Alors qu'il y a 80 000 espèces comestibles, 50 assurent à elles seules 90 % de l'alimentation humaine (les trois cultures de base, blé, maïs et riz, fournissent 60 % des apports nutritionnels (calories et protéines) alors que le sorgho, le millet, les pommes de terre, les patates douces, le soja et le sucre fournissent ...
La mécanisation : l'utilisation de machines agricoles améliore considérablement la productivité. L'usage d'engrais chimiques et de pesticides qui contribuent à augmenter les rendements. De nouvelles techniques agricoles : élevages hors-sol de bétail, cultures sous serres. Des exploitations tournées vers la monoculture.
Pour nourrir 9 milliards d'humains à l'horizon 2050, il faudra rompre avec un modèle agricole gros consommateur d'intrants chimiques afin de privilégier l'agro-écologie. L'auteur évoque les enjeux alimentaires au niveau planétaire.
une plus grande diversité d'aliments d'origine végétale (fruits, légumes, céréales, légumineuses, …) un apport limité d'aliments d'origine animale. une diminution des quantités de graisses saturées (souvent d'origine animale) au profit des graisses insaturées (que l'on trouve en quantité dans les végétaux et poissons)
L'alimentation est le choix et l'intégration de la nourriture (ensemble d'aliments) par un être vivant. Une fois les aliments choisis et intégrés (par exemple par ingestion), les processus de nutrition permettent à l'organisme de survivre et de fonctionner.
D'ici à 2050, les experts de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estiment que la production alimentaire devra augmenter de 60% pour nourrir une population mondiale de plus de 9 milliards d'individus, et ce alors que les effets du changement climatique se font déjà sentir sur notre alimentation.
Augmenter les ressources halieutiques en améliorant les systèmes d'aquaculture et en gérant mieux la pêche ; Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la production agricole grâce aux technologies et à des méthodes agricoles innovantes.
Les chercheurs considèrent d'ailleurs que l'assiette de demain se composera d'uniquement 94 grammes de viande par jour, contre 185 aujourd'hui. Les protéines végétales constitueront les deux tiers de nos apports en protéines, et nous consommeront beaucoup plus de fruits, de légumes et de graines.
L'ouvrage met aussi en lumière le rôle de l'agriculture urbaine dans la sécurité alimentaire puisqu'elle produit actuellement 15 % à 20 % de la nourriture mondiale et pourrait faire vivre en 2020 de 35 à 40 millions d'Africains, tout en améliorant le statut des femmes.
«La terre ne produit pas assez pour nourrir ses 7,2 milliards d'habitants. Faux. Nous produisons largement de quoi nourrir tout le monde.»
Pour relever ce défi, il faudra produire 56 % d'aliments en plus par rapport à 2010. Mais parallèlement, il faut éviter d'utiliser 600 millions d'hectares de terres agricoles supplémentaires. Et réduire dans le même temps de 11 gigatonnes les émissions de gaz à effet de serre pour respecter l'Accord de Paris.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Des prévisions qui ne colleraient pas à la réalité. Alors que les Nations Unies prévoient que nous serons plus de huit milliards d'habitants sur Terre au 15 novembre 2022, pour atteindre, en 2100, 10,4 milliards d'individus sur la planète, ces projections sont remises en question.
Celle-ci compte 8 milliards d'habitants en 2022. Elle a été multipliée par huit au cours des deux derniers siècles, et devrait continuer à croître jusqu'à atteindre peut-être 10 milliards à la fin du XXIe siècle. L'Inde devrait être le pays le plus peuplé dès l'an prochain. La population mondiale continue à croître.
Un menu type de 2030 : hareng et betterave en jus d'hibiscus
Moins de viande, moins de poisson, et plus de végétal : voilà comment on devrait manger au quotidien d'ici quinze ans.
Selon Farrimond, cette population abandonnera l'industrie de la viande à forte intensité de carbone et optera pour des mélanges en poudre de viande à haute teneur en protéines et à faible impact : les insectes.
Un régime alimentaire sain est composé des éléments suivants: des fruits, des légumes, des légumineuses (par exemple, des lentilles et des pois), des fruits secs et des céréales complètes (par exemple du maïs, du millet, de l'avoine, du blé et du riz brun non transformés).
Les aliments disponibles pour satisfaire les besoins alimentaires de l'Homme sont les viandes, poissons et œufs, les produits laitiers, les corps gras, les céréales et légumineuses, les fruits et légumes, les produits sucrés et les boissons.