La coloscopie est réalisée sous anesthésie générale ou sédation (anesthésie légère). C'est pourquoi une consultation auprès d'un médecin anesthésiste est obligatoire, huit à dix jours avant l'examen.
L'examen se déroule à l'hôpital, normalement en chirurgie ambulatoire. Il faut venir à jeun, se dévêtir et s'allonger sur le dos. La coloscopie peut se dérouler sous sédation ou sous anesthésie générale. Le coloscope est introduit par l'anus : de l'air est insufflé par le tube pour observer plus facilement les parois.
La coloscopie est un examen généralement rapide de 30 minutes environ. Il est habituellement indolore, néanmoins parfois inconfortable. Pour ces raisons, il est réalisé dans 95 % des cas sous anesthésie générale.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
Déroulement. Une coloscopie longue dure entre 15 et 30 minutes. Au cours de cet examen, le médecin introduit un tube mince et souple, de la grosseur d'un doigt, dans votre rectum. Ce tube, appelé « coloscope », se termine par une minuscule caméra.
2) Régime alimentaire la veille de l'examen:
Vous pouvez prendre des repas légers sans produits céréaliers: bouillon clair, pain blanc avec du fromage blanc nature, des biscottes, des confitures en gelée, du miel, du riz blanc, des nouilles, du yaourt nature, des puddings.
Après l'examen
Prévoyez un temps de repos de 1h30 à 2 heures. Vous devez prévoir une personne pour vous raccompagne. Il ne faut pas conduire pendant 24 heures.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Les effets secondaires courants de la coloscopie sont entre autres ceux-ci: petite quantité de sang dans les selles pendant 1 à 2 jours si on a fait une biopsie ou si on a enlevé un polype. nausées, vomissements, ballonnements ou irritation du rectum.
Il n'y a pas d'anesthésie, on ne peut apprécier l'état de la muqueuse. Aucun geste ne peut être réalisé (en cas de découverte d'un polype, une coloscopie est nécessaire). Elle est réservée à des indications particulières (patients très fragiles par exemple)."
Votre état après la coloscopie
Vous pourriez donc vous sentir fatigué après votre coloscopie. Vous pourriez également être plus distrait ou avoir des difficultés à vous concentrer. Pensez à bien vous reposer pendant les 24 heures qui suivent votre coloscopie.
La veille de l'examen, le patient ingère un liquide dont le but est de nettoyer le côlon.
2. À quel âge devrais-je passer une coloscopie ? Le dépistage du cancer colorectal (CCR) doit commencer à 50 ans pour les personnes qui présentent un risque moyen de développer un cancer colorectal. Cependant, il peut être utile d'en parler plus tôt à votre médecin.
Après une coloscopie, il est normal que vos selles soient déréglées ou différentes de vos habitudes. Cela peut durer jusqu'à une semaine après votre intervention.
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
Pour examiner toute la paroi du côlon, celui-ci doit avoir été vidé de son contenu fécal et la paroi doit être propre. Une coloscopie de bonne qualité est un examen effectué jusqu'au bout, au cours d'une exploration suffisamment longue et sur un côlon propre.
Helsinki, Finlande – Une étude confirme que le lavement colique préparatoire à la coloscopie n'affecte pas durablement le microbiote et que le protocole d'absorption en deux temps et à demi-dose de la préparation laxative est moins agressif d'un point de vue bactérien qu'une pleine dose en une seule administration.
Quoique les polypes n'occasionnent habituellement pas de symptômes au début, ils peuvent évoluer en cancer colorectal s'ils ne sont pas retirés. Cependant, grâce à un dépistage régulier au moyen d'un TIF, il est possible de déceler (et ensuite de retirer) les polypes avant qu'ils ne deviennent malins.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
La coloscopie doit se réaliser à jeun d'aliments et de liquides : aucun repas ne doit être absorbé durant les 6 heures précédant l'examen.
Comment prendre MOVIPREP ? Cette solution reconstituée doit être bue sur une période d'une à deux heures. Il est conseillé de boire un verre de solution toutes les 10 ou 15 minutes. Le moment venu, préparez et buvez le second litre de MOVIPREP en utilisant les sachets A et B du sac restant.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Dans ce cas, une personne a plus de risque que la population générale de développer des polypes en fonction de : son âge. Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux.
Détecté à temps, lorsqu'il est encore limité à la surface interne du côlon et du rectum, ce cancer se guérit dans 90% des cas, selon l'INCa. Mais les chances de survie tombent à 70% lorsqu'il a atteint les ganglions proches et à 13% quand il touche déjà d'autres organes.