difficultés chez l'enfant dysgraphique.
Les ergothérapeutes sont généralement sollicités, dans le cadre de l'écriture, pour des enfants porteurs de handicap ou accidentés, ou encore pour des personnes âgées.
Les différentes causes de la dysorthographie
L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans/ du CE1, quand l'apprentissage de l'écriture est terminé.
La reconnaissance des lettres capitales est nécessaire pour l'écriture au clavier, les lettres scriptes pour la lecture, et la cursive pour l'écriture manuscrite, type de graphie qui relève d'un choix culturel propre à notre histoire nationale.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Lorsqu'on parle de dyspraxie, l'ensemble des gestes du quotidien est impacté (repas, habillage, bricolage, organisation sur une feuille & lecture etc.). La dysgraphie, quant à elle, est spécifique à l'écriture.
La spécificité du langage scolaire
L'écriture demande à un enfant de mobiliser en même temps de nombreuses compétences, comme la grammaire, le vocabulaire, l'orthographe, la ponctuation, etc. Ce n'est pas spontané pour un enfant d'écrire avec tout cela en tête, il peut donc se retrouver rapidement en difficulté.
Les troubles « dys » sont des dysfonctionnements génétiques. « On naît dys et on le reste toute sa vie », lance Hélène Herbet. L'orthophoniste alençonnaise est formelle : « Ces troubles ne disparaissent pas. On vit avec et on peut compenser, mais pas gommer ni effacer.
La probabilité d'être dyslexique monte à 50 % si l'un des parents l'est ou si quelqu'un de la famille présente un trouble de langage.
À l'écrit, l'enfant dysorthographique peut être en proie à de multiples confusions. Il peut simplement : Oublier des lettres, écrire “doze” pour “douze”, inverser les lettres d'un mot “hiut” pour “huit”. Substituer des mots par une signification voisine, dont il connaît mieux l'orthographe.
La dysphasie est un trouble du langage qui s'exprime par des atteintes de nature et d'intensité variables. Elle se répercute sur le bon fonctionnement du langage oral et la plupart du temps écrit (compréhension de phrases puis de textes, rédaction, etc.).
Lettres ou mots désordonnés
Les enfants dyslexiques voient souvent les mots en désordre, de telle sorte qu'ils ont l'air d'être tous regroupés sans ordre (voir la figure ci-dessous).