En ce sens, l'expérience du philosophe est figurée comme une pratique de libération de l'ignorance au travers de la vision et de la vraie source de la lumière.
D'après Socrate, la reconnaissance de notre ignorance est l'attitude nécessaire à adopter face à la quête du savoir. Comment s'assurer de l'exhaustivité de notre savoir ? La science infuse est un mythe… La quête du savoir ne suppose pas une accumulation de certitudes mais une ouverture d'esprit !
En philosophie, l'ignorance est l'écart entre la réalité et la perception que l'on en a. Cet écart peut être la conséquence d'un préjugé, d'une illusion, d'une erreur de logique, d'un biais de la pensée ou tout simplement le fait de ne pas savoir.
On peut partir d'une définition donnée par le jeune Schelling : l'intuition intellectuelle est la conscience immédiate d'un agir : « [la] liberté absolue ne nous devient consciente qu'au travers de l'agir...
Les ignorants non plus ne philosophent pas et ne désirent pas devenir savants ; car l'ignorance a précisément ceci de fâcheux que celui qui n'est pas, comme on dit, “bel et bon”, celui qui n'est pas réfléchi, croit l'être assez.
Le philosophe doit donc rester humble et retenir ce mot profond que l'on prête à Socrate : « La seule chose que je sache, c'est que je ne sais rien ». Loin de se confondre avec l'omniscience, la véritable sagesse consiste ainsi à reconnaître son ignorance. Mais il y a ignorance et ignorance.
La méthode intuitive n'a pas d'autre secret ; elle traite l'enfant comme un être qui a en lui-même l'instinct du savoir et toutes les facultés nécessaires pour l'acquérir ; elle s'applique à laisser faire la nature autant que possible.
Nom commun - français. Personne qui fait appel à son intuition. C'est un intuitif.
Lutter contre l'ignorance, revient à être informé de toute chose, s'intéresser à toute chose ou personne, se laisser aller à lire, comprendre, analyser. Accepter l'existence de quelqu'un ou de quelque chose.
L'ignorance est donc une condition nécessaire pour l'homme, qui, parce qu'il vit à un moment donné, ne peut acquérir que les connaissances disponibles à son époque, et ignore donc de fait tout ce qui ne sera découvert qu'après son passage sur Terre.
1. Fait de ne pas savoir quelque chose, de ne pas être au courant de quelque chose : Être dans l'ignorance des projets de quelqu'un. 2. Défaut de connaissances ou manque d'expérience portant sur un domaine donné : J'avoue mon ignorance sur ce point.
On distingue : L'ignorance savante, c'est celle de celui qui « sait qu'il ne sait pas » L'ignorance profonde c'est celle de celui qui « ne sait pas qu'il ne sait pas ».
L'ignorant est passible du bonnet d'âne, exposé à la moquerie, marginalisé. Le caractère négatif de l'ignorance vient soit d'un jugement extérieur, en relation avec un savoir de référence, soit d'une évaluation de conséquences dommageables pour l'intéressé du fait de ne pas savoir quelque chose.
La double ignorance existe quand quelqu'un ne connait pas quelque chose et qu'il ne le sait pas. Quand cette personne se prononce à ce sujet, sans réaliser qu'il ne le connait pas, son opinion est «douteuse». Ce n'est pas nouveau. Socrate a été le premier à faire connaître le concept.
L'intuition est souvent considérée comme un sixième sens qui vient s'ajouter à la vue, l'ouïe, le goût, le toucher et l'odorat. Véritable don qui permet de prendre des décisions basées sur son instinct, ce ressenti se travaille pour se développer et gagner en fiabilité.
Ces méthodes s'appuient sur les goûts et l'intérêt de l'enfant pour lui faire acquérir un savoir. Tout Ce qui attire l'attention, la curiosité de l'enfant et ses besoins naturels (les jeux de cartes, les livres illustrés comme les BD) est un moyen pour faire passer le message éducatif.
Des pensées sans contenu sont vides, des intuitions sans concepts sont aveugles. Par conséquent, il est tout aussi nécessaire de rendre sensibles ses concepts (c'est-à-dire de leur adjoindre l'objet dans l'intuition) que de se rendre intelligibles ses intuitions (c'est-à-dire de les subsumer sous des concepts).
On peut être ignorant sans s'enquérir de savoir mais sans prétendre connaître. Telle est l'ignorance naturelle de l'homme du peuple selon les Pensées (n°83 Lafuma) de Pascal. L'ignorant en tant qu'il est conscient d'être libre ne peut pas être agi, sauf s'il est de mauvaise foi.
Alors, il y a bien sûr l'interprétation maligne (mais fréquente) qui consiste à dire : - appelons cela la prosopopée du scientisme - : « Socrate avoue qu'il est inculte et complètement ignorant. C'est en cela que consiste sa sagesse. Un philosophe c'est quelqu'un qui est ignorant et qui l'avoue.
La sagesse n'est pas le but, mais le moyen — comme perspective — de la philosophie comme fin en soi. Penser le sens consiste à perpétuellement le repenser.