La blessure de culpabilité est une de celles qui sont le plus fréquemment réveillées dans les relations affectives. Sur le plan émotionnel, la personne blessée vit une peur exagérée de l'erreur et de l'échec. Pour éviter l'humiliation de la faute possible, elle développe un sens excessif du devoir.
Cette émotion naît de l'écart existant entre ce que l'on veut être idéalement et les actions que l'on fait réellement. Par exemple, un proche aidant peut se sentir coupable de ne pas en faire assez, de ne pas avoir fait les bonnes choses, de ne pas être assez présent ou encore de manquer de patience.
Pour ce qui est du corps, on peut ressentir des tensions au niveau de la nuque, avoir la gorge sèche et les mains moites, mais aussi le ventre serré. La culpabilité peut nous causer un mal être intérieur, du stress voire des malaises et des maladies.
Cela signifie plutôt qu'il y a un déséquilibre entre vos valeurs et votre comportement. Le sentiment de culpabilité peut aussi très souvent naitre d'un perfectionnisme trop ambitieux.
Les raisons sont multiples comme l'explique Marie-Laurence de Bellefroid : "On dit oui par peur de perdre l'estime qu'une personne a pour nous dans le cas d'une relation amicale ou amoureuse. Dans le cas d'un groupe, il y a la crainte d'être rejeté. On a peur de blesser aussi, de ne pas être présent pour l'autre.
La culpabilité est une émotion impliquant un sentiment de tension, de regrets et de remords. Elle motive la personne à entreprendre des actions réparatrices comme le pardon,la confession ou les actions pro-sociales. La culpabilité est un sentiment présent dans les états dépressifs.
"Jamais de ma faute" : l'origine de ce comportement
Quand ce n'est jamais notre faute, c'est que l'on ne possède pas la confiance en nous nécessaire pour supporter une responsabilité. "Cette attitude témoigne d'une fragilité narcissique, d'un manque de confiance.
La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Les organes correspondent à différentes émotions
la JOIE et le CŒUR ; la TRISTESSE et le POUMON ; la PEUR et le REIN ; le SOUCI, lié à la RATE et à l'ESTOMAC.
La tristesse est une émotion, qui traduit une douleur émotionnelle associée ou caractérisée par des sentiments de désespoir, de chagrin, d'impuissance et de déception. Elle peut se manifester par des pleurs, une perte d'appétit ou encore une perte de vitalité.
La colère (Nu) est associée au Foie. La joie (Xi) est associée au Coeur. La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas.
La culpabilité comprend donc un sentiment de responsabilité personnelle, assorti d'une forme de détresse éprouvée envers autrui (Baumeister et al., 1994 ; Ortony et al., 1988). La personne qui éprouve de la culpabilité se « sent mal » vis-à-vis de la personne auprès de qui du tort a été causé.
Si vous constatez que quelqu'un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m'accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? » Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d'en apporter la preuve.
Dans sa forme générale, le syndrome du survivant englobe les sentiments de culpabilité que ressent une personne qui se reproche d'être en vie alors qu'une autre personne a péri. Il est difficile de se sentir heureux d'être en vie sachant que d'autres n'ont pas connu le même sort.
Les personnes psychorigides sont également peu chaleureuses, voire froides, même avec des personnes qu'elles apprécient. Elles ont aussi généralement un côté obsessionnel et perfectionniste à l'extrême, qui les pousse à vouloir tout gérer, tout contrôler (tout doit être organisé, planifié.
Le pervers narcissique se montre violent. Il ne reconnaît jamais ses torts.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
C'est aussi une bonne entrée en matière dans l'exercice du métier de psychologue et du travail de distanciation qu'il nécessite, effectué ici face à ces pleurs afin de leur donner un sens et d'apprendre à accueillir la souffrance de l'autre sans en être submergé.
En temps normal, le sentiment de culpabilité est dû à une mauvaise conduite, comme voler, tricher ou encore mentir. C'est lorsque l'on commet une infraction ou que l'on brave un interdit qu'on est consciemment responsable et donc coupable.
En cas de mal-être profond et permanent, vous avez besoin d'une aide urgente, personnalisée et peut-être intensive. N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec un(e) psychologue pour en discuter. Le mal-être ne doit ni être pris à la légère ni comme une fatalité. C'est une étape de votre vie qui vous invite à vous poser.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…