Depuis le 1er janvier 2016, la CMU (couverture maladie universelle) a été remplacée par la PUMA. Toutefois, son principe reste le même : elle est octroyée aux personnes bénéficiant de faibles ressources qui ne sont pas couvertes par l'Assurance maladie. Quant à la CMU-C, elle fonctionne comme une mutuelle.
La Puma garantit à toute personne travaillant ou résidant en France de manière stable et régulière : Résidence en France de manière ininterrompue depuis plus de 3 mois un droit à la prise en charge de ses frais de santé à titre personnel et de manière continue tout au long de la vie.
L'objectif de PUMA est de permettre à toute personne résidant en France de façon stable et régulière, et ne relevant d'aucune couverture maladie obligatoire, de bénéficier des droits à l'assurance maladie.
La PUMa garantit désormais à toute personne qui travaille ou réside en France un droit à la prise en charge des frais de santé (remboursements des frais de santé hors prestations en espèces), sans démarche particulière à accomplir.
La PUMa permet à toute personne qui travaille ou réside en France de manière stable et régulière de bénéficier de la prise en charge de ses frais de santé. En fonction de vos revenus, vous devez vous acquitter d'une cotisation subsidiaire maladie (CSM).
Comment un président de SASU peut-il échapper à la taxe PUMa ? Pour ne pas avoir à payer la cotisation subsidiaire maladie, il suffit simplement de prévoir que la rémunération du président de SASU soit au moins égale à 20% du plafond annuel de la sécurité sociale (PASS).
Plafond de la PUMa
Le nouveau dispositif n'améliore pas le remboursement des bénéficiaires. A l'instar de la CMU de base, la PUMa reste limitée au remboursement de la part des frais de soins sur la base du tarif de responsabilité de la Sécurité sociale.
Le montant de la cotisation subsidiaire maladie se calcule à partir d'un taux de 6,5 % appliqué à une assiette de cotisation. Pour la détermination de l'assiette, ces revenus bénéficient d'un abattement égal à 50 % du PASS (soit 20 568 € en 2022).
La complémentaire santé solidaire vous aide pour vos dépenses de santé. Elle remplace la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Elle permet de vous faire rembourser la part complémentaire de vos dépenses de santé.
Pour obtenir la CMU-C, l'assuré doit justifier du fait qu'il réside en France de manière stable. Tel est le cas lorsque la personne réside en France de manière ininterrompue depuis plus de 3 mois et peut en apporter la preuve par le biais de : 3 quittances de loyer mensuelles et successives.
Si vous n'avez pas d'activité professionnelle, vous pouvez être rattaché au régime général sur critère de résidence et bénéficier à ce titre de la prise en charge de vos frais de santé (maladie et maternité), dès lors que vous résidez en France de manière stable et régulière.
Non, depuis le 1er janvier 2016, la CMU de base est supprimée compte tenu de la mise en place de la protection universelle maladie (Puma).
Fin de droits et durée du maintien des droits à la Sécurité sociale. Tout assuré social qui arrive en fin de droits, bénéficie du maintien des droits, en principe pendant un an à compter de la date à laquelle la personne ne remplit plus les conditions pour être assurée (articles L. 161-8 et R.
Sommaire. Les personnes aux faibles ressources bénéficient de la prise en charge intégrale de leurs frais de santé, par l'Assurance maladie dans le cadre de la protection universelle maladie (Puma) et par la mutuelle au titre de la complémentaire santé solidaire (CSS).
La protection universelle maladie (PUMA), votre couverture santé de base, est financée par la cotisation subsidiaire maladie (CSM). Elle peut générer des surcoûts pour les personnes disposant de revenus professionnels faibles, ce qu'elles n'anticipent pas toujours.
Si votre revenu fiscal de référence est supérieur à €9164 en 2012, une cotisation de 8% sur les revenus dépassant ce plafond sera demandée. En dessous de ce plafond, aucune cotisation n'est demandée. Vous serez rattaché au régime général de l'assurance maladie et considéré comme tous les autres assurés.
À partir du 1er avril 2022, une personne seule percevant moins de 9 203 € de revenu annuel a droit à la protection complémentaire de santé solidaire. Celle-ci ouvre l'accès aux consultations médicales, aux traitements, aux soins dentaires, optiques, aides auditives, dispositifs médicaux, etc., sans avance de frais.
Dans son premier article, l'arrêté fixe par exemple, le plafond à 9 203€ par an pour une personne seule, ce qui revient à 767€/mois.
Or la CMU ne prend pas en charge les dépassements d'honoraires.
Le plafond annuel de la Sécurité sociale sera fixé à 43 992 € en 2023 et le plafond mensuel à 3 666 €, soit une augmentation de 6,9 % par rapport au niveau de 2022. Cette augmentation fait suite à trois années de stabilité de ce plafond (2020, 2021, 2022).
Elle touche les résidents fiscaux français disposant de peu de revenus d'activité – inférieurs à 20 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), soit 8 227 euros en 2020 – mais touchant des revenus du patrimoine élevés, supérieurs à 50 % du PASS, soit 20 568 euros. Retraités et chômeurs en sont exonérés.
Comment l'assiette de la cotisation est-elle déterminée ? Les revenus du capital et du patrimoine, ainsi que l'ensemble des moyens d'existence et de train de vie sont pris en compte dans la limite de 8 Pass, soit une assiette maximale de la CSM 2020 égale à 329 088 €.
Certaines situations, prévues par la réglementation, permettent à votre patient de bénéficier du tiers payant. Votre patient est alors dispensé de vous régler, soit le montant de la part obligatoire seule, soit le montant total de l'acte (part obligatoire + part complémentaire).