Une SCI devra donc se tourner vers une banque traditionnelle comme le Crédit Mutuel, BNP Paribas ou HSBC pour obtenir un prêt et financer l'achat immobilier en SCI.
Le taux du prêt pour une SCI est compris entre 1.61% et 1.86%. Il est en effet indexé sur le taux du livret A. De plus, il offre des avantages fiscaux comme la TVA à taux réduit et l'exonération de la taxe foncière du bâti sur 25 ans.
Nous l'avons vu, la capacité d'emprunt de la SCI dépend intrinsèquement de celle de ses associés. Emprunter en SCI peut ainsi s'avérer plus facile du fait de la mise en commun des capacités d'emprunt de chaque associé.
Le crédit immobilier accordé à une SCI est limité. Les prêts aidés ne figurent pas parmi les financements pour lesquels cette structure juridique est éligible. Cela englobe le prêt épargne logement, le prêt conventionné ainsi que le prêt à taux zéro.
La durée d'un prêt en SCI
Un crédit immobilier est généralement compris entre 7 et 25 ans. Sans surprise, au plus vous optez pour un crédit étalé dans le temps, au plus celui-ci reviendra cher. À noter que c'est la banque qui détermine avec vous la durée du crédit immobilier selon la capacité d'emprunt de la SCI.
Si la possibilité d'emprunter sans apport n'est pas inscrite dans les statuts de la SCI, il faudra donc commencer par convoquer une assemblée générale extraordinaire afin que chaque associé donne son accord à l'emprunt.
Le capital social de la SCI va servir d'apport pour acheter le bien immobilier. Ainsi, si 4 associés apportent 200 000 euros, dont 150 000 euros grâce à un emprunt immobilier, la SCI disposera d'un capital de 800 000 euros pour acheter un bien immobilier.
Pour quelle durée peut emprunter une SCI ? Tout comme ses associés, la SCI peut souscrire un prêt immobilier à échéance plus ou moins longue. Ainsi, il est possible de souscrire un prêt SCI sur 25 ans, voire même pour une durée allant de 40 à 50 ans.
L'un des principaux avantages de la SCI est qu'elle simplifie beaucoup d'actions, notamment la cession de parts. C'est pourquoi elle est très prisée dans les cas de successions. Sans elle, un acte notarié serait requis pour toute transaction immobilière, donc des frais de notaire et des démarches lourdes.
En effet, l'avantage de la SCI réside notamment dans l'agrégation des capacités d'emprunt de chacun des associés. Contrairement aux sociétés commerciales, la société civile immobilière n'offre pas de responsabilité limitée aux associés de sorte que la banque dispose d'une garantie en cas d'impayés sur chaque associé !
Cependant, quelques inconvénients peuvent réfréner les ardeurs, comme la tenue d'une comptabilité sérieuse, les règles strictes de fonctionnement, la responsabilité illimitée de chaque associé, ou encore le rattachement fiscal à l'impôt sur les sociétés en cas de bénéfices par la location.
Enfin, en cas d'emprunt personnel des associés d'une SCI, chaque associé est seul responsable du remboursement de son propre crédit.
Deux méthodes : Apporter de l'argent à la SCI (apports en numéraire), qui vous servira ensuite à acheter un bien ; Apporter un immeuble (un appart', une maison, un terrain) à la SCI. Dans cette hypothèse, vous devez passer par un notaire…
La réponse est oui ! Si vous remplissez toutes les conditions d'éligibilité, vous pouvez bénéficier d'un éco-PTZ, de la TVA à taux réduit et des aides de l'Anah ! L'occasion de faciliter d'autant plus le paiement de vos travaux de rénovation énergétique : isolation thermique, installation d'un nouveau chauffage...
Est-il possible d'être locataire de sa propre SCI ? Être locataire de sa propre SCI est tout à fait possible, mais engendre des conséquences sur le plan fiscal. En effet, les associés d'une SCI peuvent occuper un bien immobilier de la société en tant que résidence principale à titre gracieux ou onéreux.
Enfin, la SCI de jouissance à temps partagé est généralement assimilée à une multipropriété. Le fonctionnement est simple : chacun des associés dispose d'un droit d'occupation bien défini pendant un délai convenu à l'avance dans les statuts. Il peut également le mettre en location pour en tirer des revenus.
En revanche, une SCI (Société civile immobilière) ne peut en aucun cas faire l'acquisition d'un véhicule de société. Celle-ci est uniquement destinée à gérer un bien immobilier et son gérant ne peut pas prétendre à un véhicule professionnel.
Pourquoi créer une SCI familiale ? Monter une SCI permet de faciliter la transmission d'un patrimoine immobilier. Lorsque la succession n'est pas organisée, les héritiers possèdent le bien immobilier sans que leurs parts soient divisées et chaque indivisaire peut mettre fin à l'indivision.
La SCI n'est pas qu'avantages et comme toute forme de société, elle présente également des inconvénients : Responsabilité illimitée des associés : les associés sont responsables personnellement des dettes de la SCI.
Intégrer un bien immobilier à une société civile immobilière (SCI) est tout à fait possible, c'est d'ailleurs l'un des principaux intérêts de la création de ces sociétés tout à fait particulières.
Est-il possible d'être salarié de sa SCI familiale ? En principe, la SCI familiale peut bel et bien avoir des salariés. Elle peut recruter un individu à temps partiel ou à temps plein pour assurer la gestion, par exemple, d'un parc immobilier comme le gardien ou le jardinier ou d'autre personnel administratif.
Puis-je mettre ma maison en SCI? Un couple souhaitant mettre sa résidence principale en acquisition de la SCI a deux possibilités: acheter le bien après la création de la SCI avec les fonds de la société OU apporter le bien immobilier déjà acquis lors de la création de la SCI par l'apport en nature.
La détention de la résidence principale au travers d'une SCI permet au couple de réduire le montant des impôts dus par le foyer fiscal. En effet, lorsque les charges du logement sont plus élevées que la contrepartie versée à la SCI par le couple pour l'occupation du logement, la société est en déficit foncier.