Le travail de nuit - défini comme un travail d'au moins trois heures entre minuit et 5 h du matin - augmente de 26 % le risque de cancer du sein chez les femmes non ménopausées. Les perturbations du rythme circadien pourraient être en cause selon les chercheurs.
En revanche, travailler régulièrement de nuit peut nuire à la santé. Ces salariés sont par exemple souvent sujets à des troubles du sommeil. En effet, le sommeil diurne est de moins bonne qualité que le sommeil nocturne, car il est morcelé et perturbé par la lumière.
Un danger pour la santé
Le corps n'étant pas toujours habitué à ce rythme peut se dérégler et provoquer de la fatigue chronique. En dehors de ces problèmes, un décalage peut provoquer une carence en vitamine D.
Lors du travail de nuit, la désynchronisation de l'horloge circadienne associée au manque de sommeil seraient à l'origine de la prise de poids et de l'obésité ainsi que du diabète de type 2. Le travail de nuit exposerait à un risque cancérogène que l'expertise collective a considéré comme également probable.
Le travail de nuit est pénible puisque des études ont démontré qu'il pouvait augmenter les risques cardio-vas-culaires (hypertension, AVC…) et des cancers chez certaines personnes (notamment cancer du sein). C'est pourquoi un suivi adapté est orga¬nisé avec la médecine du travail.
Selon le rapport d'expertise de l'ANSES, le travail de nuit pourrait avoir des effets sur la santé psychique, sur les performances cognitives, sur l'obésité et la prise de poids, ainsi que le diabète de type 2 et les maladies coronariennes (ischémie coronaire et infarctus du myocarde).
Insomnie, troubles alimentaires, dépression, le stress au travail causerait une baisse significative dans l'espérance de vie des travailleurs.
Le salarié peut refuser de travailler la nuit, sans que son refus soit constitutif de faute ou de motif de licenciement lorsque ce travail est incompatible avec des obligations familiales impérieuses, telles que la garde d'un enfant ou la prise en charge d'une personne dépendante (art. L. 3122-12 c.
C'est pourquoi il doit être mis en place sous certaines conditions. Sauf cas particuliers, la période de travail de nuit commence au plus tôt à 21 heures et s'achève au plus tard à 7 heures. Pour être considéré comme travailleur de nuit, le salarié doit travailler avec une certaine régularité pendant ces périodes.
La nuit, il y a moins de monde (chirurgiens, anesthésistes, famille…) donc moins de sollicitations diverses. Les patients se confient d'avantage car certains se sentent plus à l'aise et moins perturbés. Les professionnels de la nuit parlent de moins de stress car la charge de travail est moins importante.
Ainsi, notre système immunitaire est impacté et nous sommes plus sujets à tomber malade. Après une nuit blanche, notre tension artérielle augmente elle aussi. Lorsque cela se répète, cela peut même poser des problèmes cardiaques importants dus à une hypertension artérielle, et amplifier le risque d'AVC.
Le travail de nuit est interdit aux mineurs, qu'ils soient salariés ou stagiaires en milieu professionnel. Toutefois, des dérogations sont possibles dans certains secteurs d'activité ou dans des situations d'urgence.
La forme la plus connue est le 3x8, c'est-à-dire trois équipes différentes qui se relaient sur le même poste pendant 24 heures du lundi au vendredi. Le travail posté correspond à une organisation du travail mise en place dans les entreprises pour garantir la continuité ou semi continuité de l'activité.
Instaurez une sieste quotidienne
Pour bien recharger vos batteries avant d'aller travailler, faites une sieste de 45 minutes -1 heure. Elle vous évitera de somnoler ou de ressentir un coup de fatigue en plein milieu de la nuit. Ce conseil peut également vous être utile si vos horaires de travail sont irréguliers.
Pour les fatigues physiques, le yoga, la gymnastique douce, la natation ou encore la marche peuvent vous aider harmoniser votre corps et vous procurer du bien-être. Se relaxer, faire des pauses régulières, manger équilibré, avoir un bon sommeil sont aussi nécessaires à une bonne récupération.
Faire une collation légère en cas de poste du matin ou de poste de nuit. Ne pas sauter de repas et limiter le grignotage. Eviter une consommation excessive d'excitants (café, thé, colas, boissons énergétiques). Limiter la consommation quotidienne d'alcool à 2 unités pour les femmes et 3 pour les hommes.
Limites des bienfaits du travail
Ce stress provient de multiples sources. L'open space (« L'open space m'a tué »), le mauvais management, la pression des objectifs, l'excès de procédures, le burn-out dû à une surcharge de travail et le bore-out qui est la conséquence de l'ennui au travail, etc.
Les aspects productifs du conflit
La participation de chacun dans la réflexion est reconnue, appréciée. Chacunreconnaît chez l'autre et chez lui-même cette compétence à résoudre un conflit. Les liens entre les personnes du groupe sont renforcés et la cohésion du groupeest plus importante.
Bonjour, Cela dépend de votre statut. Si fonctionnaire, le travail de nuit n'est pas un critère retenu, il n'existe une différence, pour l'age de départ à la retraite, que suivant que vous êtes classée emploi en sédentaire ou active.
Trois facteurs pour un travail pénible
C'est le cas des métiers qui impliquent des manutentions manuelles, des vibrations mécaniques -un marteau-piqueur par exemple- ou des postures pénibles: un bras au-dessus de la ligne des épaules, le dos penché, un travail debout prolongé, etc.
Vous pouvez partir en retraite anticipée pour incapacité permanente si vous êtes atteint d'une incapacité permanente d'au moins 10 % à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle. La retraite anticipée pour incapacité permanente est également appelée aussi retraite anticipée pour pénibilité.