La viande de bœuf est la denrée produisant, de loin, le plus d'émissions de gaz à effet de serre. Viennent ensuite la viande et le lait des petits ruminants et le lait de vache, la volaille et la viande porcine.
La viande de boeuf : l'élevage le plus polluant
En effet, ce type de bétail exige en moyenne 28 fois plus de terres et 11 fois plus d'eau d'irrigation ; de plus, il émet 5 fois plus de gaz à effet de serre et consomme 6 fois plus d'azote que les œufs et la volaille...
Ainsi, 1kg de viande bovine équivaut à une émission de 27kg de gaz à effet de serre (source : INRAE). C'est moins que l'agneau, mais 2 fois plus que le porc, et 4 fois plus que le poulet. La volaille ou le porc ont une empreinte carbone largement inférieure (moins de 200 kg par an de CO2 et par personne).
1. La vapeur d'eau (H2O) le plus important des gaz à effet de serre naturellement présents dans l'atmosphère. est créé par l'évaporation de l'eau présente à la surface de la Terre.
Et la palme de la viande de Noël avec le moins d'impact carbone revient… au poulet et au lapin ! Le poulet représente en effet 6,9 kg de gaz à effet de serre émis par kilo de viande produite, soit 8% des émissions de CO2 liés à l'élevage de bétail.
La viande industrielle : la pire empreinte carbone !
La viande industrielle en particulier est extrêmement nocive pour l'environnement : avec une alimentation à base de grains et de soja, la production de viande contribue notamment à la déforestation, à la production de gaz à effet de serre (notamment le méthane).
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
Origine des gaz à effet de serre (GES)
Le dioxyde de carbone (CO2) : bien moins présent dans l'atmosphère que la vapeur d'eau, le CO2 participe à 25% de l'effet de serre car sa capacité à retenir la chaleur est très élevée. Le méthane (CH4) Le protoxyde d'azote ou oxyde nitreux (N2O) L'ozone (O3)
Dans la lutte contre le changement climatique, le méthane émis par les vaches est un polluant que l'on ne peut tout simplement pas se permettre de négliger.
Le dioxyde de carbone (CO2) est principalement issu de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon) et de la biomasse. Comme l'eau, le CO2 participe au cycle de la photosynthèse des plantes. C'est donc un gaz à effet de serre naturel et indispensable, dans une certaine limite de concentration.
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Les principales sources d'émissions sont la production, le transport de l'alimentation animale, et le méthane issu de la digestion des ruminants. Ainsi 1kg de viande bovine équivaut à une émission de 27kg de gaz à effet de serre (source : INRAE) ; 1kg de viande d'agneau émet 39kg de GES.
Arrêter la viande : pour votre santé
La viande contient de nombreuses substances nocives : De l'acidité : les protéines animales sont très acides, alors que notre corps a un PH légèrement alcalin (7,4). Une alimentation acide peut causer : calculs rénaux, fonte musculaire, hypertension artérielle, ostéoporose …
Les bonnes quantités de viande
De la viande rouge (bœuf, veau, agneau) : 1 à 2 fois par semaine ; De la viande blanche (porc, volaille, lapin) : 1 à 3 fois par semaine ; De la charcuterie, du gibier ou des abats : 1 à 2 fois par semaine et pas plus de 50 g par jour.
Le reste est attribuable au transport de la viande produite. Toutes les viandes n'ont toutefois pas un coût égal et certaines sont plus gourmandes en ressources que d'autres. C'est le cas du bœuf ou de l'agneau, les viandes dont la production est la plus émettrice de gaz à effet de serre.
L'agneau et le bœuf sont les viandes les plus émettrices. CO2 émis par kilogramme de viande produite. La viande bovine représente 41 % des émissions dues à l'élevage de bétail (74 % lorsque l'on prend en compte la production de lait), alors qu'elle ne représente que 22 % de la consommation totale de viande.
Le chameau
Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu'à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
Une étude de Robert et Brenda Vale, publiée dans la revue New Scientist (octobre 2009), affirme que les chiens et les chats polluent la planète deux fois plus qu'une voiture !
Tous les animaux d'élevage produisent donc du CH4 et du CO2. Cependant, les ruminants (bœuf, mouton, chèvre) excrètent des quantités plus grandes de ces gaz que les monogastriques (porc et volaille).
Le CO2 : un gaz à effet de serre pas comme les autres
Gaz d'origine naturelle à la base, le dioxyde de carbone inquiète les scientifiques, car c'est le premier gaz à effet de serre émis par l'homme, notamment à cause de la combustion d'énergies fossiles.
Le Danemark est considéré comme étant le pays le plus écologique du monde, à la tête de nombreux de classement, ou y intégrant au moins le top 5, car les critères peuvent être différents, son score EPI est de 77,90.
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
Les émissions par Etat membre
Les quatre principaux émetteurs sont l'Allemagne (839,7 Mt), la France (454,8 Mt), l'Italie (430,7 Mt) et la Pologne (393,9 Mt). L'Espagne arrive en cinquième position avec 333,6 MtCO2e.