Au nombre des ces armes, le plus tristement célèbre est le gaz moutarde. En effet, pendant la Grande Guerre, le gaz moutarde est une arme chimique puissante qui a été utilisé pour la première fois par les Allemands.
Les Allemands libérèrent du gaz moutarde à l'été 1917. Il attaquait la peau et aveuglait ses victimes, ce qui rendait inefficaces les masques à gaz et les respirateurs existants.
Le chlore, le phosgène (un agent suffocant) et le gaz moutarde (qui inflige des brûlures de la peau douloureuses) étaient au nombre des produits chimiques utilisés. Ces armes frappaient sans discrimination et avaient des effets souvent dévastateurs. Elles ont fait près de 100 000 morts.
Septembre 1917 : première utilisation des "Clarks" à base d'arsines, produits vomitifs et nauséeux que les filtres à masques ne peuvent arrêter ; 1918 : utilisation massive d'obus à gaz agressifs par les belligérants.
Il a surtout été utilisé lors de la première Guerre Mondiale, provoquant la mort de plus de 90.000 soldats. Les armées européennes s'en servaient pour infliger de graves brûlures aux yeux, à la peau et aux muqueuses de leurs ennemis. Son utilisation est interdite depuis 1925.
Beaucoup de livres sur la première guerre mondiale parlent de l'Ypérite et son concepteur. Le mérite revient au chimiste prussien Fritz Haber pour avoir inventé le gaz moutarde de la Première Guerre mondiale.
Le monoxyde de carbone. Ce gaz toxique est un produit de combustion émis par les appareils de chauffage mal entretenus et vétustes (combustion mal réglée/incomplète, conduit obstrué…). Ce gaz est d'autant plus dangereux qu'il est invisible, inodore et qu'il n'irrite ni les yeux ni les voies respiratoires.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel qui résulte d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane.
certain dans la sophistication des armes chimiques. Au début il s'agissait d'une pâte incendiaire inventée par le grec Kallinikos en 673 dont la composition était la suivante : - poix à laquelle on ajoute du soufre, du salpêtre, de l'oxysulfure d'antimoine puis que l'on mélange avec de la chaux vive.
Passionnés par les sciences, les frères Montgolfier sont des inventeurs depuis leur plus jeune âge. Durant l'une de leurs expériences, l'idée leur est venue de substituer l'air chaud à l'hydrogène comme gaz d'ascension.
XX e siècle. Enfin, en Occident, la version moderne du lance-flammes est due aux recherches du scientifique allemand Richard Fiedler, sur une idée du sous-lieutenant des Pionniers Bernhard Reddeman qui introduisit le concept du lance-flammes portatif.
Une arme chimique est un produit chimique utilisé pour provoquer la mort ou d'autres dommages par son action toxique. Les munitions, dispositifs et autres matériels spécifiquement conçus pour transformer en arme des produits chimiques toxiques entrent également dans la définition des armes chimiques.
Inodore, invisible et mortel. Le simple contact de la peau avec le gaz sarin peut entraîner la mort par arrêt cardio-respiratoire. Il est mortel même à très faible dose, dès un demi-milligramme pour un adulte. Les victimes se plaignent d'abord de maux de tête violents et présentent des pupilles dilatées.
Les agents neurotoxiques agissent en bloquant une enzyme qui dégrade l'un des types de produits chimiques utilisés par les cellules nerveuses pour envoyer des signaux aux autres cellules nerveuses et aux muscles (neurotransmetteurs).
Parmi les gaz de guerre les plus connus – et couramment utilisé – pendant la guerre de 14-18, l'utilisation du gaz moutarde (également connu sous le nom d'ypérite) fut particulièrement dévastatrice.
Le dichlore peut être produit facilement en électrolysant une solution de chlorure de sodium (procédé chlore-alcali) : 2Na+ + 2Cl− + 2H2O → 2NaOH + Cl2 + H. Scheele le synthétisa en faisant réagir du dioxyde de manganèse (MnO2) avec de l'acide chlorhydrique (HCl).
Les gaz de combat de la Première Guerre mondiale regroupaient une vaste gamme de composés toxiques allant du gaz lacrymogène relativement bénin aux mortels phosgène et dichlore (appelé bertholite par l'armée française) en passant par le gaz moutarde.
Près d'Alep, Homs, Lattaquié et Hama.
Dix États parties ont déclaré la possession d'« armes chimiques anciennes » : l'Allemagne, l'Australie, la Belgique, le Canada, les États-Unis, la France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et la Slovénie.