Le principal critère du choix du locataire, c'est sa solvabilité, sa capacité à payer le loyer. En général, on considère qu'un locataire est en mesure de payer son loyer... Quelles informations doivent figurer dans votre annonce ?
Le locataire idéal est celui qui va payer son loyer tout en respectant le bien dans lequel il réside. Faire la visite avec les candidats est le moyen traditionnel et efficace de se faire une idée sur le comportement ou l'état d'esprit d'une personne. Mais attention de ne pas tomber dans un processus de discrimination.
Ce qu'il faut retenir pour choisir le bon locataire
Demandez aux candidats locataires un dossier de candidature complet. Vérifiez le dossier et la solvabilité des candidats afin de minimiser les risques de loyer impayé et choisir le bon locataire. Demandez une caution ou prenez une assurance pour garantir vos loyers.
Une fois passé son annonce de location, et après une première prise de contact avec les locataires, le propriétaire va recevoir les candidats intéressés. Pour choisir son locataire, il va chercher à s'assurer de sa solvabilité, des garanties qu'il présente, de la pérennité de son emploi, etc.
Votre situation professionnelle (contrat de travail, certificat de travail pour les salariés, derniers avis d'impositions…) Vos 3 derniers bulletins de salaire, ou ceux de vos garants si vous n'êtes pas salarié Indiquer si vous touchez des APL. Un plafond de ressources, pour l'accès au logement locatif social.
Pour vous prémunir contre les loyers impayés, vous pouvez, bailleur, exiger une caution à votre candidat locataire. Également connu sous le nom de « garant », le système de caution est représenté par une personne (physique ou morale) qui s'engage à payer les dettes locatives de votre locataire.
Son contrat de travail et sa dernière fiche de paie. Son dernier avis d'imposition (Vérifiez la cohérence des revenus et utilisez cet outil pour savoir si c'est un faux) les trois dernières quittances de loyer en guise de justificatif de domicile (Assurez vous qu'il paie régulièrement et pas juste la dernière)
Pour ce faire, il faut déterminer sa capacité locative grâce au ratio de solvabilité, aussi appelé taux d'effort. Généralement, on considère que le loyer ne doit pas excéder 30% des revenus d'un individu pour que cette somme à rembourser lui laisse suffisamment d'argent pour subvenir à ses autres besoins.
Justificatif de domicile
Dernière quittance de loyer. Facture d'eau, de gaz ou d'électricité de moins de 3 mois. Attestation d'assurance logement de moins de 3 mois. Dernier avis de taxe foncière ou, si nécessaire, titre de propriété de la résidence principale.
Particulière vulnérabilité liée à la situation économique. Perte d'autonomie. Race prétendue, ethnie, nationalité : appartenance ou non-appartenance. Religion : croyance ou appartenance ou non-appartenance.
Manifestez clairement votre intérêt pour le logement : pourquoi celui-ci et pas un autre, ce qui vous plaît dans le quartier... Soignez l'orthographe : c'est une marque de sérieux qui inspire confiance. Soyez réactif : un temps de réponse court prouve votre motivation.
Donner confiance au vendeur et à l'agence immobilière
Soyez ponctuel, poli, courtois et affable. Mettez votre téléphone en silencieux et veillez à rester très concentré pendant l'exposé afin de ne pas faire répéter au vendeur ou à l'agent des éléments qu'il a déjà dû exposer plusieurs fois au cours des autres visites.
Concrètement, évitez de choisir un locataire dont les revenus ne sont pas équivalents à 3 fois le montant du loyer, ou 2,5 fois si vraiment vous manquez de candidature. Ce critère vous permet de choisir un locataire qui a les reins suffisamment solides pour pouvoir régler son loyer en temps et en heure chaque mois.
Gagner 3 fois le loyer : ce n'est pas une obligation !
La pratique consistant à demander des revenus supérieurs à trois fois le montant du loyer est donc finalement un usage, mais rien n'interdit à un propriétaire de choisir un locataire qui gagne moins.
Pour pouvoir se porter garant, la personne doit pouvoir justifier de revenus suffisants afin de prendre en charge les loyers et charges en cas d'impayés de la part du locataire. Si aucun montant n'est prédéfini par la loi, les propriétaires demandent en général des revenus équivalent à 3 ou 4 mois de loyer.
Faire appel au juge
Le propriétaire doit faire appel à un commissaire de justice pour assigner le locataire devant le juge des contentieux de la protection et obtenir ainsi la résiliation du bail et l'expulsion du locataire.
L'assistance de la force publique. Si le juge décide la résiliation du bail, le bailleur doit adresser un commandement de quitter les lieux à son locataire, qui dispose alors de deux mois pour s'exécuter, ou demander un délai au tribunal de grande instance.
Une assurance de loyer impayé doit être payée par le locataire. Toutefois, celui-ci doit préalablement en être éligible et y souscrire. Par ailleurs, le propriétaire doit s'en assurer pour être rétribué en cas de loyer impayé.
Pour protéger la caution solidaire, la loi Alur oblige – sous peine de nullité de l'acte de caution – à préciser le nom du colocataire pour lequel elle s'engage. Ce faisant, l'engagement de la caution prendra fin en même temps que celui du colocataire si ce dernier quitte le logement.