La confusion entre local professionnel et local commercial est courante. Pourtant, le premier est destiné à l'exercice d'une activité libérale ou pour des locaux de bureaux tandis que le second est voué à une fonction commerciale, industrielle ou artisanale.
On appelle local à usage professionnel un local affecté à l'exercice d'une activité professionnelle, commerciale ou non commerciale. La majorité des professionnels optent souvent pour un bail commercial lorsqu'ils veulent louer un local.
Un bail commercial est obligatoirement conclu pour une durée déterminée d'au moins 9 ans, alors qu'un bail professionnel doit être conclu pour une durée de 6 ans minimum.
Les locaux professionnels sont des biens régis par le régime juridique des baux professionels ou mixtes (résidence principale et activité libérale réunies). Ils sont destinés à une fonction strictement professionnelle c'est-à-dire non-commerciale, du type étude notariale, cabinet d'avocats ou de médecins.
Le propriétaire du local commercial doit mettre à disposition le bien après la signature du bail. Il est tenu de fournir un local en bon état et d'effectuer des réparations si nécessaires. Il doit garantir au preneur la jouissance paisible des lieux et ne pas louer un local avec des vices cachés.
Comment prouver qu'un bien est à usage commercial ? Le plus souvent, c'est dans le permis de construire que l'usage premier de votre local est défini. Autrement, la mairie de votre commune peut vous apporter la preuve que votre bien immobilier est destiné à un usage d'habitation ou de commercialisation.
Oui, vous pouvez transformer un logement en local professionnel. Vous devez obtenir de votre mairie l'autorisation de changer la destination du bâtiment (bureau, commerce...). Dans certaines communes, quand vous modifiez l'utilisation d'un logement, vous devez également demander l'autorisation d'en changer l'usage.
Les locaux à usage professionnel ne sont pas soumis à la taxe d'habitation s'ils respectent les 3 conditions suivantes : Les locaux ont une entrée séparée de celle de l'habitation. Les locaux sont soumis à la cotisation foncière des entreprises (CFE)
Qui paye la taxe foncière dans le cadre d'un bail commercial ou professionnel ? En principe, le paiement de la taxe foncière repose sur le propriétaire du bien loué.
En suivant ce principe, la taxe foncière doit être payée par le propriétaire, et donc, dans le cas d'un contrat de bail commercial, par le bailleur. Dans les faits, cet impôt est souvent supporté par le locataire du local commercial.
La durée légale du bail professionnel est de 6 ans comme le prévoit l'alinéa premier de l'article 57-A de la loi du 23 décembre 1986 : « Le contrat de location d'un local affecté à un usage exclusivement professionnel est conclu pour une durée au moins égale à six ans. Il est établi par écrit (…) ».
Bureaux, boutiques, hangars, entrepôts ou encore usines constituent des locaux dont la location en bail commercial est possible. De plus, bailleur et locataire doivent s'assurer que le local est affecté administrativement à l'exercice d'une activité commerciale, industrielle ou artisanale.
Peut-on vivre dans un local commercial ? Oui, c'est possible. À ce titre, il existe des situations dans lesquelles le local est dit mixte. C'est-à-dire que le bien immobilier dispose d'une partie destinée à un usage résidentiel, et d'une autre destinée à l'activité professionnelle.
Comment fixer un loyer commercial ? Le montant initial du loyer n'est pas réglementé. Il est fixé librement par les parties au contrat. Le propriétaire (appelé bailleur) n'est pas tenu par le loyer du locataire précédent ou par des loyers de référence.
En règle générale, il faut calculer une surface de 10 à 12 m² pour chaque personne évoluant au sein des locaux. Ainsi, un bureau devra au minimum faire 20 mètres carrés pour deux employés pour que ces derniers puissent s'y sentir à l'aise.
Le bail professionnel est essentiellement destiné aux professions libérales réglementées (experts-comptables, médecins, vétérinaires, architectes, avocats...) ou non réglementées (comme les conseils en gestion, consultants...). Le contrat de bail professionnel doit obligatoirement être écrit.
Il est possible de convertir un logement d'habitation en local professionnel. Cependant, dans la plupart des cas il vous faudra solliciter 2 autorisations, selon 2 démarches indépendantes : une autorisation de changement d'usage, qui relève des règles de la construction et de l'habitation.
Le changement d'usage consiste à transformer un local à usage d'habitation en un local professionnel ou commercial. Vous n'avez pas besoin d'autorisation de changement d'usage si vous habitez dans le local où vous exercez votre activité professionnelle et si vous n'y recevez pas de clientèle ou de marchandises.
Lorsque le local professionnel fait partie d'un immeuble en copropriété, vous devez vérifier que le règlement de copropriété n'interdit pas le changement d'affectation du local. Vous devez obtenir l'accord en assemblée générale des copropriétaires à l'unanimité des voix pour effectuer les travaux nécessaires.
commercialité n.f. Qualité de ce qui est régi par le droit commercial.
Local destiné au seul logement des personnes physiques à l'exclusion de toute activité professionnelle, commerciale ou non.
Il y a changement de destination lorsque vous passez d'une destination ou sous-destination à une autre. Pour obtenir l'autorisation de faire un changement de destination, vous devez déposer en mairie une déclaration préalable de travaux ou une demande de permis de construire.