Dans le cadre d'un accident non responsable, les versements sont intégralement pris en charge par l'assurance au tiers du conducteur fautif. Si vous êtes victime d'un tel accident, vous serez indemnisé indépendamment du niveau de couverture de votre assurance.
Un accident non responsable n'a aucun impact sur votre bonus-malus d'assurance, car votre responsabilité n'est pas engagée. Vous n'avez donc pas à subir une augmentation de votre prime d'assurance auto.
Vous avez souscrit la garantie dégâts matériels
Si votre véhicule est assuré tous risques, votre assureur prendra à sa charge les réparations. Il réparera les dommages que les autres véhicules ont subis, mais aussi les dommages subis par le votre.
La franchise lors d'un accident non responsable est donc inexistante pour l'automobiliste n'étant pas l'auteur du sinistre. Quelle que soit la formule d'assurance auto (tiers, intermédiaire ou tous risques), l'indemnisation est totale à partir du moment où vous avez été reconnu comme non responsable de l'accident.
Un coup du lapin donne souvent un montant de souffrances endurées évalué à 2/7 et un taux d'invalidité d'un montant de 2 à 6%. Cela correspond grossièrement à une indemnisation de 2000€ pour les souffrances endurées et 1000€ par point de pourcentage d'invalidité.
Le coefficient réduction majoration (CRM) dépend du véhicule et de l'assuré principal. Le conducteur occasionnel est sous la responsabilité du souscripteur principal du contrat. C'est pourquoi lorsque qu'un conducteur occasionnel a un accident, c'est le bonus-malus du conducteur principal du contrat qui est impacté.
En matière d'assurance, la règle est simple : en cas d'accrochage dans un parking, le conducteur du véhicule en mouvement est présumé responsable à 100 %. Cette règle s'applique sauf dans le cas où le véhicule stationné était mal garé (dans ce cas, la faute sera partagée entre les conducteurs).
Peut-on perdre un bonus ? Si vous n'avez pas conduit durant des années et n'êtes plus bénéficiaire d'une assurance auto, quelle qu'en soit la raison, sachez que votre bonus n'est jamais perdu. Notez qu'il en va de même pour votre malus.
aucun malus n'est appliqué s'il s'agit d'un 1er sinistre responsable faisant suite à une période de 3 ans minimum avec un bonus de 50 %, après 2 périodes annuelles consécutives d'assurance sans sinistre, le coefficient est ramené à 1.00, c'est-à-dire sans malus ni bonus.
Les accidents de stationnement sans tiers identifié ; Les vols de voiture ; Les incendies de voiture ; Les bris de glace.
Un malus auto disparaît après deux ans sans accidents. On revient alors au coefficient de départ de 1.
Si vous cochez cette case, le constat (sans jeu de mots !) est sans appel : vous avez reculé droit dans le second véhicule impliqué. Ce n'était donc pas lui qui vous heurtait par l'arrière, mais bel et bien vous qui avez provoqué la collision. Dans la situation inverse, ne cochez surtout pas la case 8 !
Si un véhicule emboutit l'arrière d'un autre véhicule le précédant, les responsabilités sont à 100 % pour le premier. Si aucun ne change de direction quand se produit l'accrochage, les responsabilités sont partagées 50-50. En revanche, si l'un des deux véhicules changeait de file, il est à 100 % en tort.
Contrairement aux idées reçues sur l'assurance auto, le système du bonus-malus est rattaché au contrat et non aux conducteurs. Ainsi, si le conducteur principal ou secondaire est responsable d'un accident de la route, le contrat d'assurance sera « malussé ». Il en va évidemment de même pour le bonus.
Le conducteur secondaire est un conducteur autorisé à conduire le véhicule de manière ponctuelle : le week-end, les vacances, un rendez-vous précis, etc. Sur demande du conducteur principal, la compagnie d'assurance inscrit le nom du second conducteur sur le contrat d'assurance auto de l'assuré.
En règle générale, les conducteurs secondaires ne cumulent pas de bonus d'assurance pour eux-mêmes, seul le relevé d'information reprenant les informations liées à ce contrat d'assurance leur permet de justifier d'expérience de conduite.
Pour un contrat d'assurance de base :
En cas d'accident en tort, votre assureur couvre uniquement les dommages causés aux tiers. Les dégâts subis par le véhicule loué restent à votre charge, de même que le montant de franchise inclus dans le contrat et les dommages corporels.
Pensez à relever l'immatriculation du véhicule même si le conducteur a la fâcheuse idée de prendre la fuite. Si des témoins ont assisté à la scène de l'accident, n'hésitez pas à indiquer leurs coordonnées. En cas de litige, leur avis est pris en compte. Les témoins doivent être impartiaux pour figurer au constat.
La case n° 8 par exemple (heurtait à l'arrière en roulant dans le même sens et sur une même file) est une source d'erreur fréquente : vous devez la cocher si vous avez, vous-même, heurté un véhicule, mais non si le véhicule qui vous suivait vous a heurté…
Le document comprend également une partie «Déclaration» que les conducteurs pourront remplir plus tard chacun de leur côté (sans modifier la partie remplie ensemble). Une fois rempli et signé, chacun doit conserver un exemplaire du constat amiable afin de pouvoir le transmettre à son assureur.
Un conducteur peut refuser de signer un constat : vous ne pouvez pas l'y contraindre ! Evitez de vous énerver et ne vous inquiétez pas. Informez-le, s'il conteste votre point de vue sur l'accident, qu'il existe une partie Observations sur le constat. Il peut à cet endroit-là faire état de son point de vue.
Depuis le 1er janvier 2021, tous les véhicules émettant plus de 132 grammes de CO2/km sont pénalisés, contre 138 grammes en 2020. Le malus débute à 50 euros mais les montants augmentent ensuite de façon exponentielle : 540 euros à 150 g/km, 1.504 euros à 160 g/km, près de 15.000 euros à 200 g/km.
Il n'existe qu'une seule solution pour récupérer votre bonus auto… attendre. Quel que soit le niveau de votre malus, 112,5%, 125% ou encore 350%, le maximum possible, il disparaîtra au bout de deux années écoulées sans accident. Vous revenez alors à un bonus-malus de 100%.