Entre 3 et 4 ans, votre enfant profite de son autonomie nouvelle. Sa curiosité le pousse à dépasser ses réelles possibilités mais ses tentatives, fructueuses ou non, sont nécessaires à son développement. Restez présents, vigilants, fermes et aidez-le à se forger sa propre expérience.
Vers l'âge de 7 ans, l'enfant devient de plus en plus autonome et responsable. Il peut alors donner un coup de main dans l'accomplissement des tâches de la maison. Il est aussi capable de réflexion et d'un certain raisonnement logique.
Les premiers pas vers l'indépendance commenceront par : s'habiller seul, s'organiser dans ses tâches, mettre la table ou encore donner son avis. Selon Maria Montessori, les 5 éléments clés qui vont favoriser le développement de l'autonomie sont : Un environnement adapté
A partir de 3 ans, on peut proposer à son enfant de préparer le soir son linge du lendemain, dʼabord avec lui, puis en le laissant choisir seul et en validant ou non ses choix ensuite. On apprend alors à choisir selon le temps, mais aussi selon les accords de couleur, de style, etc.
L'enfant de 3 ans aime bien faire semblant et c'est parfaitement normal : il comprend le pouvoir des mots et des attitudes. Il adore se faire remarquer et aime beaucoup que l'on parle de lui. Il est capable d'imaginer des choses, même s'il ne les voit pas et ne départage pas encore bien le réel et l'imaginaire.
Vers 3 ½ ans, l'enfant commence à dessiner des bonshommes « têtards » : un cercle représente la tête, à laquelle il ajoute des yeux. Les bras, représentés par des traits horizontaux, sortent de chaque côté de cette tête. Les jambes, représentées par des lignes verticales, sont accrochées au bas de la tête.
- Ce sera le cas notamment des ateliers de modelage, de dessin et de jeux de société durant lesquels les enfants se détendent et parlent ainsi très volontiers… Les élèves s'investiront d'autant plus dans l'activité en autonomie que celles-ci seront mises en valeur par l'enseignant en amont et en aval de l'atelier.
La construction de l'autonomie est une des principales missions de la maternelle et de l'école primaire. Rendre les élèves autonomes, ce n'est pas les laisser se débrouiller seuls, c'est leur permettre de pouvoir résoudre des situations-problèmes, de choisir, d'essayer et de prendre des initiatives.
Chaque fois que l'adulte comprend l'enfant, le rassure, le sécurise, le console, le câline en adoptant une attitude douce, chaleureuse, en prodiguant des gestes tendres, en parlant d'une voix calme, apaisante et avec un regard compréhensif, il aide le cerveau à maturer.
Les experts s'accordent toutefois pour déconseiller aux parents de laisser les enfants de 7 ans ou moins sans surveillance. Pour les autres, c'est une question de jugement. En général, un enfant de 12 ans peut rester seul plus de 3 heures en journée et, à partir de 16 ans, il peut rester seul pendant la nuit.
À 5 ans, un enfant est en mesure de participer aux tâches ménagères à la maison. En plus de rendre service aux autres, confier des responsabilités à un enfant est bénéfique pour son développement. Si votre enfant a moins de 5 ans, consultez notre fiche Faire participer les enfants aux tâches ménagères.
L'âge de l'enfant
Vers 9 ans, plusieurs concepts émergent (le sens critique, la conscience, discrimination auditive et du mouvement, etc.) On peut donc conclure que l'âge approximatif pour aller seul au parc devrait être aux alentours de cet âge.
Encourager le travail d'équipe et la collaboration entre élèves. Le travail d'équipe, la collaboration entre élèves et la médiation par les pairs agissent positivement sur l'autonomie. Création d'espaces de travail collectif favorables, postures à adopter, communication bienveillante, etc.
L'autonomie affective nous permet de comprendre que nos pensées ont un réel pouvoir ; le pouvoir de nous aider (si nous nous responsabilisons de mettre en pratique la théorie de l'amour) ou de nous nuire (dépendance affective).
L'autonomie cognitive
Le pôle cognitif (Lahire 2001) suggère la capacité de l'élève à résoudre des problèmes, à effectuer des tâches sans se référer à l'enseignant.
Cela leur permet de se faire une image mentale d'une notion : il la garderont en tête et pourront ainsi la réutiliser. Ce matériel permet donc un passage du concret à l'abstrait. De plus, la manipulation répond à un besoin de sensorialité de l'élève.
Une bonne définition est donnée par le Collège d'expertise sur le suivi des risques psychosociaux au travail : l'autonomie au travail consiste en la possibilité pour le salarié d'être acteur dans sa participation à la production et dans la conduite de sa vie professionnelle.
son installation : sur une table, dans le coin regroupement ou sur un tapis ; la réalisation de l'atelier, en se rappelant la consigne donnée par l'enseignant en début de période ; la validation ou non de son atelier, grâce au système d'autocorrection ; le rangement du matériel à sa place à la fin de l'activité.
Puis, vers 4 ans, 4 ans et demi, le bonhomme commence à s'articuler un peu plus. « L'enfant dessine ensuite 2 cercles dont un pour la tête, mais aussi des mains et des pieds. Les cheveux, les yeux, le nez, la bouche, etc. apparaissent ensuite sur le dessin, preuve de la conscience de son propre corps qui s'affine. »
Le Bonhomme Têtard, de 3 ans ½ à 4 ans ½
Prudhommeau parle de deux types de bonshommes à cette période : l'un, statique de face, l'autre, dynamique lorsqu'un objet est raccordé à un bras (en général à droite pour l'enfant droitier).
De 3 à 4 ans : quand le bonhomme têtard fait son apparition
A ce stade, votre enfant n'a toujours pas la volonté de représenter la réalité ou le monde qui l'entoure, mais c'est l'âge du premier dessin intentionnel : il sait qu'il dessine, même s'il ne sait pas encore ce qu'il dessine.