Les blancs choisis sont souvent de type Sauternes ou Monbazillac. Mais certains peuvent opter pour des rouges plus corsés, comme un Cahors qui supporte bien la dilution à l'eau dans le calice, puisque le vin de messe est toujours coupé à l'eau.
Les prêtres choisissent souvent un blanc liquoreux ou un rouge massif comme le Cahors, car ils supportent mieux (les vins pas les prêtres !) la dilution. Le vin de messe est en effet mélangé à l'eau dans le calice.
Du vin mêlé de myrrhe est offert à Jésus au moment de sa crucifixion. En mentionnant que le condamné refuse d'en prendre, Marc veut insister sur le fait qu'il est décidé à affronter la mort en face, sans rien perdre de ses capacités intellectuelles (Mc 15,23).
Le vin liturgique ou vin de messe, appelé Saint Sang par les catholiques, est un vin utilisé dans la liturgie chrétienne, dans le cadre de la célébration de l'Eucharistie.
Parce que le Christ l'avait fait, sans doute, mais aussi certainement parce que la couleur rouge renvoyait de manière plus évidente au symbolisme du sang. La seule recommandation courante était de choisir un vin de bonne qualité.
Dans le Missel Romain, quand le prêtre verse l'eau dans le calice, il prononce ces mots : « Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l'Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de Celui qui a pris notre humanité ».
Aux XIIe-XIIIe siècles, seul le prêtre a droit au vin de messe. Il semble qu'alors ce vin était rouge (il est blanc de nos jours), en référence à la couleur du sang du fils de Dieu mais aussi pour qu'il soit impossible de le confondre avec de l'eau.
Le calice est un vase en forme de coupe, habituellement porté par un pied, avec une tige comportant un nœud, et dans lequel le prêtre consacre le vin lors de l'eucharistie. La patène est un récipient en forme d'assiette servant à l'offrande et à la consécration des hosties durant l'eucharistie.
C'est cependant dans Cène que la symbolique du vin atteint, dans les Évangiles son paroxysme, pour être assimilé au sang du Christ. La messe et la communion, pour tous les chrétiens, sont le rappel de la Cène où Jésus de Nazareth consacra le pain et le vin.
La Sainte-Cène
A preuve du contraire, l'Église catholique utilise uniquement du vin lors de la messe.
En général, les baptistes, pentecôtistes, méthodistes, et l'Armée du salut, découragent la consommation de l'alcool, et l'Église mormone l'interdit, tandis que les catholiques, les anglicans, les luthériens et les chrétiens orthodoxes permettent sa consommation.
Le christianisme envisage la consommation d'alcool dans un contexte de partage et de convivialité, mais condamne l'ivrognerie, car celle-ci est rattachée au péché de gourmandise, puisqu'elle ne vise que la satisfaction d'un plaisir charnel et égoïste.
La sourate « Le festin » (5, 90) est plus catégorique : « Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées (NDLR : les idoles), les flèches de divination ne sont qu'une abomination, oeuvre du diable. Écartez-vous-en afin que vous réussissiez. »Vade retro Satanas. Lequel de ces versets fait loi ?
Comme tout Beaujolais, le Saint-Amour est élaboré à partir de Gamay noir à jus blanc. C'est son cépage essentiel, mais trois autres cépages sont autorisés comme accessoires, limités à 15 % : l'aligoté, le chardonnay et le melon.
Les bénéfices du vin sont dus aux polyphénols, des molécules du raisin présentes dans la peau, parmi lesquelles on compte les tannins, mais également le resvératrol. Ce dernier possède des vertus antioxydantes et anti-inflammatoires. Ainsi, le vin rouge pourrait avoir des bienfaits pour le système cardiovasculaire.
La juste quantité de vin rouge à boire pour favoriser le sommeil, protéger le métabolisme contre les maladies cardiovasculaires et avoir d'excellents taux de "bon choléstérol" serait un seul verre au dîner, selon cette étude internationale.
L'interdiction pour les musulmans pratiquants est indissociable de Mahomet (570-632), le fondateur de l'islam. Le vin ou les boissons alcoolisées ont ainsi été bannis à jamais de presque tous les pays qui ont adopté la nouvelle religion.
Lévitique 11:7-8 « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourchu, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impurs. »
Quand un soldat romain donnait du « vinaigre » à un supplicié agonisant (par exemple Jésus Christ sur sa croix, selon les évangiles), il lui proposait en fait ce qui lui servait de boisson au quotidien. De plus, à cette époque, le vinaigre était déjà connu pour avoir des vertus désinfectantes.
Déplié sur l'autel au moment de l'offertoire il forme comme une petite nappe où seront déposés le calice, la patène et les coupes eucharistiques contenant les hosties qui deviendront le Corps du Christ, d'où son nom.
Pendant l'Agneau de Dieu, le prêtre met un morceau d'hostie dans le calice : Ce geste symbolique rappelle l'unité au sein de l'Église, mais aussi le lien spirituel qui unit les célébrations entre elles. – L'ÉLÉVATION : Par trois fois, le prêtre élève l'hostie et le calice.
La différence entre un calice et un ciboire se situe dans l'usage différent attribué à chaque objet. Ils sont tous deux destinés à conserver les espèces consacrées, mais alors que le calice est destiné à conserver le sang, le ciboire conserve le corps.
Pendant la messe catholique, on mêle dans un calice de l'eau et du jus de raisin fermenté (environ 5cl). Une fois les paroles de Jésus prononcées, "Ceci est mon corps, ceci est mon sang...", le liquide dans le calice est consacré, il ne s'agit plus de vin mais du sang du Christ.
Un vin moelleux se dit d'un vin dont la teneur en sucre est de 10 à 45 grammes par litre. En-dessous de cette proportion, on parle alors d'un vin sec (soit non sucré) ou demi-sec (légèrement sucré). Et au-delà des 45 grammes, le vin rentre dans la catégorie des vins liquoreux.
Un vin oxydé
Elle survient aussi quand vous avez laissé une bouteille ouverte trop longtemps. Un vin oxydé perd de son éclat et à tendance à devenir orange marron pour le rouge, ou à foncer pour le blanc.