Si l'absence injustifiée dure plus de 4 jours, l'employeur, très souvent, licencie le salarié. L'absence injustifiée de longue durée peut engendrer un licenciement pour faute grave.
Si le salarié revient après la mise en demeure, une sanction disciplinaire peut s'appliquer, mais il ne peut être licencié même sans justifier son absence. En conclusion, les raisons d'une absence injustifiée sont nombreuses : maladie, problème personnel, baisse de motivation et bien d'autres.
À partir du 4e jour d'absence, sans aucune réponse à sa mise en demeure, l'employeur est en droit de lancer une procédure de licenciement pour motif personnel. Elle se déroule ainsi : Dans un premier temps, l'employeur envoie par LRAR une convocation à un entretien préalable de licenciement.
Si votre absence n'est pas justifiée, vous vous mettez en faute vis-à-vis de votre employeur. Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées). Elle fait l'objet d'une procédure disciplinaire.
L'absence injustifiée du salarié peut constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement. Attention : l'absence injustifiée ne constitue pas toujours une faute grave. La faute grave est une faute d'une gravité telle, rendant impossible le maintien de la salariée dans l'entreprise.
Pour pouvoir licencier un salarié en raison de ses absences, il est impératif qu'elles soient causées par une maladie ou un accident d'origine non professionnelle, c'est-à-dire sans aucun rapport avec le travail.
La façon la plus simple de se faire licencier pour faute simple est de commettre un abandon de poste, c'est-à-dire de cesser de se présenter à son travail sans prévenir ni justifier son absence.
Rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié, la démission est bien moins lourde à mettre en œuvre qu'un licenciement. Toutefois, la démission peut avoir de lourdes conséquences pour l'employeur.
Il est possible de toucher le chômage après un abandon de poste si : Vous avez été licencié pour faute grave ou faute simple (salariés en CDI) OU votre CDD a été rompu pour faute grave ou faute simple (le licenciement ne concernant que les CDI). Vous remplissez les conditions pour percevoir les ARE.
Qu'est-ce-que l'abandon de poste ? L'abandon de poste se caractérise par une absence injustifiée, non autorisée et prolongée du salarié de son lieu de travail. En abandonnant son poste, le salarié ne respecte pas ses obligations contractuelles.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)
Le Code du Travail dispose qu'un salarié licencié pour faute grave ne perçoit aucune indemnité de licenciement. Par ailleurs, le licenciement pour faute grave emportant en principe le départ immédiat du salarié de l'entreprise, celui-ci ne pourra prétendre à l'exécution d'un préavis, ni à une indemnité compensatrice.
Quelles sont les obligations du salarié en cas d'absence ? En cas d'absence imprévisible de sa part, le salarié doit en informer immédiatement son employeur et lui adresser un justificatif dans un délai qui peut être fixé par le règlement intérieur de l'entreprise ou la convention collective applicable.
Pour éviter tout litige, le salarié qui ne peut se rendre au travail pour une raison imprévue doit : avertir son employeur de l'absence le plus rapidement possible (par exemple : par sms ou email) ; lui fournir un justificatif dans le délai imparti (par exemple : certificat médical, certificat de décès…).
Le salarié doit faire sa demande par lettre recommandée avec avis de réception (LRAR) ou remise contre récépissé. L'employeur dispose d'un délai de 15 jours après la réception de la demande du salarié pour apporter des précisions s'il le souhaite.
Le licenciement d'un salarié en CDI est une privation involontaire d'emploi, peu importe le motif. Pour la réglementation d'assurance chômage, le type de licenciement (cause réelle et sérieuse, faute grave ou lourde) n'a pas de conséquence sur le droit à l'allocation d'aide au retour à l'emploi.
Votre absence a eu des conséquences particulièrement préjudiciables pour l'entreprise comme le blocage de prise de décision et donc le blocage de l'entreprise elle-même. Votre abandon de poste pourra constituer un motif de licenciement pour faute grave.
Il est difficile de conseiller à un salarié de faire un abandon de poste. En effet, il court le risque que l'employeur « laisse pourrir la situation » et ne licencie pas le salarié. Dès lors, celui-ci n'aura pas de salaire et ne pourra pas percevoir d'allocations chômage faute de rupture du contrat de travail.
Pour quitter une entreprise en bons termes, le meilleur moyen est d'obtenir une rupture conventionnelle du contrat de travail. En d'autres termes, l'employeur et l'employé tombent d'accord pour mettre terme au contrat de travail. Il s'agit alors d'un licenciement à l'amiable.
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
On distingue : Le licenciement pour inaptitude (insuffisance de résultats, mésentente salarié/employeur...) Le licenciement pour maladie (le salarié est inapte à exercer son emploi) Le licenciement pour accident du travail.
Un employeur peut licencier un salarié même en l'absence de faute. On parle alors de licenciement non disciplinaire utilisé à l'encontre de salariés insuffisamment compétents, inadaptés ou dont les comportements peuvent amener l'employeur à mettre fin à leur contrat de travail.
Vous démissionnez pour reprendre un nouvel emploi (CDI) auquel votre employeur met fin dans les 65 jours travaillés suivant la date d'embauche. Dans cette situation, vous pourrez bénéficier d'allocations chômage si vous avez travaillé au moins 3 ans avant la démission sans aucune interruption.