Juste avant que le garde n'annonce au roi qu'on vient de découvrir que le corps dePolynice a été honoré, Antigone vient d'avouer à son fiancé
Elle finira par suicider. Elle est la sœur d'Etéocle, de Polynice, et d'Ismène, les autres enfants d'Œdipe et de Jocaste. Seule Ismène survivra à la guerre des sept chefs, puis de la rébellion d'Antigone.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Anouilh ajoute le personnage du garde, dont la présence amplifie le registre pathétique de l'épilogue de la pièce. En effet, le discours du garde fait douter Antigone et la ramène à plusieurs reprises à la réalité de la décision qu'elle s'apprête à prendre.
Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
On pourrait dire aussi qu'elle voulait mourir, qu'elle voulait être sacrifiée d'abord pour un idéal et qu'elle se suicide parce qu'elle a perdu cet idéal, parce qu'elle veut simplement rester fidèle à elle-même, même si c'est absurde comme elle le reconnaît dans sa lettre à Hémon.
L'acte que commet Antigone pour mériter la mort est d'avoir recouvert son frère Polynice pour qu'il puisse se réincarner.
Créon ne veut pas faire mourir Antigone parce qu'elle n'a que vingt ans et parce qu'il veut qu'elle épouse Hémon et ait une famille. Antigone regarde Créon d'une façon reprochante parce qu'elle croit qu'il est une brute, un homme ordinaire, qui ne peut pas comprendre l'idéalisme.
Antigone, écrit par Anouilh, raconte l'histoire d'Antigone qui veut enterrer un de ses deux frères car ils se sont battus pour le contrôle de la cité. L'un des deux a eu le droit à des funérailles, l'autre non et il est interdit de l'enterrer sous peine de mort mais Antigone se doit de le faire.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
La scène se passe à Thèbes. Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Antigone dit « non » parce qu'elle est libre : Antigone considère qu'elle a tous les droits, puisqu'elle ne s'est soumise à aucun pouvoir. Créon, lui, considère qu'il a d'abord des devoirs, car il est roi. Il veut faire comprendre à Antigone que dans certaines situations dramatiques, on est obligé de dire « oui ».
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Chez Sophocle, Créon, qui s'obstine dans sa décision, est coupable de démesure et se retrouve seul. Jean Anouilh supprime le caractère sacré de la tragédie. Antigone incarne la jeunesse et son intransigeance et montre que l'homme reste libre de se révolter contre l'injustice, de lui résister.
Attribuez à chacun sa réaction devant les actes d'Antigone : Ismène crie, les gardes suent et Créon est muet, surpris.
28 : « C'est Antigone qui a raison, et Créon qui a tort. »
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
Antigone est un personnage solitaire par excellence. Même entourée, elle a toujours été seule. Seule face à sa famille, seule face à la loi, seule face à l'incompréhension, et ici seule face à la peur et à la mort. Cette scène n'existe pas dans la version de Sophocle, elle a été ajoutée par Anouilh.
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
Antigone veut pourtant donner une sépulture à son frère et brave l'interdiction royale. Créon tente de la sauver en la ramenant à la raison, mais l'orgueil de la jeune fille l'empêche de céder aux propositions de son oncle et elle est condamnée à mourir emmurée.
Antigone est donc une héroïne ambiguë car il apparait que ce n'est pas tant pour honorer son frère qu'elle a décidé de l'enterrer envers et contre tout, mais aussi parce que, plus profondément, elle n'accepte pas les règles de la vie en société.
Antigone est aussi une figure de femme révoltée : Antigone est celle qui va contre sa famille, notamment sa sœur et son oncle, pour défendre et faire respecter les lois divines à l'égard de son frère Polynice, qui, mort, a selon ces lois éternelles droit à être enterré.
Antigone a tenté d'enterrer le cadavre de son frère Polynice malgré l'interdiction du roi Créon. Car Créon serre très fort le bras d'Antigone et il lui fait mal. Créon a éprouvé un sentiment de supériorité. Créon veut sauver la vie d'Antigone.