Considéré jusqu'à récemment en France comme une forme de psychose infantile, l'autisme est identifié à présent comme un handicap d'origine neuro biologique, se manifestant par des altérations de la communication et des interactions sociales, des comportements et centres d'intérêt restreints et répétitifs.
C'est un trouble du neurodéveloppement : c'est-à-dire des altérations du cerveau qui se mettent en place avant la naissance et sont impliqués dans le langage, la motricité, la perception, les émotions, les interactions sociales… C'est pourquoi, depuis 1996, l'autisme est reconnu officiellement comme un handicap.
Les arts font également partie des domaines de prédilection des personnes autistes. Souvent passionnées par la littérature et la lecture, elles peuvent trouver leur vocation dans les métiers de documentaliste ou de bibliothécaire. Elles ont également une attirance pour les arts du spectacle, la peinture, la danse…
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Le handicap moteur, chiffres et définition :
Parmi ces personnes, 650 000 sont en fauteuil. On pense à tort qu'il s'agit du handicap le plus répandu car c'est le plus visible. On parle de handicap moteur lorsqu'il y a un trouble de la motricité.
Le handicap psychique est la reconnaissance d'une limitation de la participation d'une personne à la vie sociale du fait de troubles psychiques gravent qui perdurent et entraînent une gêne dans le quotidien. Les troubles psychiques sont des perturbations de la santé mentale.
Le handicap psychique, en n'affectant que la mise en œuvre des capacités intellectuelles, n'en altère pas leur qualité intrinsèque. A l'inverse, une personne souffrant d'un handicap mental (par exemple suite à une anoxie néonatale) ne présentera pas nécessairement de handicap psychique.
5 types de handicaps, selon l'OMS
Mise au point dans les années 80 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Classification Internationale du Fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF) distingue 5 types de handicaps : moteur, sensoriel, psychique, mentale ainsi que les maladies invalidantes.
Le handicap sensoriel résulte de l'atteinte d'un ou plusieurs sens. Il se caractérise majoritairement par des incapacités issues d'une déficience auditive ou visuelle. Ce type de handicap entraîne, presque automatiquement, des difficultés de communication et d'intégration sociale de la personne.
La RQTH est accordée par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH), au regard du PPC. La décision précise la durée de la RQTH (comprise entre 1 et 5 ans). La RQTH est accordée pour une durée déterminée, et c'est au salarié de renouveler sa demande si nécessaire.
1 Le retard mental ou la déficience intellectuelle regroupe un ensemble de conditions très diverses dans lesquelles l'enfant ou l'adolescent a un fonctionnement intellectuel nettement inférieur à la moyenne, qui a débuté avant l'âge de 18 ans et qui limite son adaptation dans différents domaines importants.
Le handicap mental ne se guérit pas, mais une action éducative, thérapeutique et pédagogique adaptée peut en réduire les conséquences et apporter à la personne qui en est atteinte la plus grande autonomie possible.
Ce qui caractérise une personne handicapée est donc la gravité et la persistance dans le temps de son incapacité ainsi que les risques de rencontrer des obstacles dans son quotidien. Pour sa part, le terme « personne en situation de handicap » réfère au modèle conceptuel du processus de production du handicap.
Les personnes touchées par une incapacité du fait du VIH ou d'une hépatite virale peuvent bénéficier de l'allocation adulte handicapé-e (AAH) à défaut de disposer de ressources minimales (salaire, pensions, etc).
Une commission (la CDAPH) détermine le taux de cet handicap. Le montant de l'AAH s'élève dorénavant à 956,65 euros par mois au maximum (contre 919,86 auparavant) mais peut être abaissé selon les ressources du bénéficiaire.
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.