La différence entre les deux statuts réside dans le fonctionnement du régime. L'auto-entrepreneur bénéficie en effet du régime simplifié de l'auto-entreprise, lui permettant de profiter d'obligations comptables et déclaratives allégées, tandis que l'entrepreneur individuel est au régime réel (simplifié ou normal).
Les formalités pour opérer le changement. L'entrepreneur qui souhaite basculer au régime réel d'imposition doit formuler sa demande avant le 31 décembre s'il souhaite que cette dernière soit effective au 1er janvier de l'année suivante.
L'entreprise individuelle ne subit aucune limite de facturation. L'auto-entrepreneur, quant à lui, est limité. S'il dépasse un certain seuil de chiffre d'affaires au cours d'une année civile, il ne peut plus bénéficier du régime auto-entreprise.
Le statut de l'entrepreneur individuel (EI) permet d'exercer une activité en nom propre. En effet, la création et la gestion d'une entreprise individuelle présente moins de contraintes que la société. La micro-entreprise est également une entreprise individuelle.
Contrairement aux sociétés, l'entreprise individuelle n'a pas de capital social. Elle n'a pas non plus de patrimoine, ni d'existence juridique. Ces absences peuvent constituer un frein à la conclusion de partenariats et à la signature de certains contrats.
Avoir une gestion simple et peu coûteuse
L'entreprise individuelle est la forme juridique la plus simple et la moins coûteuse. Elle ne demande qu'n suivi administratif réduit. Lorsque l'option pour la micro entreprise est activée, ce travail se trouve encore plus simple et économique.
S'il n'y a qu'un seul associé ou une seule personne pour créer une société, le statut de la société par actions simplifiée unipersonnelle sous le régime d'impôt sur le revenu permet de payer moins de charge. S'il y a plusieurs associés, les charges d'une SARL et SAS sont presque les mêmes.
- 12,30 % pour les activités de vente de marchandises, de denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement ; - 21,20 % pour les prestations de services commerciales et artisanales (BIC) ; - 21,10 % pour les activités libérales et prestation de services (BNC) relevant du régime général.
Je renseigne mon nom, précédé ou suivi immédiatement des mots : “ entrepreneur individuel ” ou des initiales : “ EI ”, mon nom commercial (si j'en ai un), mon adresse professionnelle, mon numéro de téléphone, mon site internet (si j'en ai un), mon courriel et mon Siret.
L'option pour le régime micro-entreprise entraîne l'application, de plein droit, du régime micro-social. Il s'agit d'un régime simplifié avec lequel les cotisations sociales sont calculées directement sur le montant des recettes encaissées par l'application d'un taux de cotisations.
Lors de la création de votre EI, les services des impôts n'ont pas de période référence pour calculer le montant des acomptes. Chacun correspond donc à 80 % de la TVA réellement due au titre de la période ou du semestre précédent le versement de chaque acompte.
Vous entreprenez seul, sans associé ? Vous avez le choix entre vous installer en entreprise individuelle, avec la possibilité de choisir le régime ultra simplifié du micro-entrepreneur ou de créer seul une société : EURL ou SASU.
Le taux d'imposition est un taux réduit de 15 %. Il s'applique sur la part des bénéfices allant jusqu'à 42 500 €. Au-delà, le taux d'imposition est de 25 %.
1️⃣ Automatiquement : en cas de dépassement des seuils de la micro-entreprise, vous sortez de la micro-entreprise et vous passez automatiquement en EI classique. 2️⃣ Sur demande : pour passer en EI classique, vous devez opter pour le régime réel d'imposition et renoncer expressément au régime micro-social.
Les cotisations sociales pour l'entreprise individuelle sont calculées proportionnellement aux revenus de votre activité. Ces revenus d'activité sont représentés par le résultat fiscal de votre entreprise.
Oui ! Si une personne physique ne peut avoir qu'une seule micro-entreprise, il est en revanche possible d'y exercer plusieurs activités, même si elles n'ont aucun lien entre elles.
Il s'agit notamment des dépenses suivantes : Frais concernant l'habitation principale ou la résidence secondaire. Frais d'une expertise demandée par le nouveau dirigeant d'une société dans son intérêt personnel à l'occasion de sa prise de participation dans la société Impôts personnels.
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS). Pour conclure, il n'y a pas de statut avantageux par excellence. En effet, chaque forme sociétaire a sa propre particularité et ses avantages.
Le taux d'imposition maximum de l'IS est nettement inférieur au taux maximum de l'IR. Si vous prévoyez d'importants bénéfices, l'IS est le régime fiscal le plus avantageux.
Mais avoir une société s'accompagne également de plus de frais que le statut d'indépendant(e) en personne physique. Les comptables recommandent généralement de créer une société à responsabilité limitée une fois que le chiffre d'affaires dépasse environ 80 000 €.
Entreprise individuelle
L'entrepreneur individuel est le seul "maître à bord". Il dispose des pleins pouvoirs pour diriger son entreprise.
L'EI (Entreprise Individuelle) est une entreprise en nom propre dans laquelle l'entrepreneur, obligatoirement une personne physique, et l'entreprise forment une seule entité sur le plan juridique. Le Guichet unique vous permet de créer une entreprise individuelle en ligne.
Principaux avantages et inconvénients de l'entreprise individuelle. Simplicité de constitution. Simplicité de fonctionnement, liberté d'action du chef d'entreprise. Responsabilité limitée au patrimoine professionnel composé des biens "utiles à l'activité".